Montée vers Pâques : - PAS N°14 : Vendredi 18 Mars
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Nous nous sommes reposés.
Alors en route !
Prenons résolument la route !
Ces mots font référence au passage de l’Évangile de saint Luc qui nous amène tout droit sur le terrain du Royaume et de l’urgence qu’il y a à emprunter cette voie.
Au chapitre 9 de saint Luc débute la montée vers Jérusalem. Jésus sait qu’il devra à Jérusalem rencontrer les prêtres et les scribes, ceux qui assurent la vraie doctrine de la religion. Il sait qu’il entrera en conflit avec eux. Ce conflit, nous le savons, va Le mener à la mort. Pourtant, Jésus, sachant qu’il a délibérément choisi d’aller jusqu’au terme de sa mission, accepte avec courage et détermination l’épreuve que cela présuppose. Il « prit résolument la route vers Jérusalem » (Luc 9,51).
La traduction exacte serait : « Il durcit son visage », rappelant les paroles d’Isaïe, « J’ai rendu mon visage dur comme la pierre » (Isaïe 50,7). Aucune violence dans cette attitude mais le courage et le choix de faire, jusqu’au bout et par amour, la Volonté du Père. Un courage et un choix qui culmineront à Gethsémani : « Que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui se réalise. » (Luc 22,42). Mais la route vers Jérusalem, qui va Le conduire à sa Passion, est déjà éclairée par la lumière de la Résurrection : « Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit mis à mort et que, trois jours après, il ressuscite. » (Marc 8,31).
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Il ne recule pas. Il prend avec courage la route. En route, Il impose la même attitude à ceux qui veulent Le suivre. À celui qui veut d’abord enterrer son père – le signe ultime de la vénération envers le père, une attitude incontournable dans les sociétés patriarcales – Jésus lui répond : «Laisse les morts enterrer leurs morts.» Un jeu de mots énigmatique qui veut dire que ceux qui sont à l’extérieur du Royaume de Dieu sont à Ses yeux des morts. «Toi, va annoncer le Règne de Dieu.»
Ainsi s'adresse-t'Il à nous. Tous les messages de notre Sainte Mère ne cessent de nous le dire : Ne reculez pas. Ne vous croisez pas les bras, ne demeurez pas inactifs !
Tout cela devrait nous interpeller, pourtant, non, l'homme continue à penser qu'il a le temps ... Aussi nombreux sommes-nous à ne pas « "connaître » le Seigneur
« ... Depuis qu'Il est né, Il aime, et Je désire que tous mes enfants connaissent cet amour. Je désire que reviennent à Lui tous ceux qui L'ont quitté à cause de leur douleur et de l'incompréhension, et que Le connaissent tous ceux qui ne L'ont jamais connu. C'est pour cela que vous êtes ici, mes apôtres, et que moi, en tant que Mère, Je suis avec vous. Priez pour avoir une foi ferme car d'une foi ferme viennent amour et miséricorde. Par l'amour et la miséricorde, vous aiderez tous ceux qui n'ont pas conscience de choisir les ténèbres au lieu de la lumière. Priez pour vos bergers car ils sont la force de l’Église que mon Fils vous a laissée. Par mon Fils, ils sont les bergers des âmes ... » extrait de : Medjugorje : Message spécial de Notre Dame (Gospa) Reine de la Paix à Mirjana - 2 Janvier 2015 - pour les non-croyants
Prendre résolument la route du Carême avec Jésus, c’est envisager l’effort maintenu d’un changement intérieur, c’est ouvrir notre cœur, avec amour et confiance, à la volonté de Dieu sur nous. Une volonté qui n’aliène pas notre liberté et nous permet de vivre, même dans les nuits douloureuses de l’épreuve, une véritable renaissance, comme le laissait entendre Jésus à Nicodème : « Ne t’étonne pas si je t’ai dit « il vous faut naître d’en-haut »… « (Jean 3, 7)
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Lecture : Le sacrifice de notre père Abraham (Gn 22, 1-2.9-13.15-18)
Abraham prend résolument la route que lui indique Dieu.
Il y va sans poser de question
Dieu lui a promis à 75 ans une descendance plus nombreuses que les étoiles du firmament. Il a 100 ans, donc 25 ans après, quand Isaac naît.
Pourtant quand « Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci
répondit :
« Me voici ! »
Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai. »
Vous le voyez, Dieu ne lui dit pas qu'il lui en donnera un autre, Il précise : ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac
Certes au bout de dix ans d'attente, Sarah ne voyant rien venir poussa Abraham a se tourner vers sa servante Agar l'Égyptienne qui lorsqu'elle se vit enceinte, sa maîtresse ne compta plus à ses yeux Aussi fut-elle chassée une première fois et une seconde fois, après la naissance de son enfant, qui n'est pas celui de la promesse faite par Dieu, « Ismaël » dont Abraham du donc s'en séparer... (cf.Genèse)
Aussi imaginez qu'Abraham ne comprenait plus rien, mais il obéit car il a foi en Dieu et Lui reconnait Sa souveraineté en tant que tel.
Nous allons restez à ce stade de sa réflexion et y réfléchir nous-mêmes en tant que concernés.
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Pas de confort, juste un peu de feu car la nuit au désert est encore plus froide si on n'a pas de bivouac.