La Transfiguration sur le Mont Thabor – 06 Août 2013

Publié le par monSeigneur et monDieu

 

 

Transfiguration dès la première ligne nous dit que Jésus était au courant de ce qui allait arriver, annonçant sa passion et sa mort, et surtout qu'il montre et parle aux disciples de sa célébration.

Jésus, personne n'est obligé de porter la croix. Jésus sciemment et volontairement, est libre de prendre la croix comme Dieu en chair et en os il a voulu vaincre le mal menaçant cet homme, son choisi. Cela nous enseigne que le mal ne doit pas être interprété, il faut le vaincre. Il a dit: Je donne ma vie pour la reprendre. Non, vous ne la prenez pas, mais je le fais de mon propre gré. J'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre. (Jean 10,17) 

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La Transfiguration est racontée dans les trois évangiles synoptiques : Matthieu, Marc et Luc. Jean n’en parle pas. Pierre, dans son épître que vous venez d’entendre, rappelle en témoin la Transfiguration. Pour nous chrétiens, il est intéressant de constater que les trois évangiles n'en témoignent pas exactement de la même manière.

 

Ce sont précisément ces contradictions apparentes qui prouvent la véracité de l’Église ; car si elle était semblable aux journaux, aux livres, aux faux prophètes, aux sciences, si elle n’était pas véridique et prudente avec les textes sacrés, dès les premiers siècles, elle aurait certainement arrangé les textes qui peuvent troubler. Non, humble et fidèle servante de Dieu, l’Église a gardé les évangiles, en sauvegardant leurs contradictions.

 

Elle ne l’a pas fait seulement par fidélité, mais pour obliger les êtres à lire les Écritures, non selon la lettre, mais selon l’esprit, à ne pas s’arrêter trop rapidement mais à creuser, à pénétrer en elles, à écouter attentivement, à scruter les profondeurs de l’enseignement du Christ. Les trois évangiles de la Transfiguration se complètent l’un l’autre.

 

 

 

 

La Passion de Jésus de son exode, à son Soleil dont la réalisation se produit sur la Croix.

C'est de ce dont il s’agit dans l’échange lors de la Transfiguration fait avec Elie et Moïse quand dans la gloire ils évoquaient avec lui, de son départ qui doit s’accomplir à Jérusalem doit. (Luc 9,13) Jésus le savait: Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde. Je quitte le monde et je m’en vais vers le Père. (IV 16,28) juste avant la transfiguration de Jésus a expliqué à ses disciples : Le temps est venu pour que le Fils de l'homme soit glorifié. (Jn 12, 23-26). Si les disciples n'étaient pas au courant de ce qui se passait, une voix venue du Ciel le leur a confirmé: "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur ! Ecoutez-le! (Mt 17:1-5)

Aujourd'hui, alors de réfléchir sur tous les événements et en écoutant les paroles du Père aux disciples choisis sur la montagne, révèle clairement la continuité éternelle de l'écoulement du temps. Vivre dans le temps cela signifie être bénis de possibilités illimitées et inimaginables. Celui qui nous a créés par Qui nous avons été rachetés. Sa transformation devrait être notre transformation, ses célébrations nos célébrations, parce qu'Il est dans ce monde. Jésus n'a jamais demandé à quiconque tout comme Lui, de porter sur ses épaules la croix de toute l'humanité, mais à chaque appel de prendre sa croix et de Le suivre. Ne pas se précipiter devant de lui, mais de Le suivre. (Mc 8,34, Mt 16,24). La Croix peut être évitée, supportée, et nous pouvons embrasser la croix.

Nous ne pouvons pas lui échapper, c'est sûr. Si vous l'évitez, vous vivez dans la crainte de ne pas y arriver. Si vous la supportez juste, vous pouvez devenir amers. Si nous l’acceptons sciemment, nous allons découvrir très vite la joie et la fécondité, alors nous pourrons comprendre le Seigneur Jésus quand il dit : « Ma vie, nul ne la prend, mais c'est Moi qui la donne  ...! (Jn 10, 18.) la différence serait visible et sensible. La Sainte Mère du Seigneur, n’a de cesse de nous dire: Chers enfants, ouvrez-vous à Dieu et donnez lui toutes vos difficultés et vos croix, pour que Dieu puisse tout transformer en joie. Le Seigneur tout comme sur la montagne de la Transfiguration, s’adresse à nous, en tant que disciples, nous touche et dit à chacun de nous doucement: Lève-toi, et n'aie pas peur!

« De la nuée, une voix se fait entendre : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » Tout est là. Il s'agit d'entendre. Mieux : il s'agit d’écouter la Parole, cette Parole incarnée qui vivifie mais qui dérange. Écouter cette Parole et la mettre en pratique nous coûte car elle signifie : renoncer, aimer, pardonner. «  Écouter » signifie prendre au sérieux les Béatitudes. Or qui a envie aujourd’hui d’entendre proclamer bienheureux les pauvres, les affamés et les souffrants ?

 

Nous sommes créés à l’image de Dieu. Saint Matthieu décrivant le Christ transfiguré, dit que « son visage prit l'éclat du soleil » (Mt 17, 2). Le visage.de Moïse quand il sortait due la tente de la Rencontre était si lumineux qu’il le dissimulait sous un voile. Quant est-il pour nous ? Quel visage offrons-nous au regard des autres? Quelle image donnons-nous de nous en tant que Chrétiens ? Que disent de nous nos actes, nos choix et nos comportements tant sociaux que religieux ?

 

A l'image du Christ, cependant nos vies sont des montées vers Jérusalem, nos vies sont des chemins de croix. l’Evangile de ce jour nous invite à le reconnaître. Pierre confesse que Jésus est le Messie, le Fils du Dieu vivant, mais l'instant d'après il s’insurge contre l’idée de sa mort : « Dieu t'en garde, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas. » La croix est au cœur de toute vie humaine. Et nous sommes tous comme Pierre, parce que nous refusons que ce chemin qui mène à Jérusalem passe par la croix avant de nous mener à la gloire. Nous refusons  de suivre ce chemin parce que nous avons peur de la croix, de la souffrance. Et pourtant nous connaissons bien la condition posée par le Seigneur : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il porte sa croix et me suive. »

Pourtant comme Pierre, nous aimerions figer dans l'éternité les moments heureux de notre vie... Avec lui nous sommes tentés de dire : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes » à ce moment où nous contemplons Jésus dans sa gloire, et non lorsque nous le voyons suspendu à la croix ou fléchissant sous le poids de nos péchés. Jésus a eu son heure, nous aurons notre heure nous aussi. Les événements qui se succèdent dans nos vies, nous aident à comprendre que nous ne pouvons pas faire l'économie de la croix: ces instants où toutes nos assurances sautent et où il ne nous reste que la foi.

 

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Publié dans Religion

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