Itapiranga, Brésil - ARRPI Association de la Reine du Rosaire et de la Paix d'Itapiranga - 28 juin 2020
Nous avons perdu la notion de sacré, oublié la signification des rites...
En regardant les messes à travers les réseaux sociaux... Une observation : Comme il est laid et inapproprié pour le célébrant de dire les prières liturgiques en s'accrochant à un micro.
Ce qui serait un geste ancien : les mains ouvertes en forme de croix et de supplication, en souvenir du Christ Souverain et Éternel Prêtre de notre foi, ne devient rien, juste une caricature : une main aplatie, ouverte pour rien, parce que l'autre est accrochée au micro ? Le geste liturgique disparaît, miné par cette conduite inappropriée, voire erronée. La plus grande erreur est dans la consécration : on tient le Corps et le Sang du Seigneur d'une seule main pour ne pas lâcher le principal, le centre : le micro !
Bien meilleur est le geste dans son ensemble, même sans microphone. Après tout, les prières sont adressées au Seigneur Dieu au nom du Saint Peuple et non aux personnes, de sorte qu'un geste liturgique doit être détruit, pourvu que la voix du célébrant soit entendue à tout prix. Il s'agit d'un renversement des valeurs et des priorités. Et dire que tout serait résolu avec une base pour soutenir ce satané microphone ou, à la limite, avec un acolyte le portant... Nous avons perdu la trace du sacré, nous avons oublié la signification des rites... Tout est réduit au plus petit dénominateur commun de fonctionnalité, de praticité, d'utilité et de popularité pastorale. La descente sera encore longue, très longue... Quel dommage !"
Texte : Monseigneur Henrique Soares, évêque de Palmares.
La pure vérité et la triste réalité... Pitoyable!