Jésus Via Anne Apôtre laïque : Je désire que l'humanité entière comprenne que Je suis le seul juge exact de la culpabilité et de l'innocence - 22 Mai 2022

Jésus

    Mes disciples sont-ils capables de recevoir ma miséricorde ? Sont-ils capables d'en comprendre l'étendue ? Sont-ils capables de s'y replonger et de croire que Je serai là pour les prendre dans mes bras ? J'ai été un véritable être humain sur la Terre, et pourtant, Je suis Dieu. J'étais Dieu à l'époque aussi. Personne qui me rencontrait n'avait le moindre doute sur la vérité qui jaillissait de moi, souvent sans l'usage du langage. Pour certains, ma présence rassurait. Pour d'autres, elle a corrigé. Pour d'autres encore, ma miséricorde était enrageante car ils n'aimaient pas ce qu'ils voyaient dans le miroir de ma présence physique. Tout cela s'est souvent produit sans l'usage du langage, comme Je l'ai dit. Qu'est-ce que cela vous dit, à vous et à tous mes disciples ?

Le plus souvent, ceux qui sont engagés dans l'amour du Père et le plan du Père pour l'humanité n'utilisent pas seulement la religion pour communiquer l'amour de Dieu. Ils agissent simplement comme des agents vivant et respirant de cet amour. Nos croyances religieuses, les vôtres et les miennes, vous ont fait évoluer vers une représentation exacte de l'amour de Dieu, et c'est là son but. Rester fixé sur la religion alors que son but est de créer en vous la liberté d'aimer sans pause ni limite, c'est créer une petite ouverture pour l'amour, plutôt qu'un vaisseau entièrement ouvert à travers lequel l'amour peut se répandre dans le monde. En vous le disant clairement, Je vous ai transmis mon fardeau. Je l'ai partagé avec vous. Ce poids que vous ressentez est le fardeau du réformateur, du rafraîchisseur et du réconciliateur. L'Esprit souffle en vous par une action et sort de vous par une autre. Les deux actions sont cruciales. La vie sacramentelle permet de recevoir la mesure la plus complète d'amour et de miséricorde. La mesure la plus complète d'amour et de miséricorde doit ensuite jaillir d'eux.

    Et si la mesure la plus complète d'amour et de miséricorde ne s'écoule pas ? Et si ce qui sort d'une personne ne se comporte pas comme de la bonté et de la vraie compassion, même si elle insiste sur le fait que c'est de la bonté et de la vraie compassion ? Est-ce un signe que mes grâces parfaites ne fonctionnent pas ? Ou est-ce un signe que la personne ne sait pas comment permettre à mes grâces parfaites d'agir à travers elle ? Comprends-tu ? La difficulté ne vient pas de moi, Anne, mais du destinataire des grâces. Ils font alors, comme tu le dis, quelque chose de bizarre avec ce qui leur a été donné, un peu comme un enfant peut utiliser une assiette comme un chapeau. Du point de vue des parents, c'est ridicule, mais compréhensible. L'enfant ne comprend pas pleinement l'utilité de l'assiette et croit qu'elle peut être utilisée à d'autres fins que celles prévues. C'est un peu similaire en ce sens que Je trouve toujours aimable la personne qui utilise les grâces de manière incorrecte ou incomplète. Je sais qu'il viendra un moment où la personne possédera la capacité d'utiliser pleinement les grâces, au Ciel sinon sur Terre. Mais les personnes elles-mêmes pourraient vivre une vie spirituelle plus heureuse et plus authentique avec de l'aide et de la formation, comprenant ainsi leur vraie valeur et leur valeur intrinsèque pour moi. Il ne serait pas nécessaire de prouver cette valeur aux autres s'ils la connaissaient eux-mêmes. Ainsi, il y aurait moins de vertu inauthentique, pouvant devenir agressivement et même violemment opposée aux gens, par opposition à la protection assertive des gens. Dans certains cas, la religion peut être utilisée pour nuire aux autres et à leur réputation plutôt que pour guérir et protéger les gens dans leur imperfection.

    Pourquoi offrons-nous le Sacrement de la Réconciliation ? Pourquoi offrons-nous aux personnes la possibilité de parler en privé avec l'un de mes prêtres ? L'intention est de protéger la dignité de la personne et de lui permettre de m'offrir un cadeau, sa petite pénitence, afin qu'elle comprenne que nous sommes en communion, en partie grâce à son désir d'être en communion. La petite pénitence symbolise leur offrande à notre réconciliation. La grâce du Sacrement est ma grande offrande de guérison au pénitent. La personne peut-elle recevoir le pardon sans le Sacrement de la Réconciliation ? Bien sûr. Beaucoup le font, dans notre Église et dans le monde entier. Cependant, les grandes grâces disponibles dans ce Sacrement sont la guérison, et c'est ce que Je désire pour les enfants de Dieu à travers mon Église. Je désire donner le maximum de ce que Je peux. Je désire guérir et protéger à travers mon Église.

    Lorsque ce Sacrement est utilisé pour nuire, pour humilier, ou pour imposer des restrictions là où il ne devrait pas y en avoir, Je ne suis pas content. Le Sacrement a été exercé de manière inappropriée dans ce cas. Mes grâces, cependant, restent parfaites. Je vais trouver un moyen pour atténuer le mal fait, si ce n'est pas à ce moment-là, alors à un autre moment. Ma miséricorde est sans limite. Ma miséricorde confond toute compréhension humaine. Cela ne signifie pas que les mauvaises actions contre les autres trouvent une place dans mon cœur. Cela signifie que les mauvaises actions trouvent de la compréhension et de la compassion dans mon cœur. Les gens restent dans mon cœur en fonction de leur désir d'être dans mon cœur. Étais-Je en sécurité avec ceux qui ont tenté de me détruire ? Je n'étais humainement pas en sécurité. Est-ce que Je comprenais leurs actions ? Oui, Je les comprenais. Est-ce que Je comprends le péché plus qu'aucun être humain ne pourrait le comprendre ? Oui, Je le comprends. Je désire que l'humanité entière le sache et s'abandonne au mystère de ma miséricorde au lieu de condamner avec désinvolture des personnes et des vies qu'elle connaît peu. Je désire que l'humanité entière comprenne que Je suis le seul juge exact de la culpabilité et de l'innocence.

    Si la pratique religieuse n'aboutit pas à des eaux claires d'amour désintéressé avec un désir de comprendre les autres, alors la pratique religieuse ne sert pas son but divin.

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