Notre Seigneur Via Sœur Beghe (La Sainte Eglise) : Les pasteurs de la sainte Eglise catholique - Dimanche 13 Juin 2021

Publié le par monSeigneur et monDieu

Les pasteurs de la sainte Église catholique

 

Le temps est arrivé, et Je ne tarderai plus, de faire connaître au monde son état de tristesse et de péché. Le monde a été nettoyé par le Déluge et ce fut un grand courage pour Noé de repartir de rien. Il ne savait pas où il était, il était seul avec sa famille proche et la terre était vide de toute population humaine. Lorsqu’il s’enivra, ce fut par ignorance de l’effet alcoolique dû à la fermentation et Dieu ne lui en tint pas rigueur. Mais Il reprocha à Canaan, fils de son fils Cham, de l’avoir regardé sans lui porter secours. Cette narration de l’ivresse de Noé explique la destruction de Sodome et Gomorrhe car le vin et l’ivresse qu’il produisait y étaient répandus et faisaient faire à la population de grands péchés. Quand Noé se réveilla après sa première ivresse, il fut prudent mais certains parmi sa descendance, avertis de l’effet excitant que produit le vin, s’en servirent pour leur amusement et de nombreuses dépravations.

C’est ainsi que quelques générations après Noé, Dieu fit descendre le feu sur ces deux villes et les raya de la carte du monde.

Il le fera aussi pour notre monde matérialiste et dépravé. Beaucoup sont encore pieux mais leur religion a été corrompue. Cette belle religion catholique a été assaillie par le démon du libéralisme, qui est permissif et aboutit à une tolérance sans limite. Cet esprit a encouragé le dialogue entre les religions séparées ou fausses. Le rôle de la Sainte Église catholique est d’enseigner et de se propager, non de se mettre au même rang que les autres. Notre Seigneur Jésus-Christ a enseigné et Il a fondé Son Église pour qu’elle continue cette mission et pour que les convertis puissent avoir part à la vie éternelle.

Quand un homme ne connaît pas Jésus-Christ, dit l’évangile, il ne peut avoir de part avec Lui. « Nul ne va au Père que par Moi » (Jn 14, 6). L’Église a donc un rôle absolu, celui de prêcher, d’enseigner, de baptiser et de fortifier les âmes par les sacrements. Tel est son rôle, non de dialoguer ou de partager ses biens matériels avec des non-croyants hostiles ou incrédules. La Sainte Église est l’épouse de Jésus-Christ or quel est le rôle d’une épouse : accueillir des enfants dans son foyer, les élever et les préparer à la vie d’adultes. L’époux, Notre Seigneur Jésus-Christ, Lui, donne Ses grâces afin qu’elle reste dans la vérité et qu’elle soit fertile. Ses enfants, baptisés, sont destinés à la vie éternelle ; elle doit donc veiller sur eux, les enseigner, les diriger dans leur vie quotidienne sur tous les fronts : par ses directives doctrinales et morales, et tout ce qui fait leur vie l’intéresse.

Le prêtre devrait être un bon conseiller et, pour l’être, il doit avoir une vie offerte à Dieu dans la prière et la vérité. Le prêtre n’est pas seulement un bon conseiller, il est le représentant de Jésus-Christ sur la terre et, en tant que tel, il doit tendre particulièrement à la sainteté.

Lundi 14 juin 2021

Les prêtres, Mes serviteurs, sont Mes premiers coopérateurs et, en tant que tels, ils devraient être irréprochables. Ils devraient être instruits tant dans leur accession à la prêtrise qu’après, car pour eux l’étude de la bonne doctrine et du salut des âmes est une priorité. Le prêtre ne peut travailler pour lui-même, il travaille pour le Seigneur et seul son apostolat devrait lui être cher. S’il a des dons personnels, si ceux-ci sont avantageux pour son apostolat, il peut s’en servir pour mieux gagner les âmes à Dieu. Mais il doit les oublier si ceux-ci ne lui apportent pas d’âmes à convertir ou à diriger vers Dieu.

Les dons naturels sont des cadeaux de l’ordre naturel or le sacrement de l’Ordre est comme un cadeau spirituel qui dépasse l’ordre naturel et le supplante. Si un prêtre a le don de la parole, il l’exercera dans ses prêches et dans toutes les occasions qu’il aura d’enseigner. Si le prêtre est doué pour la musique, il sera capable de faire louer Dieu par le chant ou par la variété des belles compositions religieuses, etc.… Le prêtre est l’homme de Dieu et son unique préoccupation sera d’amener à Son Maître le plus grand nombre d’âmes possible.

Quand une église n’a que quelques paroissiens à l’église le dimanche, le prêtre s’en soucie-t-il ? Si oui, son église se remplira parce qu’il prendra tous les moyens qu’il peut pour que l’église se remplisse de bons et fervents fidèles. Et le Seigneur Dieu écoutera ses prières, Il y répondra. Si le prêtre est fervent, ses paroissiens le seront aussi ; si le prêtre est négligent, il ne sèmera ni ne récoltera. C’est ainsi que le saint curé d’Ars transforma sa petite paroisse d’Ars en un centre qui verra des foules nombreuses affluer vers elle. C’est le chef qui donne le ton, or le chef d’une paroisse, c’est son curé. Il faut que le curé soit saint, qu’il prêche la bonne doctrine et qu’il soit préoccupé du zèle de ses ouailles.

Il en va de même pour les évêques qui sont les pères de leurs prêtres. Ils doivent bien les connaître, les encourager, les conseiller et les aimer. Ils doivent prendre soin de leurs préoccupations et être connus eux aussi des fidèles. Les visites épiscopales doivent être pour les fidèles et pour leurs prêtres un grand moment d’unité et de sincère reconnaissance. Si l’évêque est distant et trop souvent éloigné du peuple de Dieu, il connaîtra mal son diocèse et sera absent, pris par les tâches administratives. Le bon évêque s’inquiète de ses prêtres, les encourage et demeure accessible. Il redresse les torts, il rétablit la droiture et se comporte autant que possible à l’image de l’apôtre Paul.

Quand un évêque est saint, ses prêtres le seront et le grand nombre des fidèles seront saints ou tout au moins fervents.

« Vous reconnaîtrez l’arbre à ses fruits », ai-Je dit au cours de Ma vie terrestre et cette parole se retrouve en Mt 7, 15-20. Je leur ai dit : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis mais au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez ». Saint Pierre, en sa 2e épître, chapitre 2, parle aussi des faux docteurs, des leçons du passé et du châtiment à venir.

Mardi 15 juin 2021

Il dit aussi  » Apportez tout votre zèle à joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la tempérance, à la tempérance la constance, à la constance la piété, à la piété l’amour fraternel, et à l’amour fraternel la charité » (2 P 1, 5-7).

Quand un prêtre s’écarte de ce chemin indiqué par le premier pape de la Sainte Église, il s’écartera aussi de sa mission et il mènera ses ouailles sur un chemin détourné. Il faut au prêtre la foi, la vertu, la connaissance de la doctrine, la modération, la piété, l’amour de ses ouailles et la charité qui le fait les aimer pour l’amour de Dieu. S’il manque au prêtre, et encore plus à l’évêque, l’une de ces exigences, il ne sera pas le bon pasteur comme Dieu veut qu’il le soit. S’il lui manque une seule de ces exigences, l’une amenant à l’autre, il ne sera pas un bon pasteur, c’est saint Pierre, le premier pape, qui l’affirme.

Qu’en est-il aujourd’hui ? De nombreux scandales moraux ont secoué la sainte Église ces dernières décennies. Avaient-ils la foi, ces prêtres ou prélats ? Il est permis d’en douter. La foi s’épanouit en vertus non en vices. La connaissance découle de la vertu, dit saint Pierre, or quelle doctrine les prêtres non vertueux peuvent-ils enseigner ? Enseignent-ils la doctrine perpétuelle de la sainte Église ? Étudient-ils après leurs années de séminaire pour enseigner leurs fidèles et les mener à la perfection de la sainteté ? Les papes de tous les temps ont écrit des encycliques afin de redresser les torts et encourager les fidèles dans l’unique Vérité. Ces encycliques sont destinées à tous les temps parce qu’elles traitent d’un sujet de vérité catholique. Vérité qui ne change pas contrairement à l’homme qui est changeant.

C’est pourquoi, Mes chers Enfants, Je vous recommande de ne pas faire confiance aux faux docteurs qui se cachent sous des manteaux de brebis. S’ils vous prêchent la facilité, ne les croyez pas, s’ils parlent sans redresser les torts, ne les croyez pas, s’ils vous donnent l’impression que le monde est bon, beau et qu’il suffit d’aimer, ne les croyez pas, Notre Seigneur a dit l’opposé (Jn 17, 14-18) : les chrétiens convaincus sont dans le monde mais ils ne sont pas du monde, le prêtre est leur guide et il doit se comporter comme tel, c’est-à-dire ne pas les emmener sur des chemins qui ne conduisent pas au Ciel.

C’est aujourd’hui l’heure des loups mais de nombreux fidèles ne s’en rendent pas compte. Et Moi, Jésus-Christ, votre Seigneur, Je viens vous aider à les reconnaître. Comparez Mes Paroles, celles de l’Évangile, à celles de vos prêtres et de vos évêques ; si elles diffèrent, n’ayez pas peur, Je suis auprès de vous et Je vous conduis vers de verts pâturages.  Soyez attentifs, lisez surtout les évangiles, les épîtres et l’Apocalypse, et vous saurez que l’Église rencontrera une très grande épreuve : cette épreuve est pour les temps actuels. Je vous ai avertis et Je vous en avertis encore parce que Je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin des siècles.

Que Dieu soit béni pour Sa si grande miséricorde, qu’Il soit adoré, aimé et chéri plus que tout être créé.

 

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Publié dans Messages Divers

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