Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu par la Fille du Oui à Jésus - 08 10 2011- Matin (FIN))

Publié le par monSeigneur et monDieu

 

Dieu, lui, il nourrit, il donne à manger. Lorsqu'il a multiplié les poissons, lorsqu'il a multiplié le pain, c'était un prélude sur sa vie : il était pour se multiplier, il était pour devenir une nourriture pour tous les enfants de Dieu. Dieu donnait son Corps et son Corps se multipliait. C'est ce qui se passe à la Communion. Nous recevons Jésus, les enfants de Dieu reçoivent Jésus, ce qui les maintient devant leur vie. Oui, ils ne vont pas à la messe, mais ils disent : 'Merci, maman. Merci, papa'. Oui, ils ne vont pas vers les sacrements : « 'Oh! je volerai pas ça, cette personne-là en a besoin; oh ! je vais faire mon ouvrage, je suis payé pour ça; oh! je conduis, oh! il faut que je fasse attention, il y a un stop; tiens, il pleut dehors, je vais mettre mon imperméable, je vais prendre soin de moi ». Qui est la Vie ? Eux ou Dieu ? Dieu.

 

(Suite)

 

Voilà pourquoi nous devons aller communier, avancer, obéir, s'abandonner entre les mains de Dieu pour l'Église. Nous devons vivre comme Dieu a vécu sur la terre : notre Dieu, Jésus, le Fils bien-aimé du Père, qui s'est donné et qui a nourri les enfants de son Père. Où il y a la division, vivons en union; là où il y a la colère, vivons dans le pardon; où il y a le jugement, vivons la miséricorde de Dieu; là où il y a la pauvreté, dépouillons-nous pour les couvrir d'amour. C'est ce que Dieu, le Fils bien-aimé du Père, a vécu sur la terre et c'est ce qu'il nous donne à chaque instant à sa sainte, sainte, sainte Eucharistie. C'est à Jésus, l'Eucharistie, ce n'est pas à nous, mais c'est pour nous. 

Nous devons tout à Dieu et Maman, l'Immaculée-Conception, Notre-Dame des Nations, la Reine des Cœurs, elle, elle nous guide vers notre Dieu, notre seul Dieu. Lorsque nous prenons conscience que Dieu prend soin, que Dieu nourrit le monde entier, nous prenons conscience que nos enfants sont nourris. Il en a fallu des années pour qu'on comprenne ça, n'est-ce pas? Il a fallu recommencer souvent : je te les donne, Seigneur, je te les donne. N'est-ce pas Lucie? 

R. Oui. 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Combien d'années, Lucie, à donner tes fils?

R. Ça fait combien d'années qu'on a appris à donner? Ils sont là aujourd'hui.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ils sont là ? Les quatre ? Et même ta fille ? Je la vois. Et nous avons notre grand Dominique! Il est demeuré le même, hein, Lucie ? Mais sans la blessure qu'on lui avait fait connaître.

Abandonner ses enfants, c'est découvrir la puissance de Dieu qu'il a sur nos enfants, parce que Dominique n'a plus le goût de sa drogue. Et c'est dès l'instant où Dieu a mis dans son cœur la présence de Dominique, c'est toi qui es entré en toi cette journée-là. D'autres aussi, d'autres jeunes aussi ont senti leur présence dans leur vie. Est-ce qu'il faut faire confiance en notre Dieu qui va prendre soin de nos enfants? (R : Oui.) Ah! Ils vont demeurer les mêmes, là! Nous aussi, on va demeurer tels que nous sommes, car Dieu nous a donné des dons et nous allons les faire fructifier.

Dieu nous fait comprendre qu'après que nous soyons entrés en nous, il va nous faire ressentir quoi ? La paix. Lorsque ce Vent soufflera sur nous dans les jours… – Seigneur, c'est pas facile!... on veut bien se mettre les deux pieds dans l'eau, mais lorsqu'il nous dit « au complet » – lorsqu'il nous dit que dans quelques jours, nous allons, par la puissance de Dieu, être dans un souffle doux, hein, nous allons entrer en nous et une grande paix se fera ressentir en nous. Pourquoi avons-nous besoin de savoir que : ah, c'est le Saint-Esprit qui nous fait entrer en nous; ah, on est dans une paix ? Pourquoi avons-nous besoin de savoir cela ? Pourquoi le Saint-Esprit nous fait vivre cela ? Cette connaissance nous est nécessaire.

Avec quoi allons-nous pénétrer notre intérieur? Avec notre volonté humaine. Notre volonté humaine, est-elle pour nous ou contre nous? Elle est contre nous : « C'est pas grave que tu regardes la télévision. Bien, voyons donc, voir si Dieu fait pas passer des émissions à la télévision pour toi, voyons donc, crois donc pas à ça! L'internet, c'est bon, tu vas même voir la Fille du Oui à Jésus! Le téléphone, eh bien, sers-toi s'en! Comme ça, ils vont savoir plus vite ce qui va se passer! » Voilà la volonté humaine, elle se laisse manipuler par les tentateurs. La volonté humaine est contre nous. Nous tombons toujours à cause de la volonté humaine qui écoute les tentateurs.

Est-ce que tous les démons seront, à ce moment-là, enchaînés au pied de la Croix ? Seulement ceux qui, en ce moment même, nous avons permis à Dieu de les envoyer au pied de la Croix. Nous serons tentés de plus en plus et pas de moins en moins. Lorsque vous qui connaissez les enseignements de notre Seigneur, de notre Dieu, et qu'on se pose encore des questions : bien, faut-il que j'le dise à mes enfants? Ça va-tu être souffrant ça ? D'un coup ça n’arrive pas tout d'suite là ? Alors, nous aurons à utiliser quoi ? Nos droits d'enfants de Dieu. Je reviens toujours à notre Lucie.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lucie, as-tu utilisé ton droit d'enfant de Dieu dans les moments où tu regardais ton fils devant son écran ?

R. Ah oui!

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Elle a dit oui. Combien de fois par jour ? Cinq fois par jour, Lucie, à peu près ? J'en mets dix fois ? J'en mets encore? Souvent, souvent, souvent, souvent?

R. Toute la journée!

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Et la nuit, tu te reposais?

R. Non, jamais.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Maintenant, ici, dans la salle, pour ceux qui c'est la première fois. Levez-vous tous ceux qui, plusieurs fois par jour, donnent causes, choix et conséquences; je refuse la tentation; merci de les envoyer au pied de la Croix; merci de libérer, de guérir tout mouvement de vie malade; merci, Maman Marie, de nous combler de grâces; que la Divine Volonté arrache le mal de notre chair, qu'il la purifie pour que nous ayons la pensée, une seule pensée, celle de Dieu, afin qu'on soit nourriture? Levez-vous ceux qui disent cela, après avoir entendu Nicole en anglais, là.

Maintenant, de ceux qui sont debout, il y en a qui, à un moment donné, ont arrêté. Voulez-vous demeurer debout et vous, les autres, qui n'avez pas arrêté, assoyez-vous, s'il vous plaît. Mais ceux qui ont dit : « On arrête ça, j’suis tanné, là », alors, ceux qui ont arrêté et recommencé, restez debout. Avez-vous ressenti, lorsque vous avez arrêté de dire : causes, choix et conséquences que vous étiez dans... enfin, j'suis tranquille! Maintenant que vous avez recommencé, avez-vous vu un changement? Merci de votre loyauté.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dominique, toi, t'avais commencé, puis t'avais arrêté ?

R. Au début, j'le disais tous les jours, vraiment toute la journée, mais un moment donné, j'le disais de moins en moins, puis j'me disais : 'Ah! c'est pas grave!' Puis les journées passaient, puis c'était de plus en plus pire, j'me fâchais pour rien tandis qu'au début, quand j'me suis converti, j'étais tout le temps dans la paix. Ça fait que là, c'est le Seigneur qui a permis que je vive ça, puis je recommençais à refuser de plus en plus, mais quand t'arrêtes, tu vois vraiment une différence. Il y a des journées, la moindre petite affaire ça t'affecte tandis qu'avant tu donnais ça à Jésus puis, lui, il envoyait les tentateurs au pied de la Croix.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que vous ressentez que lorsque vous utilisez vos droits d'enfants de Dieu, la miséricorde de Dieu est avec vous ? (R : Oui.) Au début, on est tellement essoufflés qu'on ne réalise pas que la miséricorde de Dieu est là, n'est-ce pas ? Parce que lorsque ça nous revient, après même pas une seconde qu'on ait commencé et qu'à force de continuer, ça augmente au lieu de diminuer, hein, on a l'impression que c'est pire que pire. On refuse, on refuse, on donne, on donne, merci Jésus, merci Marie et on n'a pas fait la moitié de nos droits d'enfants de Dieu qu'on est bombardé. Savez-vous pourquoi? Notre chair commence à ressentir les bienfaits de la guérison et de la libération. Et comme notre chair commence à vivre ce qu'elle n'a jamais vécu auparavant, cela est tellement nouveau pour notre chair qu'elle dégage de la joie, et comme elle dégage de la joie, notre volonté humaine, elle n'est pas contente, elle ouvre des portes à ce qui était caché en nous.

Essayez de vous souvenir ce que Dieu a dit lorsqu'on entend une parole extérieure et que cette parole est contre Dieu, contre nous, contre notre prochain : elle entre en nous et elle se loge à l'intérieur de nous et là où elle se loge, qu'est-ce qu'elle fait ? Elle prend une petite place, puis là, elle cherche à se faire oublier. Lorsqu'une autre parole arrive encore et qu'elle n'est pas amour, elle aussi, elle se loge; une autre, une autre, une autre, des actions, des sentiments, ça se loge là. Alors, on devient des étrangers : on fait ce qu'on ne veut pas faire; on ressent ce qu'on ne veut pas ressentir; on porte un regard et on veut détourner ce regard et pourtant, on est incapables; notre pensée n'est pas capable de s'arrêter et de se reposer en la prière; notre conduite envers ceux qu'on aime devient une conduite contre ceux qu'on aime. Notre chair s'ajuste à la volonté humaine, elle devient donc maîtresse de nous : l'enfant de Dieu n'a plus sa place. Maintenant, c'est l'être humain, manipulé par la volonté humaine, qui vit. La vie spirituelle : en arrière, et la vie sur la terre : moi, me, je, prend les devants.

Sans s'en rendre compte, nous vivons notre désobéissance à Dieu. Subtilement, la volonté humaine, qui écoute les tentateurs, nous amène à tricoter : « Tiens, parais être un enfant bon, toujours en gardant les yeux ouverts sur ce que tu veux, et ce que tu veux, c'est faire ta volonté ». La volonté humaine ne veut pas que l'on vive dans la Divine Volonté, mais dans sa volonté. Voilà ce que nous, nous avons en nous et qui se réveille lorsque nous faisons nos droits d'enfants de Dieu : 'Penses-tu que tu es capable de vivre ça longtemps? Toujours refuser, c'est long, c'est plate, c'est fatigant, t'es pas capable de te reposer ». Ce sont des portes qui s'ouvrent à l'intérieur de nous; alors, la volonté humaine, elle qui écoute les esprits impurs, sort cette fatigue-là.

C'est ce qui se passe lorsque nous utilisons nos droits d'enfants de Dieu, sans cesse, sans cesse : « Tu veux m'éloigner de toi alors que c'est moi qui mène ta vie? Je vais te le montrer! » – « Mais voyons, j'ai une tentation, j'entends des blasphèmes! Je ne blasphème pas moi, non » – La volonté humaine fait savoir : « Tu as accepté de l'entendre à un moment donné lorsque tu ouvrais l'écran de la télévision, lorsque tu lisais les journaux, lorsque tu tendais l'oreille dans l'autobus et qu'il y avait des conversations. Tu dis ne plus vouloir de moi, la volonté humaine ? Je vais te montrer que je suis toujours là ». Voilà pourquoi à un moment donné on est épuisés, hein ? On n'ose pas trop utiliser le droit d'enfants de Dieu, parce que ça nous demande des efforts. Et Jésus nous a dit : «Ne soyez pas paresseux. Utilisez vos droits d'enfants de Dieu.»

Dieu nous a dit hier que nous étions pour nous laisser envahir de sa miséricorde et que la miséricorde serait pour nous une joie si grande qu'elle prendrait sur ses épaules notre propre jugement.

Là, nous allons nous arrêter ici.

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