Notre Seigneur Via Sœur Beghe (NS Jésus-Christ) : J’appelle à Moi tous les hommes - Dimanche 7 Mars 2021
J’appelle à Moi tous les hommes
Mon Amour pour Mes enfants est total or tous les hommes ne sont pas Mes enfants. J’ai créé les hommes pour qu’ils le soient tous, oui, absolument tous, mais ils sont trop nombreux ceux qui ne le sont pas. Ceux qui ne le sont pas sont les non-baptisés, or il y tant de non-baptisés. Le prologue de l’évangile de saint Jean le dit en toutes lettres : « Mais à tous ceux qui L’ont reçu, Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jn 1, 12).
Les apôtres ont reçu du Seigneur Jésus-Christ l’ordre de « baptiser les nations au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28,19). Par le baptême, l’homme devient enfant de Dieu et comme vous le savez, le baptême est un sacrement, le 1er des sept sacrements. Il est reçu sous la forme du sacrement proprement dit, ou par le sang (martyre) ou par le désir quand le sacrement est inaccessible. Ce sacrement fait de l’homme un enfant de Dieu et, par sa conduite régie par la vertu, l’homme à sa mort entrera dans le Royaume de Dieu. Ses péchés non satisfaits devront l’être par la purification et la satisfaction du purgatoire mais l’enfant honnête, sincère et aimant son Père des Cieux peut être assuré d’avoir part à la vie éternelle et à la résurrection de la chair. Tel est l’enseignement reçu des apôtres, tel est l’enseignement de la sainte Église, mère des chrétiens.
Qu’en est-il des autres hommes, ceux qui ne sont pas des enfants de Dieu ? Ils sont de deux catégories : des hommes bons mais pécheurs à cause de la faute originelle et d’autres, moins bons ou même mauvais. La Sainte Église enseigne, à la suite des apôtres et du Seigneur Jésus-Christ, que ceux qui ne veulent pas de Lui, qui Le refusent ou Le rejettent, ou commettent le mal, ceux-là seront damnés.
Il n’y a pas de rédemption sans volonté d’y avoir part, l’homme qui veut être sauvé doit nécessairement vouloir être disciple de Jésus-Christ. Tel est l’enseignement de la sainte Église : le salut ou la damnation. La sainte Église appelle à elle tous les hommes et, à ceux qui viennent à elle, elle leur enseigne cette connaissance : être avec Jésus-Christ ou Le refuser et encourir la damnation. Tel est son rôle et depuis le début de son institution, elle a toujours poursuivi sa mission.
Elle parle à ses enfants qui l’écoutent ou lui désobéissent, et tout ce qu’elle leur enseigne leur apprend à être de meilleurs enfants de Dieu. Les autres hommes, qui ne sont pas ses enfants, elle n’a pas le rôle de les enseigner puisqu’ils ne la connaissent pas. Elle va vers eux, c’est l’Église missionnaire, mais elle ne les atteint pas tous, loin de là. Ceux qu’elle n’atteint pas sont des païens, créés comme tout homme avec le péché originel et qui ne peuvent être sauvés sans avoir été convertis par le baptême sous une de ses trois formes.
Le Seigneur Jésus-Christ s’est immolé sur la Croix pour eux aussi, Il s’est offert en sacrifice à Son Père pour satisfaire aux péchés de tous les hommes, absolument tous. A ces pauvres hommes qui n’ont pu être touchés par la grâce de leur vivant sur la terre, est donnée la grâce – acquise par le Sang de Jésus-Christ – de revenir sur la terre dans un nouveau corps afin d’avoir la possibilité de connaître l’unique vrai Dieu. C’est une grâce, acquise chèrement par l’Agneau de Dieu, qui veille sur toutes Ses créatures et qui prend soin de toutes. Ceci n’a jamais été enseigné par la sainte Église puisque son rôle est de prendre soin de ses enfants et d’en faire naître à la Vie autant qu’elle le peut.
Ses soins vont à ses enfants et à tous ceux qui viennent à elle, mais son rôle accueillant ne peut aller au-delà. Elle appelle à elle, elle instruit ceux qui sont ses enfants et ceux qui viennent à elle. Elle leur donne Jésus-Christ, Son enseignement, le Sien, lui qui est la Voie, la Vérité et la Vie. Ceux qui viennent à Lui auront la vie éternelle, telle est notre foi.
Avant leur péché, Adam et Eve avaient été créés revêtus de la grâce sanctifiante, en vertu de laquelle ils étaient enfants de Dieu, destinés à Le voir et à le posséder éternellement dans le Ciel (catéchisme des diocèses de Belgique, 1954). La Rédemption a rendu à l’homme cet état de grâce et, par les sacrements confiés à la sainte Église, il peut conserver cet état avec le plus de sainteté possible.
Mes enfants, Mes grâces sont si étendues qu’il vous est impossible de les entrevoir toutes. Faites confiance à Dieu qui connaît vos besoins, qui vous prend contre Son Cœur et vous donne tout le nécessaire pour arriver à Lui.
Soyez bons et soyez Mes témoins auprès de vos frères de la terre, peut-être moins chanceux que vous. Ne jugez pas, soyez des exemples de bonté, de charité et de douceur, et vous serez auprès de Moi pour l’éternité dans le bonheur immense de la Vie en votre Dieu.
Que Dieu le Père soit aimé et adoré, le Fils respecté et admiré, le Saint Esprit loué et vénéré et que la Très Sainte Trinité soit, de même, bénie, adorée et honorée.
Quand un pauvre païen se trompe, or comment ne le pourrait-il pas, il prend de nombreuses décisions sur la base de ce qu’il pense être la logique. Il peut être prudent, bon, exigeant pour lui-même et avoir beaucoup de qualités naturelles, mais il lui manquera la vue surnaturelle, le jugement sous le regard de Dieu. Il pourra être franc, loyal, discipliné et bon, mais il n’aura pas de référence surnaturelle, il n’offrira pas ses difficultés en union avec la Passion et la Croix du Sauveur, il ne se réfèrera pas à Lui, il vivra sa vie pour elle-même et non en union avec Dieu.
La vie sans Dieu ne gagne aucun mérite, pas même le bien qui aura été fait car il n’aura pas été fait pour le Seigneur Dieu. N’étant pas enfant de Dieu, il n’est pas de la famille du Père des Cieux, il ne peut donc pas avoir part à cette famille des Cieux. Il ne peut aller au Ciel même s’il a été bon car il n’est pas de la famille des enfants de Dieu.
Cette connaissance est très importante : il est nécessaire, absolument nécessaire de faire partie de la famille de Dieu pour entrer dans Sa Demeure éternelle. Il est faux de croire qu’il suffit d’être bon pour être sauvé, que croire en Dieu est indifférent, être généreux quoique neutre à l’égard de Dieu, pour jouir avec Lui de la Vie divine. Le Ciel n’est pas l’aboutissement des incroyants, aussi bons soient-ils, le Ciel n’est que pour les enfants de Dieu et qui ont agi comme tels.
Tout l’enseignement de Jésus-Christ est un appel à la connaissance et à l’obéissance à Dieu, une injonction à devenir disciple et saint. La sainteté est avant tout l’oubli de soi et la priorité donnée à Dieu et au prochain à cause de Lui. Soi-même ne compte que pour imiter Jésus-Christ, imiter la très sainte Vierge Marie, imiter les saints qui nous ont donné leur exemple.
Nous y sommes tous appelés, chacun à son heure et chacun à sa mesure.
J’appelle tous les hommes à venir à Moi et si certains n’en ont pas la possibilité par ignorance et sans faute de leur part, le temps de venir à Moi leur sera donné. Tel est le beau message que Je vous ai expliqué dans le chapitre ‘Le monde invisible’ ; c’est une grâce de Ma Miséricorde, c’est une grâce de Ma Volonté et de Mon Amour pour chacun d’entre vous.
Le péché originel a blessé si profondément l’humanité qu’elle est devenue aveugle et souvent fermée aux beautés surnaturelles du Plan de Dieu sur elle. Elle refuse ce qu’elle ne voit pas or les yeux du corps ne voient pas loin, ils ne peuvent embrasser l’humanité. Un intellect peut être brillant, il y a quelques QI [1] élevés, peu au-delà de 130, or celui de Dieu est illimité. Le plus intelligent des hommes ne fait pas le poids ! Il reste fini, mortel et sujet à de nombreuses maladies ou infirmités.
S’il connaît Dieu, il entrera en Son éternité, s’il ne veut pas Le connaître, il sera damné. Mais à tous ceux qui doivent encore Le connaître, L’aimer et entrer dans la famille de Dieu, cela leur sera donné.
Telle est votre belle religion dont Je suis le Sujet. Je vous aime, Je veille sur vous et vous êtes Miens. Qu’il en soit ainsi.