L'Assomption de la Sainte Vierge, Marie l'Auguste Reine du Ciel !

Publié le par monSeigneur et monDieu

La Sainte Vierge Marie, la Pleine de Grâce,

a été prise corps et âme au Ciel.

 

 Qu’Il soit Béni le Dieu et Père

de

Notre Seigneur Jésus le Christ

 

…en ce grand jour de mon Assomption au ciel…

  La mort et l’ensevelissement sont la punition de ceux qui sont nés porteurs de la faute originelle et qui ont péché au cours de leur vie sur la terre  

 

Le 15 août, l’Église Catholique célèbre l’Assomption de la Vierge, manifestant que Marie, au terme de sa vie terrestre a été élevée, par les Saints Anges, corps et âme à la gloire du ciel. Cet événement extraordinaire nous révèle de façon éclatante la destination divine de toute existence, sa promesse de glorification. Tout chrétien, à l’image de Marie, connaîtra son assomption, quand tout notre être, corps et âme, sera assumé en Dieu.

Différence entre l'Ascension au ciel de Notre Seigneur Jésus et l’Assomption de la Sainte Vierge Marie

L’Ascension désigne la montée de Jésus au ciel, par sa propre Autorité Divine comme le décrivent l’Évangile (Lc 24, 50 ; Mc 16, 19) et les Actes des Apôtres (9, 12) : à Béthanie, Jésus bénit ses Apôtres et se sépare d’eux… Il disparaît et n’apparaîtra plus à ses Apôtres.
Pour les chrétiens c'est l’accomplissement du mystère de la Pâque: Pour nous, Jésus s’est abaissé jusqu’à la mort (Ph 2, 7-9), afin que nous soyons élevés jusqu’à la gloire divine !
Nous devons attendre deux choses, promises par Jésus : le don de son Esprit, qui se réalise à la Pentecôte, et son retour en gloire, pour conclure l’histoire des hommes, c'est ce qu’on appelle la Parousie.

L’assomption, appelée dormition dans la tradition orthodoxe, est la croyance que Marie, à la fin de sa vie, n’est pas morte comme tous les humains, mais qu’elle est directement entrée dans la gloire de Dieu. C'est un dogme dans l’Église catholique depuis la déclaration apostolique de Pie XII en 1950. Cette croyance qui n’a aucun fondement biblique est la conséquence du dogme de l’Immaculée conception. Puisque Marie est sans péché, et puisque, selon l’épître aux Romains : « Le salaire du péché, c’est la mort (Rm 6,23), Marie ne peut pas avoir connu la mort. L’Assomption, indique que Marie, la mère de Jésus, a été élevée au ciel après sa vie terrestre sans avoir connu la dégradation du tombeau, de par l'Autorité Divine.

L’Ascension dans la Bible a une signification différente car Jésus n’a pas été épargné par la mort – il est mort et de la pire façon qui soit – mais Il a vaincu la mort.

 

Pourquoi une procession le 15 août ?

  En 1637, le roi Louis XIII désespérait de ne pas avoir d'enfant, ce qui posait, de plus, un grave problème politique. Il décida donc de consacrer son royaume à la Vierge Marie et qu'il se ferait dans chaque paroisse de son Royaume une procession le 15 août pour demander la grâce d'avoir un héritier. En 1638 naissait Louis Dieudonné, que nous connaissons mieux sous le nom de Louis XIV. La procession du 15 août a donc son origine dans ce vœu de Louis XIII.

Aujourd'hui, si les catholiques prient avec la Vierge Marie en processionnant dans les rues (ce qui devient de plus en plus rare et indique l'état de santé spirituel de la "Fille aînée" de l’Église) c'est parce qu’ils croient qu'elle est notre Mère et qu'elle montre le chemin vers le Christ. La procession est une manière d'exprimer sa foi et la confiance en la prière de Marie, de prier pour notre ville et pour notre pays et enfin d'inviter à participer à ce qui est, pour les catholiques, un moment de joie, bien mieux que ne saurait le faire une prière organisée dans un lieu clos et aussi que nous croyons que Marie est bien "la première en chemin” comme nous aimons à le Lui chanter.

Procession et oraisons du 15 août pour accomplir le Vœu de Louis XIII

 

Prière à Notre-Dame de l’Assomption (composée par le Vénérable Pie XII) …

 

Bonne Fête à Toi Maman Céleste !

Giulio Romano : Assomption et couronnement de la Vierge Marie
(1505 – Pinacothèque vaticane) 

Sa Sainteté le Pape Pie XII a composé, à l’occasion de la définition solennelle du dogme de l’Assomption,  cette prière qui fut récitée par lui en italien le 1er novembre 1950 en conclusion de son discours.

 

« O Vierge immaculée, Mère de Dieu et Mère des hommes :

 

Nous croyons avec toute la ferveur de notre foi en votre Assomption triomphale en âme et en corps, au Ciel où Vous êtes acclamée Reine par tous les chœurs des anges et par toutes les phalanges des saints ;

et nous, nous nous unissons à eux pour louer et bénir le Seigneur, qui Vous a exaltée au-dessus de toutes les autres créatures, et pour Vous offrir l’élan de notre dévotion et de notre amour.

Nous savons que votre regard, qui maternellement enveloppait l’humble et souffrante Humanité de Jésus sur la terre, se rassasie au Ciel en voyant la glorieuse Humanité de la Sagesse incréée, et que la joie de votre âme à contempler face à face l’adorable Trinité fait tressaillir votre cœur de béatifiante tendresse ;

et nous, pauvres pécheurs, nous dont le corps alourdit le vol de l’âme, nous Vous supplions de purifier nos sens, afin que nous apprenions, dès ici-bas, à goûter Dieu, Dieu seul, dans le charme des créatures ;

Nous avons confiance que vos regards miséricordieux s’abaissent sur nos misères et nos angoisses, sur nos luttes et nos faiblesses ; que vos lèvres sourient à nos joies et à nos victoires ; que Vous entendez la voix de Jésus Vous dire de chacun de nous, comme jadis à Son disciple bien-aimé : « Voilà votre fils » ;

et nous, qui Vous invoquons comme notre Mère, nous Vous prenons, comme Jean, pour guide, soutien et consolation de notre vie mortelle.

Nous avons la vivifiante certitude que vos yeux, qui ont versé des larmes sur la terre baignée du sang de Jésus, se tournent encore vers ce monde en proie aux guerres, aux persécutions, à l’oppression des justes et des faibles ;

et nous, dans les ténèbres de cette vallée de larmes, nous attendons de votre céleste lumière et de votre douce pitié le soulagement des peines de nos cœurs, des épreuves de l’Église et de notre patrie.

Nous croyons enfin que, dans la gloire où Vous régnez, parée du soleil et couronnée d’étoiles, Vous êtes, après Jésus, la joie et l’allégresse de tous les anges et de tous les saints ;

et nous, de cette terre où nous passons en pèlerins, réconfortés par la foi en la résurrection future, nous regardons vers Vous, notre vie, notre douceur, notre espérance ; attirez-nous par la suavité de votre voix, pour nous montrer un jour après notre exil, Jésus, le fruit béni de votre sein, ô clémente, ô bonne, ô douce Vierge Marie ! »

 

Sa Sainteté le Pape Pie XII
médaille commémorative de l’Année Sainte 1950

Rappel :
prières qui doivent être récitées pour la procession du Voeu de Louis XIII > Consulter la source
Ici

Publié dans Religion

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