Une centaine de femmes – parmi lesquelles Wanda Półtawska, amie de Jean-Paul II – appellent au rejet des vaccins « souillés » par l’avortement - Jeanne Smits - 08 Mar 2021

Publié le par monSeigneur et monDieu

Une centaine de femmes – parmi lesquelles Wanda Półtawska, amie de Jean-Paul II – appellent au rejet des vaccins « souillés » par l’avortement - Jeanne Smits  - 08 Mar 2021

Un groupe international de près de cent femmes – médecins, religieuses consacrées et responsables et militantes pro-vie – ont lancé un appel aux chrétiens et à toutes les personnes de bonne volonté pour que l’on cesse de justifier moralement l’utilisation de vaccins « souillés par l’avortement », c’est-à-dire ayant recours pour leur développement, leur production ou leur contrôle à des lignées de cellules provenant de bébés avortés. La déclaration, que j’ai moi-même eu l’honneur de signer, souligne que le fait de ne pas s’opposer à cette pratique alimente et fait avancer la culture de la mort à travers le trafic et l’exploitation de bébés avortés à des fins d’expérimentation médicale.

 
Sa publication initiale en anglais a été faite par le vaticaniste Edward Pentin.
 
Parmi les signataires, originaires de 25 pays de par le monde, figure le docteur Wanda Półtawska (photo ci-dessus), médecin polonais centenaire, amie personnelle de feu le pape Jean-Paul II et victime d’expériences pseudo-médicales menées par le médecin personnel d’Adolf Hitler dans le camp de concentration nazi de Ravensbrück. Le Dr. Półtawska, également spécialiste en psychiatrie, aujourd’hui âgée de 100 ans, a consacré ces 70 dernières années à œuvrer pour la vie et pour la famille.
 
On notera aussi la présence, parmi les signataires, de trois anciens membres de l’Académie pontificale pour la vie : le Dr Pilar Calva (Mexique), Mercedes Wilson de Arzu (Guatemala) et Christine de Marcellus Vollmer (Venezuela). Ainsi que de l’Allemande Gabriele Kuby, amie de Benoît XVI.
 
Parmi les autres signataires figurent Abby Johnson, une militante américaine anti-avortement qui a travaillé comme directrice de clinique pour Planned Parenthood jusqu’en 2009, et dont les mémoires ont servi de scénario pour le film Unplanned de 2019 ; et sœur Deirdre Byrne, ancienne chirurgienne générale militaire et ancienne missionnaire qui a servi au Kenya, en Afghanistan, en Haïti, en Irak et au Soudan, et dont la prise de position en faveur des enfants à naître a attiré l’attention de la nation américaine en août 2020.
 
L’opposition aux vaccins développés ou produits au moyen de cellules fœtales obtenues lors d’avortements a déjà suscité la controverse en France et ailleurs, autour de la question de savoir si le recours aux vaccins constitue une coopération au mal, et à quel degré. Le pape et les instances vaticanes ont implicitement ou ouvertement rejeté cette opposition en allant jusqu’à dire que la réception du vaccin constitue un devoir de charité pour le catholique.
 
Le texte ci-dessous rejette cette approche en insistant sur le caractère barbare des avortements qui sont pratiqués, certes à la demande de la femme, mais organisés dans des conditions optimales pour augmenter les chances de réussite pour les chercheurs : avortements tardifs, prélèvement des organes sans anesthésie lorsqu’ils se font sur des tout-petits encore vivants…
 
En effet, les chercheurs ont besoin d’organes formés pour récolter des cellules vivantes capables de produire une lignée dite « immortelle » qui se prêtera le mieux à l’ingénierie génétique et à la reproduction autonome pendant de longues années (mais avec une limite dans le temps qui conduit à pratiquer de nouveaux avortements pour tenter d’aboutir à de nouvelles lignées exploitables). Ainsi les cellules HEK-293 aujourd’hui largement vendues et utilisées, ont-elles été obtenues au cours des années 1970 au terme de 293 expériences pratiquées sur des cellules prélevées sur des reins (kidneys en anglais) d’un nombre indéterminé d’« embryons humains » – ou plutôt des fœtus, vu le moment de la gestation.
 
A l’heure actuelle, le bénéfice attendu des agents biologiques Pfizer et Moderna, qui font tous les deux appel à ces lignées pour leurs tests, comme celui du vaccin à adénovirus AstraZeneca qui les utilise dans sa production, reste très modeste – même en admettant les statistiques d’efficacité présentées par leurs producteurs – eu égard au peu de létalité du COVID-19 parmi la population jeune et en en bonne santé, d’autant que rien ne permet aujourd’hui d’affirmer qu’ils protègent contre la contagion. Par ailleurs leurs effets indésirables immédiats, nettement plus fréquents que pour le vaccin anti-grippal, par exemple, ainsi que le nombre non négligeable de décès après vaccination et l’ignorance des effets à long terme d’une technique jamais utilisée à ce jour, constituent autant de circonstances dont il faut tenir compte dans le jugement moral que l’on porte sur ces vaccins « souillés par l’avortement ». Et quoi qu’il en soit de la réponse, il nous appartient de  contester de manière claire le recours de plus en plus fréquent dans le monde de la recherche médicale aux « matériaux » fournis par des fœtus délibérément avortés. Car d’autres solutions existent.
 
A titre personnel, tout cela m’est une raison suffisante pour avoir signé le texte que je vous présente ci-dessous. Puisse cette démarche entreprise par des femmes au nom de l’amour maternel aider à cette prise de conscience.
Sans quoi, la logique de l’exploitation des enfants avortés (comme on l’a vu avec l’affaire du Planning familial vendant ou fournissant des « produits d’avortement » pour la recherche dans des conditions abominables) ne fera que s’étendre.
 
Si demain, la recherche médicale devait présenter comme un remède miracle une substance tirée de lignées de cellules souches embryonnaires récoltées sur des embryons produits in vitro, puis détruits par et pour la recherche, devrions-nous l’accepter à son tour ? 
 
Ci-dessous, ma traduction intégrale de la déclaration. Toutes les notes, avec leurs liens, sont en fin de message. –
 
Pour la suite :     J.S.
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entièrement d'accord avec vous.D'AUTANT QUE CES SOIS DISANT VACCINs NE SONT LA QUE POUR EXTERMINER A PLUS OU MOINS LONGUE ECHEANCE UNE PARTIE DE LA POPULATION MONDIALE.
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