Témoignage de Madame Gloria POLO N°3

Publié le par monSeigneur et monDieu

Au cours de ce jugement sur les dix commandements, l’on me montra que toutes mes fautes avaient pour cause la convoitise, ce mauvais désir. Je me suis toujours vue heureuse avec beaucoup d’argent. Et l’argent devint une obsession. C’est vraiment triste, car pour mon âme les moments les plus terribles avaient été ceux où J’avais disposé de beaucoup d’argent. J’avais même pensé au suicide.

                              Témoignage de Madame Gloria POLO N°3


Quant au 7ème commandement -ne pas voler- moi qui me jugeais honnête, le Seigneur me fit voir que la nourriture était gaspillée dans ma maison pendant que le reste du monde souffrait de la faim. Il me dit : ‘J’avais faim et regarde ce que tu as fait avec ce que je t’ai donné ; comme tu as gaspillé ! J’avais froid et vois comment tu étais esclave de la mode et des apparences, jetant tant d’argent dans des régimes pour maigrir. De ton corps, tu en as fait un dieu !’ Il me fit comprendre que j’avais ma part de culpabilité dans la pauvreté de mon pays. Il me montra aussi que chaque fois que je critiquais quelqu’un, je lui volais son honneur. Il aurait été plus facile pour moi de voler de l’argent, car l’argent, on peut toujours le restituer, mais la réputation !... De plus je dérobais à mes enfants la grâce d’avoir une maman tendre et pleine d’amour. J’abandonnais mes enfants pour aller dans le monde, je les laissais devant la télévision, l’ordinateur et les jeux vidéo ; et pour me donner bonne conscience, je leur achetais des vêtements de marque. Comme, c’est horrible ! Quel chagrin immense !

Dans le Livre de Vie, l’on voit tout comme dans un film, Mes enfants disaient : ‘Espérons que Maman ne rentre pas trop tôt et qu’il y aura des embouteillages car elle est agaçante et râleuse’. En fait, je leur avais volé leur mère, je leur avais volé la paix que j’étais censée apporter à mon foyer. Je ne leur avais pas enseigné l’amour de Dieu ni l’amour du prochain. C’est simple : si je n’aime pas mes frères, je n’ai rien à voir avec le Seigneur, si je n’ai pas de compassion, je n’ai rien à voir avec Lui non plus. Maintenant je parlerai des faux témoignages et du mensonge car j’étais devenue une experte en la matière. Il n’y a pas de mensonges innocents, tous viennent de Satan qui est leur père. Les fautes que j’ai commises par la langue étaient vraiment épouvantables. J’ai vu combien j’avais blessé par ma langue. Chaque fois que je cancanais, que je me moquais de quelqu’un ou lui attribuais un surnom dévalorisant, je blessais cette personne. Comme un surnom peut blesser. Je pouvais complexer une femme en l’appelant : ‘la grosse’...

Au cours de ce jugement sur les dix commandements, l’on me montra que toutes mes fautes avaient pour cause la convoitise, ce mauvais désir. Je me suis toujours vue heureuse avec beaucoup d’argent. Et l’argent devint une obsession. C’est vraiment triste, car pour mon âme les moments les plus terribles avaient été ceux où J’avais disposé de beaucoup d’argent. J’avais même pensé au suicide. J’avais tant d’argent, et je me trouvais seule, vide, amère et frustrée. Cette obsession de l’argent me détourna du Seigneur et fit que je m’échappais de ses mains.

Après l’examen des dix commandements, le Livre de Vie me fut montré. Je voudrais avoir les mots adéquats pour le décrire. Mon Livre de Vie commença lorsque les cellules de mes parents s’unirent. Presque immédiatement, il y eut une étincelle, une magnifique explosion et une âme était ainsi formée, la mienne, créée par les mains de Dieu, notre Père, un Dieu si bon ! C’est vraiment merveilleux ! Il veille sur nous 24h sur 24. Son amour était mon châtiment, car il ne regardait pas mon corps charnel mais mon âme et il voyait combien je m’éloignais du salut.

Je voudrais aussi vous dire à quel point j’étais hypocrite ! Je disais à une amie : ‘Tu es ravissante dans cette robe, elle te va si bien !’ Mais je pensais en moi-même : ce vêtement est grotesque, et elle se prend pour une reine ! Dans le Livre de Vie, tout apparaît exactement tel qu’il a été pensé, l’on voit aussi l’environnement intérieur de l’âme. Tous mes mensonges étaient exposés et chacun pouvait les voir.

Je faisais souvent l’école buissonnière, car maman ne me permettait pas d’aller là ou moi je voulais. Par exemple, je lui mentais au sujet d’un travail de recherche que je devais faire à la bibliothèque de l’université et en fait, j’allais voir au même moment un film porno ou boire une bière dans un bar avec des amis. Quand je pense que Maman a vu défiler ma vie et que rien ne lui a échappé !

Le Livre de la Vie est vraiment très beau. Ma mère avait l’habitude de glisser dans mon panier, des bananes pour mon déjeuner, de la pâte de guava ainsi que du lait car, dans mon enfance, nous étions très pauvres. Il m’arrivait de manger les bananes et de jeter les peaux par terre sans me soucier que l’on pouvait glisser dessus et se blesser. Le Seigneur me montra comment une personne glissa sur l’une de mes peaux de bananes ; j’aurais pu la tuer par mon manque de compassion.

La seule fois de ma vie que je fis une vraie confession avec regret et repentance, fut lorsqu’une femme me rendit 4500 pesos de trop dans une épicerie de Bogota. Mon père nous avait appris l’honnêteté. En allant au travail, tandis que je conduisais, je me rendis compte de l’erreur. ‘Cette idiote m’a donné 4500 pesos de trop et maintenant je dois retourner à son magasin’, me dis-je. Il y avait un embouteillage énorme, et je décidai de ne pas faire demi-tour. Mais la blessure demeura en moi et j’allais me confesser le dimanche suivant en m’accusant d’avoir volé ces 4500 pesos faute de les avoir restitués. Je n’ai pas prêté attention aux paroles du confesseur. Mais savez-vous ce que le Seigneur me dit ? ‘Tu n’as pas compensé ce manque de charité. Pour toi, ce n’était que de l’argent de poche, mais pour cette femme qui ne gagnait que le minimum, cette somme représentait l’équivalent de trois jours de nourriture’. Le Seigneur me montra combien elle en souffrit, se privant durant plusieurs jours ainsi que ses deux petits qui eurent faim.

Ensuite le Seigneur me posa la question suivante : ‘Quels trésors spirituels apportes-tu ?’ Des trésors spirituels ? Mes mains sont vides ! ‘A quoi cela te sert-il, ajouta-t-il, de posséder deux appartements, des maisons et des bureaux si tu ne peux même pas m’en apporter ne serait-ce qu’un peu de poussière ? Et tu croyais que tu avais réussi ? Qu’as-tu donc fait des talents que je t’ai donnés ? Tu avais une mission : cette mission, c’était de défendre le Royaume de l’Amour, le Royaume de Dieu’. Oui, j’avais oublié que j’avais une âme ; aussi comment pouvais-je me souvenir que j’avais des talents ; tout ce bien que je n’ai pas su faire a blessé le Seigneur. Le Seigneur me parla encore du manque d’amour et de compassion. Il me parla également de ma mort spirituelle. Sur terre, j’étais vivante, mais en réalité j’étais morte. Si vous pouviez voir ce qu’est la mort spirituelle* C’est comme une âme haineuse, une âme terriblement amère et dégoûtée de tout, remplie de péchés et qui blesse tout le monde. Je voyais mon âme qui, extérieurement, était bien habillée et sentait bon mais intérieurement c’était une vraie puanteur et mon âme habitait les profondeurs de l’abîme. Ce n’est pas étonnant si j’étais aigrie et dépressive. Et le Seigneur me dit : *Ta mort spirituelle a commencé lorsque tu as cessé d’être sensible à ton prochain. Je t’avertissais en te montrant leur détresse. Lorsque tu voyais des reportages, des meurtres, des enlèvements, la situation des réfugiés, tu disais : ‘Pauvres gens, comme c’est triste’. Mais en réalité, tu n’avais pas mal pour eux, tu ne ressentais rien dans ton cœur. Le péché a changé ton cœur en pierre’.

Vous ne pouvez imaginer l’immensité de mon chagrin lorsque mon Livre de Vie se referma. J’avais de la peine pour Dieu, mon Père, de m’être comportée de la sorte car, en dépit de tous mes péchés, de ma saleté, de toutes mes indifférences et de mes sentiments horribles, le Seigneur a cherché à m’atteindre jusqu’au bout. Il m’a envoyé des personnes qui ont eu une bonne influence sur moi. Il m’a protégée jusqu’à la fin. Dieu mendie notre conversion !

Bien entendu, je ne pouvais pas le blâmer de me condamner. De mon propre gré, j’ai choisi mon père, Satan, au lieu de Dieu. Lorsque le Livre de la Vie se referma, je remarquais que je me dirigeais vers un puits au fond duquel il y avait une trappe. Tandis que je descendais là-dedans, je commençais à appeler tous les Saints du Ciel pour me sauver. Vous n’avez pas idée de tous les noms de Saints qui me revinrent à l’esprit, moi qui étais une mauvaise catholique ! J’appelais St Isidore ou St François d’Assise, et lorsque ma liste s’épuisa, le silence s’installa. J’éprouvais alors un grand vide et une peine profonde.

Je pensais que tout le monde sur terre croyait que j’étais morte en odeur de sainteté, peut-être s’attendaient-ils même à demander mon intercession ! Et regardez où j’atterrissais ! Je levais les yeux et mon regard croisa celui de ma mère. Avec une intense douleur, je criais vers elle : ‘Maman, comme j’ai honte ! J’ai été condamnée. Maman, là où je vais, je ne te reverrai plus jamais !’

À ce moment, une grâce magnifique lui fut accordée. Elle se tenait sans bouger mais ses doigts se mirent à pointer vers le haut. Deux écailles se détachèrent douloureusement de mes yeux : l’aveuglement spirituel. Je revis alors en un instant ma vie passée, lorsqu’un de mes patients me dit une fois : ‘Docteur, vous êtes très matérialiste, et un jour vous aurez besoin de ceci : en cas de danger imminent, demandez à Jésus-Christ de vous couvrir de son Sang, parce que jamais Il ne vous abandonnera. Il a payé le prix du Sang pour vous’.

Avec une honte immense, je me mis à sangloter : ‘Seigneur Jésus, ayez pitié de moi ! Pardonnez-moi, donnez-moi une seconde chance !’.

Et le plus beau moment de ma vie se présenta alors à moi, il n’y a pas de mots pour le décrire. Jésus vint et me tira du puits. Il me souleva et toutes ces horribles créatures s’aplatirent au sol. Quand il me déposa, il me dit avec tout son amour : ‘Tu vas retourner sur terre, je te donne une seconde chance’. Mais il précisa que ce n’était pas à cause des prières de ma famille. ‘Il est juste de leur part d’implorer pour toi. C’est grâce à l’intercession de tous ceux qui te sont étrangers et qui ont pleuré, prié et élevé leur cœur avec un profond amour pour toi’.

Et je vis beaucoup de petites lumières s’allumer, telles des petites flammes d’amour. Je vis des personnes qui priaient pour moi. Mais il y avait une flamme beaucoup plus grande, c’était celle qui me donnait le plus de lumière et de laquelle jaillissait le plus d’amour. J’essayais de distinguer qui était cette personne. Le Seigneur me dit : ‘Celui qui t’aime tant, ne te connaît même pas’. Il m’expliqua que cet homme avait lu une coupure de presse de la veille. C’était un pauvre paysan qui habitait au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta (au Nord-Est de la Colombie). Ce pauvre homme était allé en ville acheter du sucre de canne. Le sucre avait été emballé dans du papier journal et il avait ma photo, toute brûlée que j’étais. Lorsque l’homme me vit ainsi, sans même avoir lu l’article en entier, il tomba à genoux et commença à sangloter avec un profond amour. Il dit : ‘Seigneur Dieu, ayez pitié de ma petite sœur. Seigneur, sauvez-la. Si vous la sauvez, je vous promets que j’irai en pèlerinage au Sanctuaire de Buga (qui se trouve dans le Sud-Ouest de la Colombie). Mais je vous en prie, sauvez-la’.

Imaginez ce pauvre homme, il ne se plaignait pas d'avoir faim, il avait une grande capacité d’amour car il s’offrait de traverser toute une région pour quelqu’un qu’il ne connaissait même pas Et le Seigneur me dit : ‘C’est cela aimer son prochain’. Et il ajouta : ‘Tu vas repartir (sur terre) et tu donneras ton témoignage non pas mille fois, mais mille fois mille fois, Et malheur à ceux qui ne changeront pas après avoir entendu ton témoignage, car ils seront jugés plus sévèrement, comme toi lorsque tu reviendras ici un jour ; de même pour mes oints, les prêtres, car il n’est pire sourd que celui qui refuse d’entendre !’

Ce témoignage, mes frères et sœurs, n’est pas une menace. Le Seigneur n’a pas besoin de nous menacer. C’est une chance qui se présente à vous, et, Dieu merci, j’ai vécu ce qu’il m’a fallu vivre ! Lorsque chacun d’entre vous mourra et que son Livre de Vie s’ouvrira devant lui, vous verrez tout cela comme moi je l’ai vu. Et nous nous verrons tous comme nous sommes, la seule différence c’est que nous ressentirons nos pensées en la présence de Dieu ; le plus beau c’est que le Seigneur sera face à chacun de nous, mendiant toujours notre conversion afin que nous devenions une nouvelle créature avec Lui car, sans Lui, nous ne pouvons rien faire.

 

Que le Seigneur vous bénisse tous abondamment !

Gloire à Dieu  !

Gloire à Notre Seigneur Jésus-Christ !

 

* La mort spirituelle, c’est la perte de l’état de grâce.

Publié dans Témoignages

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