Carême 2010 – 10
10ème jour : samedi 27 février
Elle court, elle court, la rumeur
(Sur l’air de Il court, il court, le furet»)
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Hommes politiques, psychanalystes, journalistes se succèdent pour tenter d’éclairer le mécanisme de la rumeur.
La rumeur, ça fonctionne comme un conte de fées. Plus c’est gros, plus ça marche
Pour un fait avéré on avance des raisons non probantes ; à des circonstances banales on cherche des explications. On parle, on raconte pour le plaisir ou pour faire du mal.
L’un dira deux mots qui éveilleront la suspicion. L’autre ajoutera quelques détails avec délectation. Le tout fera une histoire vraie. De murmure en murmure, la rumeur se répand dans l’opinion.
Les qu’en dira-t-on n’ont pas leur place dans la bouche des chrétiens. Celui qui ne sait pas, qu’il se taise ! Celui qui sait qu'il va faire du tort, qu’il se taise ! Même si la chose est vraie, toute vérité n’est pas bonne à dire.
De quel droit serions-nous les juges de nos frères ? Le seul commandement que nous donne l’Evangile est celui d’aimer. Tenons notre langue, si ce n'est pour dire le bien et le chanter : « Elle court, elle court, la nouvelle, la nouvelle que Dieu nous aime. »
Prière :
Seigneur, apprends-moi à tenir ma langue. Fais qu’avec elle, je chante ta gloire, uni(e) à tous mes frères !