Notre Seigneur Jésus Christ Via Sœur Beghe : Epopée de la création - Jeudi 10 septembre 2020
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Épopée de la création
J’ai aimé Mes créatures avec une telle intensité que Je ne pouvais Me détourner d’elles ni les laisser aux mains de Mon Ennemi. Qui est cet Ennemi ? Moi, Dieu, Je n’ai qu’un seul Ennemi, Je n’ai pas désiré l’avoir mais Je lui avais donné tellement de grandeur, tellement de vertus, tellement de pouvoir qu’il en était devenu presque Mon égal. La grande différence entre lui et Moi est celle-ci : il était créé alors que J’étais l’Incréé. Il Me devait tout et Moi, Je l’aimais quand il était tel que Je l’avais créé. Sa trahison fut sa totale responsabilité, il était fautif en tout point, il n’y eut aucun partage de responsabilité comme il y en a dans les disputes entres les hommes. Sa responsabilité était totale, Dieu étant sans tache et sans la moindre nano-once de mal.
Lucifer fut tout à coup d’une jalousie et d’une envie monstrueuses à l’égard de Dieu, de qui il avait tout reçu jusqu’à son état de créature, et cette infériorité à l’égard de l’Incréé lui fut subitement inacceptable. Il se hérissa et de beau qu’il était, sa colère le transforma littéralement. Il se changea en monstre et se leva pour se mesurer à Moi.
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L’archange saint Michel se mit entre nous et les anges se rangèrent dans leur camp respectif. Les anges de différents chœurs se rangèrent derrière saint Michel, et Lucifer en appela à lui. Certains attirés par son aspect qui leur paraissait gagnant se rangèrent auprès de lui et les autres demeurèrent auprès de leur chef Michel. L’au-delà fut alors le théâtre d’un combat dont la rudesse n’eut plus jamais son égale, il n’y eut aucun mort car la vie angélique est éternelle mais la dureté du combat n’en fut pas pour autant plus douce. Le combat occupa l’espace et saint Michel remporta l’assaut. « Qui est comme Dieu ! » fut son cri de ralliement et Dieu lui donna la victoire ; car Dieu est toujours le Maître, la Gloire du Ciel et le Dieu des armées.
Lucifer fut jeté hors du Ciel où il n’avait plus sa place, non plus que les anges maudits qui avaient cru en sa victoire. Ils furent en l’espace d’un instant jetés en enfer et les hurlements qui s’en dégageaient retentirent en vase clos pour l’éternité. Les démons préférèrent occuper la terre que Lucifer, Ange de la divine créativité, avait contribué à former, et Dieu le leur permit. La chute d’Eve et d’Adam fut sa grande victoire sur Dieu mais Dieu le permit.
Le Christ-Jésus rétablit chaque homme dans Son Amour après avoir payé sur la Croix le prix de sa réparation et le Ciel put se remplir de saints et d’élus comme Dieu l’avait Pensé en Son œuvre créatrice.
Lucifer est actif et ne cesse de tenter les hommes pour les arracher un à un à son Maître qu’il continue de désavouer et de renier. Il est le traître pour l’éternité sans fin et Dieu le révoqua de sa mission créatrice ; ce désaveu le rend haineux et vitupérant et son emprise sur les hommes demeure depuis le premier péché. Adam et Eve perdirent par leur faute la protection dont ils furent l’objet : la grâce sanctifiante et toutes les faveurs qui leur avaient été données : l’immortalité, l’incorruptibilité, la parfaite soumission envers Dieu et la connaissance dite science infuse. L’homme fut alors soumis à tout ce dont il aurait dû être protégé et il doit, depuis, se munir de nouveaux dons de Dieu, les sacrements dont dispose la sainte Église catholique pour l’aider à devenir saint et obtenir le Ciel.
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Tel est le résumé de la grande épopée de la création dont l’humanité fut le grand enjeu. Les hommes qui pensent que ceci est une fable sauront après leur mort qu’il n’en est rien, et ils seront sages de ne pas attendre pour s’engager dans le camp de la sainte Église catholique.
Cette Église fut fondée par Jésus-Christ, Dieu et Seigneur, et elle ne change pas. Si elle paraît changer, des groupes s’en écartent et continuent sur la voie de Jésus-Christ. La sainte Église a laissé de nombreux récalcitrants prendre leur chemin, ce sont les nombreux hérétiques ou schismatiques qui ont quitté son giron, et elle continue inlassablement à prêcher, à l’image et à la suite de Jésus-Christ, la divine Vérité, et à apporter ses soins à ses fidèles sur leur route vers l’Éternité.
Aujourd’hui, il en est encore ainsi : la vérité ne change pas, les mœurs et les coutumes des hommes peuvent changer, la loi divine, elle, ne change pas. Si l’Église devait changer sa parole de vie, elle ne serait plus l’Église de Jésus-Christ, même si elle paraît en avoir la structure. L’Église est là où est prêchée et enseignée l’unique Vérité, celle qui découle de l’enseignement divin : les Dix Commandements et l’Évangile de Jésus-Christ duquel tout doit être retenu et dont rien ne peut être retranché.
Jésus-Christ sur la terre a parlé de tout. Lisez les Évangiles, Mes enfants, et vous trouverez la réponse à toutes vos interrogations. Ensuite, si un prêtre édulcore ou interprète ce message pour l’atténuer, vous saurez qu’il faut choisir l’intégrité de la Parole divine ; Son Oui est oui, Son Non, non. Il l’a dit Lui-même (Mt 5, 37).
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Quel que soit le prêtre auprès de qui vous vous adressez, jugez des réponses qu’il donne à vos interrogations. Reprenez ensuite l’Évangile et lisez. Vous y trouverez alors la confirmation ou l’infirmation des réponses reçues. Si avec déception, vous constatez l’inexactitude des réponses par rapport à l’Évangile, changez de prêtre, changez de paroisse, changez d’église, mais restez catholiques !
Que Dieu vous bénisse, Mes très chers enfants, vous êtes Miens et Je suis vôtre. Qu’il en soit ainsi.
Source
https://srbeghe.blog/2020/09/10/epopee_dela_creation/