Notre Seigneur Via Sœur Beghe (Le monde invisible) : L’âme - Dimanche 3 octobre 2021 (Posté le 01/11/21)

Publié le par monSeigneur et monDieu

L’âme

 

Je suis le Très Haut et le monde M’appartient malgré les dommages qu’y a provoqués l’Esprit du Mal. Cet Esprit est condamné depuis sa complète défaite lorsqu’il a voulu affronter Dieu, Père Fils et Saint Esprit, et que saint Michel Archange s’y est interposé. La chute du plus bel Ange de la création fut un coup dur pour la belle réalisation voulue par Dieu pour Sa création tout entière mais, ayant donné à toutes Ses créatures le grand don de la Liberté, afin de choisir librement le Bien et repousser le Mal, Dieu le laissa libre dans sa décision de choisir le Mal et rejeter le Bien.

 

Le premier homme et la première femme firent de même et Dieu fut le premier blessé par ce choix méprisant et révulsif. Il accorda Son pardon à la faiblesse de l’homme repenti et décida de relever l’humanité par l’offrande de Dieu le Fils et de conserver Sa faveur à cette humanité faible et déconnectée du bien véritable.

 

Il prit chair en la très sainte Vierge Marie quand les temps furent mûrs pour Son Incarnation et Il s’offrit par Amour, par respect et par vénération pour Dieu le Père, si cruellement offensé depuis les origines de l’humanité. Par Son offrande, Il rétablit l’humanité en Son étreinte, mais au cas par cas. Les bons chrétiens et les saints, en opposition avec les hommes avides et pervers.

 

Et il en est ainsi depuis cet Holocauste divin qui ouvrit le Ciel aux frères et aux sœurs du Seigneur Jésus-Christ. Les Anciens furent délivrés de leurs limbes, celui des Patriarches, et ils entrèrent dans les hauteurs de la divine Demeure. Tous n’y entrèrent pas car à certains il fallait encore acquérir la sainteté ; ils entrèrent dans le Paradis, lieu de sanctification et de bonheur préalables à la plénitude du Ciel. Le bon larron, lui aussi, entra dans le Paradis où il paracheva la nécessaire sainteté pour entrer dans la divine Demeure, But et Finalité de tout enfant de Dieu.

 

Le Paradis est la dernière sphère avant d’entrer dans la divine Demeure et il a, lui aussi, des paliers à franchir les uns après les autres par toutes les âmes qui s’y trouvent. Elles montent régulièrement, chacune à sa mesure ; au Paradis il n’est possible que de monter. Le Paradis est l’antichambre du Ciel et comme il est appelé lui aussi à disparaître à la fin du monde, il est nécessaire de ne pas s’y attarder. Les âmes qui s’y trouvent ne s’attardent pas, elles sont déjà saintes ou en passe de le devenir entièrement, mais l’approche de Dieu est tellement grandiose qu’une sanctification pleine et entière est nécessaire à toute âme.

 

La sainteté dans le Ciel est semblable à la sainteté de Jésus-Christ et de la très sainte Vierge Marie ; il ne faut donc plus posséder en soi le moindre attrait ni le moindre reliquat de la triste condition humaine pécheresse. Le Seigneur n’a-t-Il pas dit que même le juste péchait sept fois le jour (Ps 26,16), or la sainteté consiste à se détacher de tout ce qui est encore humain en soi.  La condition d’enfant de Dieu nécessite la pureté de la très sainte Vierge Marie, sa condition immaculée quoique bien alerte et bien présente.

 

Lorsque l’enfant de Dieu entre dans le Ciel, son émoi est à son comble. Il voit Dieu dans Sa réalité divine, il est proche de Lui, il est Son enfant et il est à Son image parfaite et éternelle. Il est non seulement Son enfant mais il est adulte et sa relation avec Dieu n’est plus celle de l’enfant, elle est celle de l’adulte sincère et dévoué.

 

L’entrée dans la divine Patrie est le but, la finalité de la condition humaine et toutes les âmes en leur corps glorieux y sont pour une éternité joyeuse, bonne, admirable et surnaturelle. Que Dieu soit béni pour Sa bonté, Son œuvre admirable, Sa patience exemplaire et Son extraordinaire créativité.

 

Et Moi Jésus-Christ, Je veux parler de Ma création. Qu’est-ce que l’homme ? Qu’est-il ? Comment est-il agencé ? Il est composé de trois entités, le corps, l’âme et l’esprit. Et c’est Moi, Dieu, qui explique Ma création ! Le corps d’abord : il est soumis à la douleur, à la pesanteur de la terre et, en lui-même, la médecine a découvert les nombreuses réactions : cardiaques, nerveuses, émotionnelles, musculaires, lymphatiques, et la vie corporelle prend sa source de manière corporelle. La vie du corps tourne sur elle-même, comme le balancier d’une pendule qui se meut par son propre mouvement. Ainsi en est-il de la vie corporelle : tant que le cœur bat, la vie corporelle se maintient, le cœur en est le balancier. D’autres fonctions peuvent s’affaiblir mais c’est toujours la fin du battement du cœur qui détermine la fin de la vie corporelle.

 

L’âme est la conscience du corps auquel elle est unie et elle se manifeste au corps par un réseau de connections cervicales. C’est elle qui régit le corps et devrait le diriger vers le Bien. Quand la connaissance inscrite dans le cerveau augmente, la conscience – qui est l’âme – s’en nourrit et acquiert peu à peu sa maturité, son expérience, sa personnalité. Si la conscience n’est pas formée, elle ne pourra pas juger de la valeur de ses actes ni de la valeur des choses.

 

C’est par l’instruction et la connaissance qu’une conscience bien formée atteindra la sainteté, à moins qu’elle ne se laisse influencer par les tentations et par les attraits corporels. Une conscience peut ressentir par elle-même ce qui est bien ou mal, mais c’est l’instruction, l’enseignement qui lui donnera les fondements nécessaires à la réflexion et à la recherche volontaire du vrai bien. L’âme immature doit apprendre ce qu’est le bien et le mal, l’âme mûre l’aura appris et elle sera ou non fidèle à sa conscience, qui est elle-même.

 

Que Dieu vous bénisse et vous garde. Ce thème sera continué.

 

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Publié dans Messages Divers

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