Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu 26 octobre 2011… par son instrument
La Fille du Oui à Jésus
Temps d’abandon
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que le Seigneur attend de chacun de nous, c'est nous montrer sa lumière, c'est de nous faire entrer en nous afin de nous accomplir dans sa Volonté et non pas dans notre volonté. Nous nous sommes accomplis sur cette terre avec notre volonté pour faire plaisir à notre Dieu, mais nous avons pris des chemins qui nous ont éloignés de la lumière de Dieu.
Pas un instant, notre Seigneur, notre Maître, notre Dieu, notre Divin Roi ne nous a laissés seuls. Son regard a toujours été sur nous afin que nous puissions revenir à lui. À travers notre cheminement, nous avons vécu nos conséquences lorsque nous nous sommes éloignés du chemin de vie. Lorsque nous avons pleuré, lorsque nous avons écouté notre chair meurtrie, ressentant ses douleurs, on apprenait à crier, on apprenait à le supplier, et tout cela se faisait par ses grâces, par sa miséricorde. Il a fallu qu'on goûte au Sang du Christ pour apprendre à crier vers lui.
Jadis, on criait lorsque les peuples s'éloignaient de l'amour de Dieu, lorsqu'ils allaient vers d'autres dieux. Souffrances, solitude, honte : ils connaissaient ce qu'était que d'être sous le pouvoir de tous ceux qui voulaient être maîtres de leur vie. Dieu regardait son peuple et Dieu l'appelait à nouveau vers lui. Là, on entendait des complaintes, là, on entendait des supplications, là, on entendait les enfants de Dieu qui criaient vers Celui qui EST. Quel était le nom de Dieu? Celui qui EST, Celui qui avait donné toute vie, Celui qu'on avait peur de nommer son Nom par crainte. Ils se savaient être devant leurs fautes. Ils étaient prêts à tout pour revenir vers Dieu. "Ô Celui qui EST, entends-tu notre cœur qui crie vers toi? Nous avons honte de tout ce que nous avons fait devant ton regard. Nos yeux sont brouillés par les larmes, nos mains ne cessent de frapper la poitrine. Nous ne ressentons plus nos pieds tant ils marchent, ils marchent; ils ne savent pas où aller. Entends nos supplications et viens, viens vers nous, viens nous chercher là où nous sommes tombés." Ainsi parlait le peuple de Dieu, ainsi criait le peuple de Dieu, ainsi le peuple de Dieu se repentait.
Et nous, qui avons reçu la miséricorde du Fils de Dieu sur une croix, avons-nous entendu nos cris? Avons-nous regardé nos yeux? Avons-nous marché sur le chemin tout tracé pour aller vers Dieu? Nous avons marché en êtres orgueilleux, orgueilleux d'avoir tout reçu comme si c'était un droit acquis. Dieu ne nous appartient pas. Nous appartenons à Dieu. Dieu est notre Maître et nous sommes ses enfants. Dieu est plus grand que nous, et nous, nous ne sommes rien sans lui. Avons-nous compris ce que nous sommes? Avons-nous saisi la bonté de notre Dieu pour nous? Avons-nous compris que ce temps est un temps choisi par Dieu, par l'Éternel? Avons-nous compris que les péchés nous ont amenés là où nous sommes aujourd'hui : dans nos conséquences?
L'Église se meurt sans ses fidèles. Les prêtres sont essoufflés, parce qu'ils ont des fidèles, mais les fidèles, que font-ils? Prient-ils pour eux afin qu'il y ait des prêtres? Allons-nous parler de la hiérarchie dans l'Église? Allons-nous écouter nos complaintes? Allons-nous regarder ce que nous avons peur de voir? Allons-nous ouvrir nos oreilles pour mieux nous entendre nous plaindre? Est-ce que nos mains et nos pieds ont travaillé pour l'Église ou contre l'Église? Nous avons l'Église que nous méritons et l'Église, aujourd'hui, ne croit qu'en ce qu'elle est. Le Pape se meurt de vouloir maintenir l'Église sur le chemin de l'Évangile. De par le monde, nous pouvons entendre des conversations qui font pleurer les cœurs des saints. Les âmes du purgatoire souffrent parce qu'elles reconnaissent ce qu'elles auraient dû être et qu'elles n'ont pas été sur terre. Tout enfant qui aime Dieu reconnaît ces choses. Malheur à ceux qui ne veulent pas se regarder! Honte sur tous ceux qui se sont dit être capables de regarder! Malheur pour les enfants qui ne veulent pas entendre, comprendre, ce qui se vit au présent, car la voix de Dieu parle en les cœurs.
Nous sommes tous présents parce que c'est Dieu qui le veut. Nous avons demandé à notre Dieu de venir nous parler. Nous avons demandé à tous ceux qui ont été choisis d'être fidèles envers ce qu'ils devaient vivre. Nous avons consenti d'être les derniers d'entre les derniers et de vivre ce que Dieu voulait pour nous. Avons-nous soif de savoir? Pouvons-nous comprendre ce que le Seigneur, notre Dieu, veut nous faire comprendre? Lorsqu'on demande à Dieu de nous éclairer, de nous donner sa lumière, il y a engagement, car celui qui sait doit, un jour, se regarder devant ce qu'il a été. Plus nous demandons à notre Dieu de nous instruire et plus notre Dieu ouvre en nous de la lumière. Nous pénétrons dans ce que nous n'avons jamais, jamais vu, compris. Le chemin de la connaissance n'appartient qu'à Dieu, à nous de nous incliner devant cette connaissance. Parce que nous acceptons cette connaissance, nous devons tout accepter. Est-ce que votre chair peut, elle, tout accepter? Que l'orgueilleux se taise afin de ne pas, un jour, se frapper la poitrine.
Ce que le Seigneur nous fait comprendre, c'est sa lumière. Elle ne nous appartient pas, elle nous est donnée gratuitement. Nous devons comprendre que la lumière de Dieu est, pour nous, gratuite. Sommes-nous capables de l'accepter, nous aussi, gratuitement? Cela va nous demander beaucoup. Je ne jugerai pas ces paroles. Je ne douterai pas. Je m'abandonnerai. Je vivrai dans la foi. Je m'inclinerai devant tout ce qui se présentera devant moi. Je saurai que Dieu est là, qu'il m'a donné des grâces pour avancer. Je ne regarderai pas le temps, je le vivrai. Je ne m'arrêterai pas pour penser, je me dirai : "Tout pour toi, Seigneur." Les difficultés seront les repas du jour. Les remerciements à notre Seigneur, à notre Dieu, feront notre repos du soir. C'est ce que nous serons devenus par la Lumière, en la Lumière, pour la Lumière. N'est-ce pas ce que nous voulons? Comprenez et mangez. Tous ceux qui ont entendu l'histoire, maintenant, savent.
Jésus : Petits êtres d'amour, qu'avez-vous compris de la Parole de Dieu? Vous pouvez entendre et essayer de comprendre. Vous ne comprendrez que ce que votre chair a pu, elle, emmagasiner. L'être humain a ainsi voyagé de siècle en siècle en essayant de scruter les paroles de Dieu. Passé, présent et futur sont en Dieu. Tout regard des enfants créés, Dieu les connaît. Toute pensée de chaque enfant, Dieu les connaît. Ainsi pour les paroles, ainsi pour l'écoute, pour toute action, pour tout sentiment, Dieu connaît chaque enfant dans tout ce qu'il est au présent, tout ce qu'il a été au passé et tout ce qu'il sera au futur.
La Parole est riche de connaissances et seul Dieu est la Connaissance. L'Esprit de Dieu se révèle à l'esprit humain afin qu'il puisse connaître ce qu'il a à connaître au présent, afin de faire avancer les enfants vers la lumière. L'homme ne peut pas avoir de connaissance par lui-même pour faire avancer les enfants de Dieu. Seul l'Esprit de Dieu peut faire avancer les enfants de Dieu dans le temps du présent, afin que les enfants qui viendront puissent être nourris par ce temps. Le temps que vous vivez, mes enfants, est un temps préparé pour vous par l'Esprit de Dieu qui a nourri les enfants.
Jadis on parlait, on parlait de la Création, on parlait des évènements qui s'étaient passés. Paroles qui nourrissaient l'esprit afin que l'Esprit puisse donner connaissance aux enfants qui devaient, à leur tour, faire connaître la Parole. Mes enfants, laissez-vous dans ce mouvement que Dieu est en train de vous faire vivre. Ne vous arrêtez pas sur ces paroles, mais vivez-les, entrez en la Lumière. Dieu ne parle pas seulement pour vous, Dieu parle pour tous les enfants du monde à cet instant. Dieu est éternel, tout-puissant, Dieu est le Présent. Faites présence en la connaissance de Dieu et laissez la connaissance de Dieu vous envahir. Tout enfant doit être nourriture pour tous les enfants de Dieu. Vous ne pouvez être nourriture que si Dieu est en vous, avec vous et pour vous. Dieu vous aime, mes enfants. Dieu aime tous ses enfants.
Je prépare ce temps afin que vous puissiez être dans le présent. Je vais vous amener là où vous devez être dans vos jours de libération. Connaissez-vous ces jours, mes enfants? Les attendez-vous ces jours, mes enfants? Êtes-vous prêts à entrer en vous et à regarder ces jours, mes enfants? Vous verrez tout ce que les enfants ont été au présent. Je vais vous amener dans le présent de tous les enfants, car vous êtes les enfants de la Présence. Le passé, le présent et le futur, mes enfants, appartiennent à Dieu. Je vous fais connaître ma Volonté et ma Volonté est dans mon temps. Est-ce que je me séparerais de vous? Ne suis-je pas Dieu? N'êtes-vous pas les créés? Ce que Dieu veut, les créés doivent le vouloir. S'ils se séparent de la Volonté de Dieu, c'est qu'ils n'ont pas compris l'amour de Dieu pour eux.
Maintenant, elle ouvre les yeux, afin que vous puissiez être aussi avec elle.
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur notre Dieu nous amène dans sa lumière, afin que nous puissions comprendre ce que nous sommes en train de vivre. Il est important de vivre ce temps dans la confiance en Dieu. On ne peut pas faire confiance en la volonté humaine, mais la volonté humaine, elle, elle doit s'incliner devant l'enfant de Dieu. Nous sommes enfants de Dieu et nous nous devons à notre Dieu, pas à notre volonté humaine, mais à la Volonté de Dieu. La Volonté de Dieu veut nous amener dans ce que nous ne comprenons pas. Son amour va jusqu'à nous instruire.
Nous avons eu une très grande révélation à Plantagenet. Il nous a dit que le temps de la préparation qui devait nous aider à nous préparer à la très Grande Purification de la chair est terminé. Quelle a été cette préparation? Depuis combien de temps durait cette préparation? Regardons tous ceux qui ont été avant nous. Ils ont regardé le Ciel. Ils ont cru en un Dieu puissant. Ils ont prié ce Dieu puissant. Ils ont marché devant lui malgré les tempêtes et ces tempêtes étaient faites de l'esprit de ce monde. Depuis combien d'années dure cette tempête? Depuis qu'on a dit non à Dieu. Depuis que l'homme s'est cru capable d'affronter les montagnes, de pénétrer les mystères, de devenir maître du temps, de contrôler tout enfant de Dieu, depuis que les enfants de Dieu ont perdu du regard la vérité, depuis qu'ils se sont fermés à tout ce qui était la pureté, oui, l'homme, la femme, les enfants, ont marché dans une certaine pureté, mais n'ont plus jamais touché la pureté, plus jamais.
Nous sommes devenus des êtres menteurs, égoïstes, orgueilleux, avares de nos gestes, de nos regards, de nos sentiments. Nous avons pénétré les peurs, nous avons été incapables de nous maintenir dans ce que nous étions : des enfants. Tout ce que nous avons appris, nous l'avons appris des uns et des autres et nous avons pleuré, nous avons triché. Nous nous sommes regardés comme des dieux et nous avons mis des dieux devant notre regard. Nous avons toujours cherché, cherché et cherché le bonheur, et cela dure depuis le premier instant où l'homme s'est détourné de la Volonté de Dieu. Oui, il a fallu qu'il pleure, il a fallu qu'il connaisse la souffrance pour dire : "Seigneur, montre-moi comment faire ta Volonté. Je veux entrer dans la vérité, je veux faire ta Volonté." Eh bien, c'est depuis ce temps qu'on se cherche à faire ce qu'on devrait faire, mais qu'on n'est pas capables de faire. On voudrait dire ce qu'il faudrait dire, mais on ne dit pas ce qu'il faudrait dire. On a regardé, et ce qu'on a vu n'est pas nécessairement ce qu'on aurait aimé voir, mais notre regard s'est toujours tourné vers ce qui était le plus facile. On a espéré ce qu'on a voulu espérer, sans comprendre que l'espérance c'est quelque chose qui nous vient du Ciel et pas de nous-mêmes.
Aujourd'hui, le Seigneur nous parle de la Grande Purification de la chair. Il a fallu, à notre Dieu, à notre Amour, qu'il nous prépare avec douceur. On parlait : 'Il va y avoir une purification.' Oh, la peur, la peur et la peur! 'Quand ça va se passer? Comment ça va se passer? Où ça va se passer? Dans mon temps? J'vais-tu le vivre? Est-ce que je vais être malade? J'vais mourir avant?' Peur, peur, peur. 'Si ce n'était pas vrai, si on mettait ça devant nous, puis que ce ne serait pas la vérité encore.' Peur, peur, peur. 'Je veux ce temps. Il faut ce temps. Il nous l'a annoncé!' Et encore ça n'arrive pas, les dates n'arrivent pas. Que c'est long, que c'est long, que c'est trompant, que c'est trompant! 'Si encore, maintenant, on se faisait tromper. Qui nous dit que c'est vrai?' Nos petites têtes de moineau savent très bien calculer le temps. Oui, nous avons notre tête de moineau encore. Eh bien, merci, Seigneur, de nous le faire comprendre.
On n'a même pas vu que Dieu nous a préparés depuis Adam et Ève. On n'a pas réalisé que les prophètes nous parlaient de ce qui s'en venait. On n'a pas compris que la naissance de Jésus était quelque chose qui nous ouvrait à une lumière. On s'est acharné à détruire la lumière. On fait taire les prophètes. On interdit de parler de ce qu'ils ne comprennent pas. On a peur que ce ne soit pas la vérité. On a peur, peur, peur du contrôle. Alors, comme on ne peut pas contrôler ce qu'on ne connaît pas, eh bien, on fait taire. Et Dieu parle encore. Il nous prépare, il nous prépare et il nous prépare.
Mais on dit qu'il y a trente, trente-cinq ans, on avait parlé d'une grande Pentecôte. C'est près de notre temps, n'est-ce pas? Trente-cinq ans, c'est beaucoup plus près que six mille ans et on attend encore! 'Que c'est long! Trente-cinq ans qu'on attend encore! Bien, ça n'arrivera pas, on se fait leurrer! On a crucifié le Christ pour bien moins que ça. Hey, s'il revenait, qu'est-ce qu'on lui ferait?' Alors, on préfère dire que cela, ça vient des humains, c'est de l'invention. On ridiculise l'Esprit Saint, on étouffe l'Esprit Saint. On nous met dans une boîte avec une clé pour pas qu'elle s'ouvre. Que c'est long! Que c'est long! Que c'est long! Qu'est-ce qu'il y a dans cette boîte? L'Esprit Saint? On va ouvrir la boîte. Oups! Le doute, la peur, le désespoir, le recommencement à espérer; oups, y'a une chute, et il y a un papier, en bas, juste au fond de la boîte. Qu'est-ce que c'est écrit? 'J'attends toujours et ça n'arrive pas'. Voilà ce qu'on fait encore aujourd'hui.
Le Seigneur est venu nous annoncer une Grande Pentecôte. Il avait attendu six mille ans pour nous annoncer une Pentecôte, préparer ses enfants à une Grande Pentecôte, et voici qu'on attend qu'elle arrive. Elle n'est pas arrivée! Trente-cinq ans après, elle n'est pas arrivée! Que c'est long! Que ce n’est donc pas vrai ces affaires-là! Qu'est-ce qui s'est découragé? Je dis bien 'qu'est-ce' que c'est qui s'est découragé, pas 'qui' s'est découragé? Avez-vous la réponse? La volonté humaine. Encore cette volonté humaine! Où est donc ce cri : 'Ta Volonté, Seigneur, pas notre volonté!' Où est donc notre oui? 'Je te donne ma vie. Prends-la, je m'abandonne avec tes grâces.' Où est donc ce cri? Dans le passé, toujours dans ce passé.
On a parlé aux apôtres leur disant qu'un temps viendrait où on vivrait heureux sur la terre et ils ont attendu, ils ont attendu et on attend, et on attend, et ce n'est pas encore arrivé. La volonté humaine met toujours des obstacles à notre espérance, à notre foi. Qu'avons-nous entendu à Plantagenet ? «J'appelle les choisis du monde à écouter. Voici la Volonté de mon Père. Je ne fais que la Volonté de mon Père. La Volonté de mon Père est devant vous et je suis le Fils de Dieu le Père, et mon Père est Dieu.» Nous avons entendu ces paroles et ces paroles nous disaient ce que Dieu avait dit depuis toujours aux enfants de bonne volonté. Où est donc notre bonne volonté? Alors, nous devons crier 'miséricorde'. Nous devons nous regarder comme étant des enfants qui nourrissent les enfants du monde.
Dieu nous a montré ce qu'est le mouvement de la vie : une nourriture qui nourrit tous les membres dans le Corps Mystique de Jésus : notre vie mystique. Nous nous nourrissons les uns et les autres. Nous nous donnons une nourriture par notre pensée, notre regard, notre écoute, par nos paroles, nos gestes et nos sentiments. Nous sommes la nourriture. Sommes-nous les enfants de Dieu? Avons-nous toujours été en Dieu ou sommes-nous apparus subitement dans le corps de Jésus en 1947 ou étions-nous tous avant en lui? Est-ce que Dieu, dans l'Évangile, a dit : «Vous étiez avant d'être dans le sein de votre mère?» N'a-t-il pas dit : «Vous étiez en la pensée de Dieu»? Alors, nous sommes en Jésus et nous vivons en lui. Nous sommes la vie, parce que Dieu nous a donné la vie. Alors, à cet instant même, nous nourrissons nos frères et nos sœurs du monde entier. Une seule parole devient une nourriture pour le monde entier.
Doutons-nous de ce que Dieu est en train de faire? Il est en train de faire son monde d'amour. Vivront les enfants de Dieu dans un temps d'amour où le mal ne sera plus sur la terre pour un temps. Avons-nous vécu ce temps? Pourtant Dieu nous l'a dit. Nous le vivrons dans un corps purifié.
Regardons cela ensemble. Il a dit : «Viendra un temps où les élus, les élus – n'est-ce pas les choisis? – vivront sur la terre en sachant qu'il n'y a qu'un seul Dieu». Il n'y aura plus de mal, car le mal sera enchaîné jusqu'au jour où il sera à nouveau libéré, parce qu'il va revenir tenter les élus. Maintenant, ramenons-nous en arrière. Les élus! N'a-t-il pas choisi les enfants de Dieu, les enfants du oui? Est-ce que notre Dieu serait un menteur? (R : Non.) Où sont les enfants du non? À cet instant, ils sont en nous. Au moment où nous, les élus, vivrons sur la terre, où seront les enfants du non? Les enfants du non seront disparus de la surface de la terre. Est-ce que le mal sera en nous? S'il demeurait une once de mal en nous, est-ce que Dieu aurait dit : «Il n'y aura plus de mal sur la terre»? S'il n'y avait pas de mal sur la terre, mais qu'ils demeuraient en nous, est-ce que ces paroles auraient un sens : «Il n'y aura plus de mal sur la terre»? Où, nous, on serait? Dans les airs? Alors cela veut dire qu'il n'y aura plus de mal en nous.
Maintenant, comment se fait-il que le mal soit entré en nous? Oui, nous avons commis des péchés à cause du mal, mais comment se fait-il que le mal soit entré en nous? La connaissance du bien et du mal, la volonté humaine, connaissance du bien et du mal, cela ne devait pas être en nous. Alors, allons-nous croire à la très Grande Purification de la chair qui arrachera le mal de nous et nous purifiera avec son feu d'amour? Et Jésus nous a dit : «Soyez parfaits comme mon Père est parfait.» Ces paroles, ne sont-elles pas de Dieu? Son Père avait-il le mal en lui? Donc, Jésus, lorsqu'il a dit ces paroles, il les a dites avec lumière. Nous ne sommes pas créés pour avoir le mal en nous. Nous avons été créés à l'image de Dieu.
Alors, nous, par nous-mêmes, pouvons-nous arracher le mal et purifier notre chair? Qu'est-ce qui fait que nous avons entré dans cette croyance : croire que Jésus va nous arracher le mal et nous purifier de son feu d'amour? Qu'est-ce qui fait que nous avons cru en ça? Sa miséricorde! Il est mort, Jésus, sur la croix. Tout est accompli. Nous avons la plus grande preuve que nous allons être purifiés totalement en notre âme et en notre chair. Alléluia! Jésus a accompli la Volonté de son Père. Maintenant, nous, avons-nous accompli la Volonté du Père, par Jésus? L'avons-nous vécu? (R : Non.) Nous ne l'avons pas vécu. Tantôt, il a dit : «Vous dites qu'il ne faut pas dire, mais vous dites ce que vous aimeriez dire sans comprendre que ce que vous dites n'est pas toujours ce que vous voulez dire, et ce que vous dites vient à vous faire souffrir.» Ça vient à dire que nous avons compris.
Q. Ça vient à dire ce que Saint Paul a dit : «Le mal que je veux faire, je le fais pas…», non, l'inverse : «Le bien que je veux faire, je ne le fais pas, puis le mal que je ne veux pas faire, je le fais.»
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Voilà! Et ça nous poursuit toujours. Alors, Jésus va venir, lui, se montrer et nous saurons qu'il est notre Rédempteur. Chair impure qui ne cesse de douter! Maintenant, qui a eu un p'tit doute, un p'tit doute sur ce que nous avons entendu à Plantagenet? Y en a-t-il? Personne n'a douté? – Il y en a un; ah, il y en a un autre, un autre… – Eh bien, tant que vous allez vivre dans ce p'tit doute-là, eh bien, dites-vous : je n'ai pas passé ma très Grande Purification de la chair.
Voilà pourquoi le Seigneur nous a posé une question : «Est-ce que vous êtes capables de vous ouvrir à la lumière?» Il a posé la même question, mais différemment : «Est-ce que vous êtes capables de vous laisser ouvrir à la lumière?» Bien, il s'est nommé, Jésus. Est-ce que notre Seigneur est capable de vous laisser ouvrir à la lumière par Jésus? Êtes-vous capables de pénétrer la lumière? Êtes-vous consentants à vous laisser pénétrer par la lumière? Et qui peut faire ça? Que Dieu, pas nous. Alors, le Seigneur nous ouvre à sa miséricorde. Nous entrons dans ce temps d'abandon.
Maintenant, un petit temps pour les questions.
Q. Moi, j'suis mélangé un peu là, parce qu'après la Grande Purification, on demeurera avec des gens du non, encore pour un certain temps. Alors, est-ce que cela signifie qu'il y aura deux grandes purifications : la première pour la chair et une plus tard, est-ce qu'il en y aura pour l'esprit et l'âme pour une période de temps?
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que le Seigneur met dans notre cœur, il le met avec sa présence. Nous avons vécu un temps de préparation et, depuis de longue date, avant même que nous soyons, le temps de la préparation était là. Maintenant, nous entrons dans un temps d'abandon, un très court temps d'abandon afin d'entrer, par la toute-puissance du Saint-Esprit, en nous.
Un seul jour en triple cadence, jour/nuit, jour/nuit, jour/nuit, nous serons en présence de notre Dieu. Chaque regard que nous avons eu, qui devait être une nourriture pour nos frères et nos sœurs, devant Dieu, par amour pour Dieu, par amour pour nous-mêmes et par amour pour notre prochain, sera devant nous. Chaque pensée, chaque écoute, tout ce que nous avons fait, tout ce que nous avons ressenti, sera devant nous. Tout se fera voir afin que la chair soit devant ce qu'elle a accepté et que l'âme a dû vivre. Il y aura de la lumière et cela viendra de la justice d'amour de Dieu. Lorsque cela commencera, cela ne s'arrêtera qu'à l'instant où le dernier enfant du oui prononcera son oui. Tout s'accomplira dans la justice de Dieu pour la plus grande Gloire de Dieu. Tout enfant qui a accepté la connaissance du bien et du mal sera présent.
Jésus : Je répète ces mots, enfants de ma Volonté. Tout enfant qui porte en lui autant le bien que le mal : connaissance, connaissance, sera présent. Rien ne pénétrera par ignorance, tous sauront. Dieu est la Lumière, Dieu est la Connaissance. Dieu a instruit les enfants créés. L'amour contient tout et l'amour a nourri tous les enfants de Dieu. Tous sauront ce que Dieu a fait pour tous les enfants de Dieu. Personne ne sera en dehors de ce mouvement. Rien ne pourra interrompre ce mouvement, car tout se passera en chaque enfant. Lorsque le dernier aura prononcé son oui, tous les enfants qui auront prononcé un oui, tous les enfants, aucun mal ne les habitera, aucun mal ne sera en leur chair ni en leur âme, car Dieu aura arraché le mal et aura purifié de son feu d'amour la chair.
L'âme sera dans la sanctification totale. Tous sauront qui est leur Dieu. Le doute ne sera plus en aucun enfant du oui et ils seront enfants de la Divine Volonté. Ils ne seront plus enfants avec une volonté humaine, ils seront enfants de la Divine Volonté. Ils seront prêts à marcher sur la terre et à faire la Volonté de Dieu. Ils auront un langage d'amour, ils loueront Dieu, ils se diront des mots d'amour. Dans leur langage sera toujours la présence de Dieu. Leur regard aura la beauté de Dieu. Ils verront ce que Dieu a fait pour eux. Leur écoute sera une écoute d'amour, car ils seront soumis à la Divine Volonté. Leur volonté ne sera plus leur volonté, ce ne sera que la Volonté de Dieu. L'amour, l'amour sera le sentiment qui nourrira tout sentiment. Tout sera dans la miséricorde de Dieu pendant ces trois jours et trois nuits. La miséricorde de Dieu sera en tous les enfants. Il n'y aura qu'une seule nourriture : la miséricorde.
Maintenant, je vais répondre aussi à cette question, car cette question comportait deux questions : le bien et le mal. Les enfants qui ne diront pas oui à Dieu, Dieu leur fera vivre leur propre choix. Ils auront choisi de demeurer dans ce qu'ils veulent être : volonté, volonté, volonté : je, me, moi : l'orgueil, le mensonge, la vanité. Ils seront à la ressemblance du mal. Le mal sera leur seule nourriture. Ils n'auront qu'une seule pensée : la pensée du mal. Leur regard ne sera que regard pour le mal. Ils n'entendront que le mal. Leur parole ne sera que le mal. Leur action ne fera que le mal et ils n'auront qu'un seul sentiment : le mal, la haine. Car après trois jours et trois nuits, ils sortiront de ces jours comme ils ont choisi de les vivre : ils auront refusé la miséricorde, ils auront refusé la miséricorde de tous leurs frères et leurs sœurs, ils ne voudront plus des enfants du oui, ils ne formeront qu'un seul mouvement : le mal. Et cela est pour eux définitif, car ils n'auront plus qu'un seul esprit : l'esprit du mal. Et tout s'accomplit.
Lorsque les enfants sortiront de ce repos – je parle des enfants du oui – ils n'auront que le oui en eux. Ils auront la pensée de Dieu, le regard de Dieu, l'écoute de Dieu, les paroles de Dieu; ils auront les actions pour Dieu, les sentiments pour Dieu. Ils apprendront, maintenant, à être ce qu'ils sont. Oui, ils apprendront, mes enfants, car ils auront la connaissance, l'amour. Tout sera pour eux. Ce qu'ils ont refusé, c'est la connaissance de Dieu, la perfection de Dieu. La volonté humaine ne peut pas savoir ce que Dieu sait. La volonté humaine ne peut pas pénétrer l'amour de Dieu comme elle devrait le pénétrer. Voilà pourquoi les enfants du oui, qui auront reçu toute connaissance, seront prêts à apprendre. Apprendre quoi, mes enfants? Apprendre que la pensée de Dieu est la seule nourriture. Ils auront un seul esprit. Ils vivront dans cet esprit. Ils pénétreront ce qu'ils n'ont jamais pénétré à cause de leur volonté humaine sur la terre. Là, leur regard, leur regard sera prêt à s'ouvrir, à regarder les merveilles, les merveilles de Dieu, même à travers ce qu'ils ont fait, car ils verront encore une terre meurtrie, mais ils verront, ils verront que Dieu, par sa toute-puissance, a maintenu la terre habitable. Ils percevront l'amour lorsqu'ils regarderont un petit moineau.
Avez-vous compris mes petites têtes de moineau? L'amour, l'amour est inconditionnel. Moi, j'aime mes petits moineaux. Ce n'est pas une honte de savoir que vous avez une tête de moineau à cet instant. C'est ma création et je l'aime. Ô petits enfants d'amour, vous avez une chair humaine; à cet instant, vous avez une chair meurtrie. Ces mots ont de la signification pour vous-mêmes que pour ce que vous êtes capables de comprendre pour avoir confiance. Oui, le mal sera encore sur la terre. Ce sont les enfants du mal qui seront encore parmi vous. Souvenez-vous des paroles : «Ils n'auront de regard que pour le mal.» Est-ce que vous allez avoir du mal en vous? Allez-vous avoir peur? Eux vivront dans la peur, pas vous. Vous êtes les enfants du oui. Est-ce que vous y croyez? Laissez à Dieu ce qui est à Dieu.
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque tout sera terminé, on parle des trois jours et trois nuits : la Grande Purification de la chair : une seule fois, pas deux, une, et ce sera la seule.
Q. Comment est-ce que nos corps qui seront purs vont continuer à respirer la pollution et manger la pollution?
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que Jésus est venu sur la terre? (R : Oui.) Est-ce que Maman Marie était sur la terre? (R : Oui.) Est-ce que Marie est la Pure Immaculée-Conception? (R : Oui.) N'a-t-elle pas mangé du poisson? N'a-t-elle pas mangé, elle aussi, de l'agneau? Elle l'a fait. Elle avait confiance en son Dieu. Elle ne vivait qu'en Dieu, que pour Dieu. Ses paroles sortaient d'elles et elle les buvait, car ses paroles, lorsqu'elles sortaient d'elle, elle les entendait et elle en remerciait Dieu, car elle savait que la parole n'était que pour Dieu.
Q. Est-ce que cela veut dire que la Grande Purification va se passer avant tous les autres événements?
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous avons entendu tantôt qu'il y a eu un temps de préparation. Et voilà l'événement qui était le premier : la préparation. Et elle a duré longtemps. Et là, le Seigneur nous dit : nous avons encore un tout petit temps, temps d'abandon, afin qu'on puisse mourir en la miséricorde. Qui ne voit pas, en ces temps, ce qui a été dans notre vie une mauvaise nourriture pour nos frères et nos sœurs du monde entier, et depuis six mille ans? Avons-nous été une nourriture d'amour pour tous les enfants de Dieu? (R : Non.) Alors là, c'est le temps de crier 'miséricorde.' Pourquoi ? Parce que là, il nous fait pénétrer un temps mystique. Est-ce que Dieu est Dieu ? (R : Oui.) Alors, nous, nous sommes de qui? De Dieu? Nous ne venons pas de la volonté humaine, nous venons de la Divine Volonté : Divine/Dieu, Volonté/Volonté de Dieu qui ne fait qu'un. Divine/Dieu, Volonté/Volonté, Dieu/Volonté de Dieu : action d'amour. Alors, nous pénétrons, lorsque nous faisons une action, nous pénétrons le temps.
Il y a des actions passives et des actions actives. Mais oui, le foie, il travaille, lui, même lorsqu'on dort, hein? Notre pensée, bien, elle, dort-(elle) la nuit? Alors, voyez-vous, on est vivant. Nous avons une vie spirituelle. On y croit à notre vie spirituelle. Elle vient de qui, notre vie spirituelle? (R : Dieu.) Alors, nous devons croire en ce que le Seigneur a fait pour nous. Lorsque Jésus est mort sur la Croix, son Sang a coulé sur qui? (R : Sur nous.) Lorsqu'il était à l'agonie, qu'il transpirait du sang, alors, est-ce qu'il a vu ce que nous étions pour penser? (R : Oui.) Alors, cela veut dire que notre parole devient donc une parole qui doit être une parole d'amour pour nos frères et nos sœurs du monde entier, et cela depuis longtemps, même avant que nous soyons là. Puisque Jésus, à l'agonie, acceptait de vivre ce que nous, on était pour, aujourd'hui, penser, il acceptait de vivre dans ce temps-là et de se présenter à son Père comme si c'était lui qui avait pensé.
Alors, nous avons donc une vie spirituelle. C'est de cette vie-là que le Seigneur est en train de nous montrer. Aujourd'hui, lorsque j'ai manqué d'amour envers mon prochain, en disant : "J'aime pas mon repas", eh bien, en disant ça, j'ai nourri tous mes frères et mes sœurs depuis le temps de la préparation. Est-ce que cela leur a apporté de la nourriture d'amour pour eux, afin qu'ils puissent, eux, vivre leur vie sur la terre, amour? Je suis donc, moi, en connaissance que j'ai nui à mon prochain. Vous savez, lorsqu'on crie 'miséricorde', eh bien, là, on montre au monde entier – et ça va nous être montré – qu'on a consenti à se regarder tel qu'on était, puis à dire : 'miséricorde, miséricorde, il faut que j'aille les aider maintenant'. Il faut aimer notre prochain. C'est le commandement qui ressemble au premier commandement de Dieu.
Q. Autrement dit, ça change un peu l'aspect du sacrement de la Réconciliation. On tombe dans une miséricorde qui a un nouveau sens puis qui élargit beaucoup là, autant pour nos péchés que ceux du monde entier.
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque le Seigneur nous a donné ce sacrement, il nous l'a donné au plus profond de nous-mêmes, il n'était pas en surface. Il nous l'a donné pour qu'on puisse le pénétrer avec amour. Lorsque nous allons à la confesse, nous allons confesser les péchés que nous connaissons, mais il a mis des paroles, il a mis aussi des paroles qui effacent nos péchés, tous péchés que nous ne connaissons pas et que nous avons commis. Il fait appel à sa miséricorde pour que nous puissions, nous, vivre sa miséricorde. Lorsqu'il nous a demandé de mourir en sa miséricorde, il nous a fait approcher de lui : «Venez me donner votre vie et je vais vous couvrir de ma miséricorde.» Nous avons pénétré la miséricorde de Dieu, nous avons consenti à cet instant de regarder notre vie.
Une vie qu'on donne à Jésus est une vie d'amour. Nous avons consenti à aimer le pécheur, non pas le péché, mais à aimer le pécheur. «Aime ton prochain comme toi-même. Regarde-toi comme étant aimé par toi-même. Pénètre ta vie parce que ta vie est ma Vie. Fais savoir à ton intérieur, à ta vie spirituelle que tu es pécheur dans la miséricorde de Dieu. Sois prêt à boire au calice, à mon calice. La Volonté de mon Père, non ta volonté.»
Le sacrement de la Réconciliation est un sacrement d'amour. Il nous amène à nous dépasser. Il nous amène à monter la montagne. Il nous amène à se pencher sur les pécheurs, à les prendre sur nos épaules pour les aider à monter la montagne. Il nous amène à disparaître par amour pour notre prochain; à ne pas le laisser en arrière, mais à l'aider à monter la montagne; à ne pas presser le pas, mais à ajuster notre pas avec celui du pécheur parce que nous sommes tous pécheurs. Ce calvaire, nous allons le monter ensemble. Nous allons embrasser cette terre. Nous allons nous reconnaître être miséricorde, parce que nous avons accepté la miséricorde.
Le sacrement de la Réconciliation, nous allons nous habiller avec. Cette force, c'est la miséricorde de Dieu; elle est présente pour la chair. Elle devient donc notre manteau. Combien de fois nous avons fait souffrir notre âme parce que nous avons écouté notre volonté humaine, la volonté humaine qui flattait notre chair. Elle lui a fait goûter tous les péchés capitaux et nous avons jeté notre âme derrière nous. Elle a été piétinée par les péchés. Aujourd'hui, nous lui donnons la première place. Oui, elle, elle connaît la miséricorde. Elle, elle a vu la miséricorde, elle a goûté à la miséricorde, elle s'est laissé habiller par la miséricorde. Aujourd'hui, le Seigneur nous demande : «Veux-tu mourir en la miséricorde? Est-ce que tu veux que ta chair soit habillée par la miséricorde? Consens-tu à te regarder et à savoir ce que tu as fait à tes frères et à tes sœurs? Veux-tu sentir dans ta chair ce qu'est la miséricorde pour que tu puisses en parler à ton frère et à ta sœur?»
Être la miséricorde, c'est ce qu'il y a de plus beau pour nous. Oui, nous regardons ce que nous avons fait. Quelqu'un a oublié de nous ouvrir la porte, alors on s'est coincé le doigt : 'miséricorde', parce qu'un jour, il va regarder ça, lui. Quelle joie de savoir qu'on a dit 'miséricorde' cette journée-là. Il saura qu'il est aimé. Il saura qu'on l'a pris, puis qu'on l'a aidé à monter la montagne, parce qu'on saura qu'on a écrasé les doigts de tous nos frères et nos sœurs depuis la préparation. Vous savez, quand on dit des paroles qui manquent de patience, on nourrit tous nos frères et nos sœurs depuis le début. C'est ce qu'on a fait. Mais c'est une joie de vivre ça! On vit la miséricorde avec un sourire. On ne pleure pas là. Si on pleure, c'est des larmes de joie, des larmes de miséricorde. C'est un temps d'amour. Il n'y a pas d'autres mots pour le dire. C'est un temps d’amour.
Merci, Seigneur, pour tout ça. On en a assez pour ce soir? On aurait des questions, hein, mais on va en garder pour une autre fois. Merci, Seigneur.