Conseil à propos de la longue forme de la prière de saint Michel

Publié le par monSeigneur et monDieu

 

Vu l’intérêt porté au message reçu par John Leary le Vendredi 17 Août 2018, où notre Seigneur fait à la fin au groupe de prière la recommandation suivante : « C'est la troisième partie de cette fraternité. N'oubliez pas de prier votre longue forme de la prière de saint Michel sur votre chemin de retour. »

En matière spirituelle nous devons toujours nous poser ces questions : Qui dit quoi, à qui, pourquoi ?

Et là, il faut prendre en considération que le Seigneur s’adresse à Ce groupe de prière qui pour une raison précise doit se protéger sur le chemin du retour.

Au sein de ce groupe de prière, il doit y avoir au moins un prêtre de cette « fraternité » mentionnée [il s’agit en l’occurrence de la fraternité de saint Benoît Joseph Labre qui a été fidèle à la Parole et à l'appel du Seigneur et dont les terres (du monastère) seront un refuge (USA) pour les derniers jours] et qui est habilité à faire cette longue forme de la prière de saint Michel. Il n’est pas recommandé que nous nous hasardions à vouloir individuellement ou même en groupe nous y lancer.

Ce n’est pas en vain que l’ennemi de nos âmes s’appelle en autre le « malin ». Lui et ses sbires peuvent nous laisser tranquilles, à leur convenance, lorsque nous nous y risquons et nous tomber dessus sans crier gare au moment où nous nous y attendons le moins, mais qui pour eux correspond à leur moment propice !

Cette prière, quoique j’en connaisse l’existence et l’ai déjà lue, je ne me suis pas risqué à vouloir la pratiquer et n'en ai pas eu besoin jusqu'ici, les prières de délivrance suffisant, d’où sa non mention sur le blog.

Aussi, m’interrogeant sur cette longue forme de la prière de saint Michel, et appréhendant notre côté récalcitrant à écouter les conseils d’un frère ou d’une sœur, j’ai été en quête de réponse que ai trouvée celle d’un prêtre correspondant à ce que je vois se pratiquer dans les monastères Bénédictins que je fréquente : Il convient d’aider les gens éprouvant des difficultés d’ordre spirituel, mais ne s’improvise pas « exorciste » qui n’en n’a pas reçu la charge et donc n’a pas été formé ecclésiastiquement pour !

Il vaut donc mieux nous rapprocher de notre prêtre de paroisse si les prières diverses de protection ne nous sont pas suffisantes.

 

 

Publication en date du 29 Février 2016 du P. Silvio Moreno, IVE

PRIÈRE DE DÉLIVRANCE

 

Le P. Amorth dit que les prières de libération du pouvoir du mal sont très importantes pour délivrer une personne même si celles-ci ne sont pas forcément possédées par le démon car elles ont un double effet, c'est pourquoi elles sont parfois plus efficaces que les exorcismes. Il faut faire la différence entre les prières de libération non-liturgiques, qui ne se trouvent pas dans les livres liturgiques, et les prières de libération liturgiques comme celles du rituel pour les exorcismes et celles de guérison: sacrements des malades.

Nous parlerons ici des prières de délivrance non-liturgiques. Dans les cas présumé de dérangement du mal ne nécessitant pas une guérison, elles sont particulièrement adaptées. Dans les cas considérés comme «mineurs», ces prières peuvent être suffisantes pour la délivrance, les exorcismes étant réservés seulement aux cas les plus graves.

Mais, puisque l’Église n’a jamais donné un rituel officiel pour les prières de libération, il faut toujours faire attention, surtout dans les milieux charismatiques, à ne pas se détourner du bon chemin.

La Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans son instruction sur les prières pour obtenir de Dieu la guérison (nous l’appliquons aussi à la libération), nous met en garde et nous conseille:

« Art. 5 - § 1. Les prières de guérison non-liturgiques doivent être faites selon des modalités différentes des célébrations liturgiques, par exemple des rencontres de prière ou de lecture de la Parole de Dieu. La vigilance de l'Ordinaire du lieu reste requise selon le canon 839, §2.

§ 3. Il est en outre nécessaire que, durant leur déroulement, on n'en vienne pas, surtout de la part de ceux qui les dirigent, à des formes semblables à l'hystérie, à l'artificialité, à la théâtralité ou au sensationnalisme.

Art. 9. – Ceux qui conduisent les célébrations de guérison, liturgiques ou non-liturgiques, doivent essayer de maintenir dans l'assemblée une atmosphère de dévotion sereine et doivent garder la prudence nécessaire si des guérisons surviennent parmi les assistants; ils pourront recueillir avec soin et simplicité, à la fin de la célébration, les éventuels témoignages et soumettre le fait à l'autorité ecclésiastique compétente.

Art. 10. L'évêque diocésain doit nécessairement intervenir avec son autorité quand il y a des abus dans les célébrations de guérison liturgiques et non-liturgiques, en cas de scandale évident pour la communauté des fidèles, ou quand il y a de graves manquements aux normes liturgiques et disciplinaires. »

 Dans une lettre du 29 septembre 1958, la même congrégation déclare : « Depuis quelques années, dans certains cercles ecclésiaux, se multiplient les réunions de prière qui visent à obtenir la délivrance de l’influence des démons, même s’il ne s’agit pas là d’exorcismes proprement dits ; ces réunions se déroulent sous la conduite de laïcs, même si un prêtre est présent. Puisque l’on a demandé à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ce qu’il faut penser de ces faits, ce dicastère pense qu’il est nécessaire de porter à la connaissance de tous les Ordinaires la réponse suivante:

« 1. Le canon 1172 du Code de Droit Canonique déclare que personne ne peut légitimement prononcer des exorcismes sur des possédés s’il n’a pas obtenu de l’Ordinaire du lieu une permission particulière et expresse (par. 1), et détermine que cette permission ne doit être accordée par l’Ordinaire du lieu qu’à un prêtre qui se distingue par sa piété, sa science, sa prudence et l’intégrité de sa vie (par. 2). Les évêques sont donc instamment priés d’insister sur l’observation de ces prescriptions.

2. De ces prescriptions, il s’ensuit qu’il n’est pas même permis aux fidèles d’employer la formule d’exorcisme contre Satan et les anges déchus, qui est tirée de la formule publiée par mandat du Souverain Pontife Léon XIII, et encore moins d’employer le texte intégral de cet exorcisme. Les évêques doivent en avertir les fidèles si cela est nécessaire.

3. Par ailleurs, pour les mêmes raisons, les évêques sont priés de veiller à ce que – même dans des cas qui, bien qu’ils excluent une véritable possession diabolique, semblent cependant révéler une certaine influence diabolique – ceux qui n’ont pas le pouvoir nécessaire ne dirigent pas des réunions dans lesquelles on fait usage de prières pour obtenir la délivrance, au cours desquelles les démons sont directement interpellés et où l’on cherche à connaître leur nom.

L’exposé de ces normes ne doit cependant absolument pas détourner les fidèles de prier pour que, comme Jésus nous l’a enseigné, ils soient libérés du mal (cf. Mt 6,13). En outre, les pasteurs pourront utiliser l’occasion qui leur est offerte pour rappeler ce qu’enseigne la tradition de l’Église en ce qui concerne la fonction propre des sacrements et de l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie, des anges et des saints, dans le combat spirituel des chrétiens contre les esprits mauvais ».

Le P. Cipriano de Meo affirme que la prière d’exorcisme de Léon XIII a été «placée parmi celles qui doivent être dites UNIQUEMENT par les prêtres, particulièrement les exorcistes. Ce qui signifie qu’en soi, elle ne peut pas être récitée par un laïc. Il ne faut pas perdre de vue que cette prière dérange l’ennemi et déclenche sa colère, ce qui peut se révéler très dangereux pour un laïc, qui n’a pas les mêmes moyens qu’un prêtre pour lutter contre le démon: c’est pourquoi l’Eglise interdit au laïc le recours à cette prière ! Le Rosaire est pour un laïc la meilleure “arme” pour lutter contre le mal. La Sainte Vierge le répète d’ailleurs lors de ses différentes apparitions. Lors des Messes d’exorcisme que je pratique, je demande à l’assistance de prier le Rosaire et après chaque dizaine, d’entonner un chant en l’honneur de Marie. Les réactions des personnes possédées sont réellement virulentes, ce qui prouve la puissance du Rosaire. Au troisième mystère, nous invoquons, en chantant, l’Esprit Saint. Les réactions des victimes du démon sont encore plus fortes. Après la récitation du Rosaire et l’invocation à l’Esprit Saint, je débute alors les prières d’exorcisme. C’est un véritable combat qui est mené contre le mal. Il est souvent terrible de voir des personnes qui blasphèment, frappent, vomissent et se roulent par terre ».

(A suivre)

Source : ICI

Publié dans Religion, Mots du blogueur

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