Montée vers Pâques : Carême 2015 - PAS 31 - 32,
25 - 26 Mars
Prière, écoute de la Parole, conversion, partage, jeûne, avons-nous dit précédemment, font partie de ce chemin de conversion par lequel, depuis le jour de notre baptême, Jésus nous appelle à la sainteté et au bonheur.
Sainteté, sur laquelle d'ailleurs, nous avons souvent de fausses idées. Elle nous semble ne devoir concerner que des gens parfaits, irréprochables ou héroïques qui par des sacrifices et/ou des actes hautement louables parviennent au Ciel.
Des gens qui sont diamétralement différents de nous.
Qui sommes plein de défauts, de faiblesses, de contradictions.
Nous qui avons tant de mal à tenir parole et péchons quasiment en permanence.
Nous qui voulons certes suivre Jésus,mais avons du mal à demeurer longtemps fidèles.
Nous qui, si vous êtes un peu comme moi, avons vite été confrontés au fait qu'il est plus facile de glisser du mât de cocagne que d'y grimper. Et qui, de nouveau alors, avons constaté que nous ne pouvons ni contrôler, ni négocier, ni acheter ce qui donne sens à nos vies.
Pourtant, c’est chacun de nous que Dieu appelle. Car Il nous a fait et nous sommes à Lui. Les Évangiles en témoignent.
Jésus n’a pas son pareil pour rejoindre les gens dans leurs fragilités, leurs détresses, dans les tensions et les contradictions de leur vie.
Oui, Il ose aller là où nous avons mal.
Au cœur de nos souffrances, il nous ouvre un chemin de guérison, de pardon, de liberté, d'amour et de joie. Il est l’espérance pour chacun de nous. De cela je puis personnellement en témoigner et ne puis que remercier chaque jour le Seigneur
Lui et la Mère dans leurs messages, ne cessent de nous dire : Je vous aime, comme vous êtes !
Pourquoi ?
Parce qu'Ils savent que nous en doutons. Notre foi doit se vivre dans l’abandon et la confiance totale en Dieu.
Ce n'est que quand l'homme a fait cette expérience d’être aimés tel qu'il est, avec ses failles et ses blessures, qu'il se ressent profondément heureux. Et alors, il éprouve l'envie de devenir meilleur.
Le 23 mars nous avons lu cet Evangile : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre » (Jn 8, 1-11),
à la femme adultère (quand j'en parle, je suis toujours perplexe. Si je ne m'abuse, ce genre de péché se fait à deux, or nul autre protagoniste n'a semblé avoir frôlé la mort. Il y a de quoi réfléchir sur notre justice humaine qui semble fonctionner à vitesse variable), Jésus n'a fait aucun reproche, nous, nous l'aurions assommée de paroles moralisatrices. Il lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »:
« Vas et ne pèche plus ! » Il sait que l'épreuve qu'elle vient de subir, à de quoi faire réfléchir toute personne sensée ...
Pourquoi douter de cette sainteté à laquelle Jésus nous appelle ?
Alors qu'Il nous affirme : « Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 14-21)
Et aussi : «Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs » (Mt 9, 13).
Ainsi lorsque tel que nous sommes, nous acceptons de nous ouvrir à l'Amour de Dieu, nous sommes transformés et éprouvons bien vite du goût pour aimer à notre tour et faire de notre vie quelque chose qui aie du sens. Nous nous sentons appelés à nous investir dans tous les domaines de la vie : en famille, au travail, dans la cité, dans l’Eglise…
L'Évangile : « Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 14-21), s’adresse donc à chacun de nous.
La sainteté et le bonheur sont pour tous
La sainteté, c’est vraiment pour tous. C’est d’abord une question de confiance. C’est croire que le Christ nous aime de manière gratuite et inconditionnelle, tels que nous sommes.
Croyons-nous que l’amour de Dieu est assez grand pour nous aimer ainsi, pour nous pardonner et nous appeler à une vie plus belle ?
Je vous livre un court témoignage que mon amie de la Martinique vient de partager avec moi :
Un homme, dans la soixantaine s'adressant à une dame qui dans lui proposait d'acheter la neuvaine à la Divine Miséricorde, refusa, disant en avoir déjà une. Et ajouta, je peux même vous témoigner que s'il y a bien quelqu'un ayant foi en la Divine Miséricorde, c'est bien moi ! Je vais vous expliquer :
« Il y a plus de 20 ans, j'étais très dans la vie et je sortais beaucoup le soir et vivais donc ma vie. Mais cependant je continuais à aller assez régulièrement à la Messe.
Un matin alors qu'au volant de ma voiture j'approchais de l'Église, songeur à quoi j'avais passé ma nuit, j'ai dit : Jésus tu m'as convié et je viens te voir, mais comme je suis souillé, je ne vais pas m'approcher de Ta Table aujourd'hui.
J'avais à peine prononcé cette phrase, que, je vous assure, j'ai clairement entendu le Seigneur me répondre : « Crois-tu que ton péché soit plus grand que Ma Miséricorde ? » Et je me suis senti envahir par une douceur indescriptible, poursuivit l'homme, et je puis vous assurer que depuis lors, je prie quotidiennement la Miséricorde de Dieu »
Pourquoi douter de cette sainteté à laquelle Jésus nous appelle ?
Alors qu'Il nous affirme : « Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 14-21)
Et aussi : «Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs » (Mt 9, 13).
Ainsi lorsque tel que nous sommes, nous acceptons de nous ouvrir à l'Amour de Dieu, nous sommes transformés et éprouvons bien vite du goût pour aimer à notre tour et faire de notre vie quelque chose qui aie du sens. Nous nous sentons appelés à nous investir dans tous les domaines de la vie : en famille, au travail, dans la cité, dans l’Eglise…
L'Évangile : « Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 14-21), s’adresse donc à chacun de nous.
La sainteté et le bonheur sont pour tous
La sainteté, c’est vraiment pour tous. C’est d’abord une question de confiance. C’est croire que le Christ nous aime de manière gratuite et inconditionnelle, tels que nous sommes.
Croyons-nous que l’amour de Dieu est assez grand pour nous aimer ainsi, pour nous pardonner et nous appeler à une vie plus belle ?
Je vous livre un court témoignage que mon amie de la Martinique vient de partager avec moi :
Un homme, dans la soixantaine s'adressant à une dame qui dans lui proposait d'acheter la neuvaine à la Divine Miséricorde, refusa, disant en avoir déjà une. Et ajouta, je peux même vous témoigner que s'il y a bien quelqu'un ayant foi en la Divine Miséricorde, c'est bien moi ! Je vais vous expliquer :
« Il y a plus de 20 ans, j'étais très dans la vie et je sortais beaucoup le soir et vivais donc ma vie. Mais cependant je continuais à aller assez régulièrement à la Messe.
Un matin alors qu'au volant de ma voiture j'approchais de l'Église, songeur à quoi j'avais passé ma nuit, j'ai dit : Jésus tu m'as convié et je viens te voir, mais comme je suis souillé, je ne vais pas m'approcher de Ta Table aujourd'hui.
J'avais à peine prononcé cette phrase, que, je vous assure, j'ai clairement entendu le Seigneur me répondre : « Crois-tu que ton péché soit plus grand que Ma Miséricorde ? » Et je me suis senti envahir par une douceur indescriptible, poursuivit l'homme, et je puis vous assurer que depuis lors, je prie quotidiennement la Miséricorde de Dieu »