Les « devoirs avant les droits » selon Macron, Attal et Xi Jinping : petite réflexion sur les devoirs de l’homme sans Dieu

Publié le par monSeigneur et monDieu

Gabriel Attal a choqué en déclarant dans un entretien au Parisien, fin janvier : « Dans l’après-Covid […], on veut poursuivre la redéfinition de notre contrat social, avec des devoirs qui passent avant les droits, du respect de l’autorité aux prestations sociales. » Il ne faisait que reprendre la déclaration d’Emmanuel Macron, le 31 décembre dernier : « Les devoirs valent avant les droits. » Florian Philippot faisait aussitôt remarquer que Le Monde résumait ainsi en janvier 2020 le crédit social chinois : « faire passer des devoirs avant les droits ». A l’heure où le passe vaccinal menace de se transformer en outil de contrôle digital pour vérifier la conformité des comportements des citoyens pour leur accorder ou leur retirer des droits et des libertés, le parallèle est saisissant. Macron et les siens ne se cachent plus : ils assument de vouloir changer à la racine le mode de fonctionnement de notre société. Et ils nous en ont donné un avant-goût depuis deux ans. Amer.

Les droits de l’homme précèdent-ils pour autant ses devoirs ? Dans leur acception révolutionnaire, issue de la Déclaration de 1789 et qui est aussi celle du pouvoir, oui. Mais n’oubliez pas que la Révolution a aussi engendré ce principe : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. » Autrement dit, il faut accepter le « contrat social » tel qu’il est défini et imposé par le pouvoir pour pouvoir bénéficier des droits. Aux ennemis de la liberté, on réservait la guillotine. (Ou l’extermination, pour les Vendéens…) Les droits de l’homme ont des ratés. Jean Madiran, en particulier, a montré ce qu’il en était des « droits de l’homme sans Dieu ». Benoît XVI résumait la chose en une formule frappante : « Sans Dieu, les droits de l’homme s’écroulent. »
 
Mais au-delà, l’école contre-révolutionnaire a toujours affirmé que l’homme a des devoirs avant que d’avoir des droits. Il naît débiteur : à l’égard de ses parents à qui il doit la vie, à l’égard de sa patrie, à l’égard de son Créateur.
 
Pourquoi donc se formaliser du propos du ministricule Attal ?
 
Parce que les devoirs prêchés par les puissants du jour, qu’ils vivent à Pékin, Pyongyang, Ottawa ou Paris, sont les devoirs de l’homme sans Dieu.
 
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Je vous invite à aller à la source afin de poursuivre cette forte intéressante réflexion et du constat brossé de notre actualité sociale covidiste qui telle le haut d'un iceberg ne peut que nous interpeler sur l'état du "background ou dark ground" nous environnant !

Le blog de Jeanne Smits

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