Que sera l’utilité des choses de cette terre quand nous passerons dans l’autre monde ?

Publié le par monSeigneur et monDieu

L’amour humain hors cadre divin ne peut tendre à cela (l’épanouissement spirituel chrétien) puisque entaché par le péché de chair. Il ne peut procurer que des jouissances de ce monde fini.

 

Prière :

Seigneur Jésus, fait que nous désirions le ciel de tout notre cœur.

Fais que nous soyons remplis d’impatience d’y être avec TOI pour TOUJOURS.

Aide-nous à y voir le prix pour lequel renoncer par Ta Grâce, surtout quand cela nous est particulièrement difficile, à TOUT LE RESTE.

Seigneur, accorde-nous donc la grâce de désirer ardemment le ciel.

 

Que sera l’utilité des choses de cette terre quand nous passerons dans l’autre monde ? 

 

Matthieu 6, 21 Car où est ton trésor, là sera aussi ton cœur.

Les choses de cette terre, aussi bonnes soient-elles, de quelle utilité nous seront-elles quand nous passerons dans l’autre monde ?

Il est difficile de surmonter l’attraction des plaisirs de ce monde sur nous et dans ces attirances il faut y inclure notre affectif et la difficulté de nous sortir de toutes ces « choses » que nous considérons comme indicateurs de notre réussite et/ou nécessaires à notre épanouissement personnel.

Deux questions que nous devrions nous poser : Quel est le but de notre vie terrestre ?  Quelle est notre finalité dernière ?

 

Les trésors dans le ciel sont éternels, ils durent pour toujours. Pourtant nous les ignorons souvent eux qui sont infiniment plus précieux et salutaires que les trésors terrestres. Peut-être est-ce parce que nous ne pouvons ni les voir ni les toucher ? Ou est-ce parce que nous ne pouvons pas imaginer la grandeur de ce qui nous attend au ciel ?

 

Notre Dame dans les messages du brésil ne cesse de nous dire que nos yeux verrons ce que l’œil humain n’a jusqu’alors jamais contemplé. Se faisant Elle nous rappelle comme tout ce qu’Elle nous dit que ce qui est déjà écrit dans la Bible : «  Ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu. » (1 Corinthiens 2, 9)

 

Pour trouver le trésor sur lequel va reposer toute notre vie, il nous est demandé de tout abandonner. Jésus lui donne le nom de Royaume des cieux. Il n'est pourtant pas  que dans  le ciel, sinon nous devrions attendre de nous y rendre pour tendre vers lui. Or Jésus ne cesse de nous convier à faire notre choix dès ici bas car après il sera trop tard, alors où donc se trouve cette perle pour laquelle l’homme va vendre tout ce qu’il possède afin de pouvoir acheter la terre dans laquelle elle est enfouie ?

Ce Trésor est au fond de nous-mêmes !

Encore faut il que nous acceptions de tout « vendre » pour le posséder.

Ce tout à vendre a certes du prix à mes yeux, mais en a t’il plus que ce trésor désiré ? Là est la question et c’est à chacun d’y répondre individuellement.

 

Nous pouvons faire le choix de prioriser le visible et l’actuel, sans nous poser de questions et ainsi notre choix de vie est claire. Cependant nous pouvons faire le choix de Dieu quand bien même cela peut humainement nous sembler insurmontable et devoir alors solliciter Sa Grâce pour surmonter toutes les difficultés afférentes.

 

Mais pourquoi alors qu’Il le qualifie de Royaume « des cieux » Jésus le situe au fond de nous ?

Et pourquoi nous invite t’il à aller dans le secret de notre »chambre » pour chercher ce Royaume ?

C’est parce que ce n’est qu’à partir de nous-mêmes que nous pourrons commencer à le comprendre. Jésus nous propose de faire un effort pour découvrir qu’il y a en nous la capacité nécessaire pour vivre en étroite intimité avec Dieu.

 

Jésus en s’en allant a dit à ses apôtres qu’Il leur enverrait L’Esprit et c’est ce même Esprit que Jésus met en nous lors de notre Baptême et continue à souffler sur nous, qui nous pousse à découvrir que le secret le plus profond de notre vie est dans la découverte de notre vie intérieure. Il y a en nous des richesses tellement importantes qu’il est inutile d’en cherche d’autres ailleurs. Notre capacité à rencontrer Dieu est à l’intérieur de nous-mêmes.

 

Cette capacité  de découvrir notre Seigneur au fond de nous-mêmes est un don de Dieu. C’est le don de Son amour.

 

 

 

L’Amour de Dieu pour les hommes est absolu. Dieu ne veut pas d’obstacles entre Lui et nous, il les écarte.

Il nous dit «  apprenez de moi que je suis un Dieu jaloux »

Peut on ramener cela à notre jalousie humaine ?

Non car Dieu est notre Créateur qui a par Son Fils Jésus (humain en tout sauf le péché) a accepté  de payer le prix fort de notre Salut que nous avait ravi l’ennemi. Aussi Dieu manifeste Son droit sur Sa créature en lui mandant de ne pas comme par le passé accorder du crédit à l’ennemi.

Dieu nous demande de Le laisser combattre ce péché qui est en nous. Car aucun péché ne peut résister à la présence du Seigneur.

 

Si nous acceptons Dieu fera tout pour nous ramener à Lui car notre âme a besoin de Sa présence pour s’épanouir, l’absence de Dieu lui est insupportable et provoque pour nous une souffrance indicible qui à elle seule est déjà une sorte d’enfer, mais ce dernier ne se limite pas qu’à cela. Et c’est parce que Dieu mieux que tout autre le sait, Lui qui nous a créé, qu’Il fera tout pour nous ravir à la mort éternelle. Mais cependant une limite qu’Il nous a concédée s’impose à Lui : notre liberté (même si la communion des saints peut agir comme une sorte de bémol)

 

L’amour entre créatures humaines est une faible représentation de cet Amour que Dieu porte à Sa créature.

Certes l’amour nous pousse à désirer jouir de la présence de l’autre et à vouloir partager son existence. Quand cet amour partagé s’accomplit dans le cadre divin, il renforcer mutuellement les époux et les aide ainsi que la famille constituée à s’épanouir, chacun veillant et étant garant de la recherche de la plénitude spirituelle de l’autre qui ne peut se faire qu’en Dieu. Les époux s’entraident dans leur quête intérieure du Royaume qui à terme conduit au Royaume d’éternité de Dieu.

L’amour humain hors cadre divin ne peut tendre à cela puisque entaché par le péché de chair. Il ne peut procurer que des jouissances de ce monde fini.

Le couple s’il recherche l’intimité avec Dieu est tôt ou tard confronté à un dilemme existentiel qu’il devra résoudre au prix d’énormes souffrances. En effet là se pose une grande question : Est-ce aimer l’autre que de l’aider à se perdre éternellement et en se perdant soi même ? L’individu étant libre de ses choix, est aussi confronté à leurs conséquences heureuses ou malheureuses. La prière et le soutien des frères peuvent lui être salutaires et sont fortement recommandés, mais même en qualité de cyrénéen personne ne peut porter la croix d’un autre pour lui.

 

Mais rien n’est impossible à celui qui met sa confiance dans le Seigneur, aussi un certain nombre de couples hors cadre divin ont pu parvenir à revenir à Dieu. J’en connais personnellement puisque cela m’arrive parfois de me joindre à un groupe de prières hybride, c.à.d. qu’y participent des célibataires, des mariés, des divorcés, des concubins, des divorcés remariés, nous prions ensemble en espérant bien pour chacun un retour si besoin aux Commandements Divins, qui sont clairement intégrés par chacun, mais aucun des participants n’est là pour enfoncer ou contraindre l’autre à quoi que ce soit, cependant la Parole de Dieu n’est nullement falsifiée, ni « agrémentée à la sauce péché » pour satisfaire les uns les autres. Cela se passe dans le plus grand respect et avec convivialité. Aussi je reviendrai une autre fois (car j’ai du intervenir, mais ai fort à faire) sur ces couples hors cadre divin qui ont pu parvenir à revenir à Dieu.

 

Hier soir  j'ai entendu un prêtre lors d'une prière auprès d'une défunte préciser que c'est de son vivant que chacun doit tendre vers le ciel pour qu'au moment du passage la grâce nous en facilite l'acces. Par ailleurs comme il est souhaitable de donner quand il s’agit de la Parole tout ce qui permet de la comprendre, je vais clore avec :

Jean 8, 7 Comme ils persistaient à l'interroger, il se redressa et leur dit: "Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre!"

Jean 8, 10 Alors, se redressant, Jésus lui dit: "Femme, où sont-ils? Personne ne t'a condamnée?"

Jean 8, 11 Elle dit: "Personne, Seigneur." Alors Jésus dit: "Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus."

Jésus combat l’injustice (qui est péché) mais ne cautionne nullement le péché de la femme, Sa recommandation finale est une invitation miséricordieuse à y mettre un terme et non comme j’ai pu le voir (alors que je recherchais les référence de cette parole) sur un site d’église réformée, un pardon sans condition montrant que Dieu se fiche au fond de notre péché. Le péché est la mort de l’être et a valu que Jésus en paye le prix pour nous en délivrer, donc ….

 

 

J’ai répondu à partir des commentaires, mais en allant à l’article je vois la conclusion suivante

 

Il existe de nombreuses associations et groupes spirituels destinés à aider nos frères divorcés, remariés ou non, en difficulté.
Sans pouvoir cautionner le péché, nous nous devons de ne point les couper des communautés  ecclésiales, où nourris par la Parole et par Grâce divine, ils trouveront la force pour faire partie des
"eunuques" volontaires dont Jésus parlait : Matthieu 19, 12 Il y a, en effet, des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l'action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Qui peut comprendre, qu'il comprenne!".

 

donc je m’interroge sur l’attente du premier commentateur ?

S'il vous plait, par la grâce de l'Evangile, arrêtez de jeter inutilement des pierres aux divorcés. Accorder leur réellement votre pardon votre sympathie et accueillez les !

 

Si c’est d’être accueilli comme je le vois faire pour tous les gens autour de moi au sein de l’Église sans distinction de leur état, cela me semble justifié et si tel n’est pas le cas priez pour vos frères qui ne vous prodiguent pas l’Amour du Christ.

En fait de pardon c’est Celui de Dieu qu’il faut rechercher et ne peut l’obtenir que le pécheur repenti, est-ce votre cas ? je n’en ai pas l’impression, du moins pour le moment. Si vous souffrez de ne point pouvoir communier, c’est que quelque part l’intimité avec Jésus vous manque, mais vous n’êtes pas encore prêt à lever ce qui cause barrage. Par ailleurs dans un couple on est deux, donc cela nécessite une démarche commune. Autour de vous doivent exister des associations d’aide aux divorcés remariés ou non, mettez-vous en contact. Mais votre choix de vie est personnel car vous seul aurez à en répondre lors de votre jugement, il en est ainsi pour chacun de nous chrétiens ou pas. Dieu seul est juge et connaît ce qui est dans le secret de l’être.

Quant à : vivre son commandement d'Amour.

Mais c'est difficile de vivre ce commandement lorsque sans cesse on vous renvoie cette image du pécheur qui n'a qu'un geste à faire : abandonner sa nouvelle épouse pour laisser son strapontin au fond de l'église et loin de la table eucharistique afin de retrouver sa place pleine et entière dans l'Eglise, peuple de Dieu.

 

Le commandement d’Amour de Dieu que je connaisse c’est :

1 – Tu aimera et honoreras ton Seigneur Dieu plus que tout, donc primauté - l’Amour envers Dieu prime sur toutes autres relations pouvant exister….

Personne n’est en droit de vous demander d’opérer un choix qui n’est point vôtre, car c’est du ressort de votre liberté, il en est ainsi pour tout pécheur..

J’espère que c’est vous qui jouer avec les mots pour votre histoire de strapontin… car là on est en plein roman misérabiliste….

Les divorcés remariés que je connais dans ma paroisse, se mettent là où ils le désirent et participent à tout l’office, mais comme ils se confessent sans pouvoir obtenir l’absolution, ils ne peuvent recevoir la Communion, ce qui est normal et ils seraient les premiers horrifiés si d’aventure quelqu’un les y conviait. Votre réflexion laisserait-elle à entendre que vous devriez y être convié ?

J’espère bien que non, vous qui citez la parole n’ignorez pas ce qu’en dit Saint Paul.

Personne n’a le droit de juger quiconque, mais nous le faisons tous, même vous dans votre propos. Si nous en somme conscients nous devons le confesser.

Certes, mais il est de notre responsabilité à tout Chrétien de dire à son frère qu’il agit mal…libre à lui de nous écouter ou pas.

Si nous ne devons pas condamner, car cela nécessite d’avoir au préalable « juger » ce qui est un attribut de Dieu, nous ne sommes pas autorisés à cautionner le péché de quiconque, à moins d’en vouloir en devenir solidaire, là aussi c’est un choix personnel de chacun, mais voici la ligne directrice de ce blog : Aucun rejet du frère mais aucun plébiscite de son péché….

  

Publié dans Mots du blogueur

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M
<br /> Au sujet du divorce: Relire attentivement Matthieu ( question sur le divorce )<br /> " une exception est prévue en cas de prostitution " c'est à dire si la femme trompe son mari. Le texte grec traduit en hébreu comme: problème sexuel.<br /> L'église a préféré institué le tribunal de la Rote pour l'annulation du mariage.<br /> Mais ce recours est très difficile et PAYANT, réservé aux riches et puissants !<br /> Les enfants nés sont souvent traumatisés par cette procédure Vaticane.<br /> <br /> <br />
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