Posté par asaparicoesdejacarei Dimanche 26 avril 2020 : LE ROSAIRE SAUVE LE BRÉSIL EN 1964
1964 : Les Brésiliens prient le Rosaire et Notre-Dame expulse le communisme du Brésil

En 1964, au Brésil, le président João Goulart a tenté d'organiser le passage de son pays au communisme, selon le modèle cubain. Il avait réussi à infiltrer à la fois les postes importants ainsi que les écoles et les universités dans la majeure partie du pays.
Cependant, pendant presque toute l'année précédente, le Père Patrick Peyton, de la Congrégation de la Sainte-Croix, avait prêché une croisade du Rosaire, en parcourant le pays afin de convaincre les fidèles de se tourner vers Notre-Dame.
Le peuple s'en souvient au moment du danger. Les premières personnes à se mobiliser ont été les femmes brésiliennes, qui ont défilé dans les rues de la ville en priant le rosaire.
Une fois, dans la ville de Belo Horizonte, ils (au nombre de trois mille) ont empêché une conférence de Leonel Brizola, le représentant de Cuba, en envahissant la salle où il devait parler ; toutes priaient le rosaire. En partant, Brizola a trouvé les rues tout aussi pleines, à perte de vue des femmes en prière. Et il quitta la ville avec, dans sa poche, un des discours les plus incendiaires de sa carrière... qu'il n'a pas pu prononcer.
Le 13 mars, Goulart décrète le changement de Constitution, l'abolition du Congrès et la confiscation des industries et des exploitations agricoles.
Cela déclenche une réaction de la part des femmes. Le texte suivant a été diffusé dans tout le Brésil :
"Ce pays immense et merveilleux, que le bon Dieu nous a présenté, est en grand danger. Nous avons permis à des hommes d'une ambition sans limite, dépourvus de toute foi chrétienne et de tout scrupule, de jeter notre peuple dans la misère, de détruire notre économie, de perturber notre paix sociale, de semer la haine et le désespoir. Ils ont infiltré notre nation, nos administrations, notre armée et même notre Église, avec des serviteurs d'un totalitarisme qui nous est étranger et qui détruirait tout ce que nous possédons. (…) Sainte Mère de Dieu, protège-nous du destin qui nous menace, et garde-nous des souffrances infligées aux femmes martyrisées de Cuba, de Pologne, de Hongrie et des autres nations réduites en esclavage".
De nouvelles et grandes "marches du rosaire" furent organisées dans tout le pays, auxquelles participèrent des hommes, des femmes et des jeunes, tandis que Luiz Carlos Prestes, chef du parti communiste brésilien, les provoquait en disant : "Le pouvoir, nous l'avons déjà."
Mais peu à peu, le président ressentit une pression de toutes parts. Les gouverneurs des États, les députés, les généraux de l'armée, un par un, se séparèrent de lui. Le 26 mars, pour sauver le pays, les militaires prirent le pouvoir, sans verser une seule goutte de sang. Goulart et les dirigeants des syndicats communistes s'enfuirent.
Le 2 avril, toute la population de Rio et des environs était dans les rues pour une gigantesque marche de prière, qui fut une apothéose d'action de grâce à Notre Seigneur et à Notre Dame.
En juillet, le Père Valerio Alberton, Promoteur des Confréries Mariales du Brésil 1, se rendit à Fatima pour remercier la Sainte Vierge pour la sauvegarde de son pays. "Nous avons gagné grâce à Notre-Dame du Rosaire", déclara-t-il. "C'est le message de Fatima, mis en pratique au Brésil, qui nous a sauvés". ...] Les appels répétés à la prière et à la pénitence, selon l'esprit de Fatima, ravivent la foi, qui déplace des montagnes, et l'impossible s'accomplit : le miracle d'une guerre gagnée sans aucune goutte de sang.
Le commando contre-révolutionnaire prévoyait au moins trois mois de lutte intense. Or, une force, humainement parlant inexplicable, fait s'écrouler, comme un château de cartes, tout le dispositif militaire, patiemment et diaboliquement construit depuis de nombreuses années. L'évidence de la grâce est telle que tous furent convaincus que tout cela n'avait pas d'explication humaine. Les chefs militaires et civils de la contre-révolution ont été presque unanimes à attribuer cette victoire à une grâce spéciale de la Très Sainte Vierge. Beaucoup ont déclaré que le Rosaire a été l'arme décisive" (Voix de Fatima, octobre 1964)2