Notre Seigneur Jésus Christ Via Sœur Beghe : La réparation du crime absolu - Dimanche 19 avril 2020

Publié le par monSeigneur et monDieu

La réparation du crime absolu

 

Je suis Jésus-Christ, le Grand, le Très Grand Sauveur des hommes et Je désire dire ce qui suit : Mon Amour pour les hommes est inatteignable de la part d’un homme, il est celui d’un Dieu. C’est pourquoi seul Dieu a pu sauver les hommes de leur condamnation, Lui seul a pu payer pour eux.

Qu’est-ce que le paiement, la réparation pour un crime qui dépasse le mal absolu ? C’est la peine absolue. Les hommes, par l’état de criminels absolus dans lequel ils se trouvaient étaient condamnés absolument et ils ne pouvaient échapper à la condamnation. Ils étaient coupables et s’ils ne le savaient pas, cela ne changeait pas leur état de condamnés.

Jésus-Christ, Dieu et homme, parce qu’ainsi Il était dans le ciel de tout temps, avait résolu de toute éternité de prendre son état d’homme sur la terre et pour que cela puisse se réaliser, la terre et l’univers furent créés.

L’Homme Dieu était Jésus-Christ, Sa mère était la Très Sainte Vierge Marie, et le Plan divin réalisé par l’Incarnation de Jésus-Christ à Nazareth était inscrit de toute éternité avant même que la terre fut.

Le Plan divin dépasse l’entendement des hommes et, comme l’a dit l’apôtre Paul aux Romains (11, 33-36) « Que Ses desseins sont impénétrables, incompréhensibles Ses voies (…) C’est de Lui, par Lui, pour Lui que sont toutes choses ». La terre a été créée pour Lui parce qu’Il en est le Roi, le Souverain Maître, et les hommes devaient être Ses frères bienveillants et totalement soumis.

La vertu de soumission et le premier péché d’indépendance

La soumission, qui signifie ‘disposition à obéir’, est une vertu et la Très Sainte Vierge Marie l’a exercée parfaitement. Elle a exercé cette vertu qui l’a élevée au-dessus de tous les hommes de la terre. Cette vertu avait été communiquée à Eve et à Adam mais celle-ci et celui-ci n’y ont pas eu recours. Ils ont préféré expérimenter leur propre jugement, celui qui leur était susurré par leur ennemi qu’ils ne connaissaient pas encore mais qui les a piégés et emportés dans un châtiment qu’ils ont pleuré toute leur vie.

Jésus-Christ avait planifié la terre et les hommes pour s’en faire un Royaume terrestre et les réjouir de leur dignité de frères de l’Homme Dieu, Maître de l’univers. Adam et Eve avaient reçu le don de la connaissance, mais celle-ci devait leur être insufflée au fur et à mesure de leurs besoins et de leur charité. Adam avait déjà reçu une soif de connaissance et elle était parfaitement exercée conformément au plan de Dieu sur lui.

Eve également avait un grand désir de comprendre ceci et ceci et encore ceci, et elle fut heureuse de la compagnie du serpent qui lui montrait ceci et ceci et encore cela. Il était vif et inhabituellement affectueux et elle était réjouie de sa compagnie différente de celle des autres animaux. Il paraissait la comprendre et elle en était étonnée, l’animal étant un être différent et apparemment inférieur. Celui-ci sortait du lot. Il la suivait, lui faisait la fête et semblait affectionner lui aussi sa compagnie. Il se mit à lui parler, d’abord doucement et puis, elle devinait ses pensées. Il parlait par ses yeux et par sa manière d’être, et elle le comprenait. Il l’amusait mais elle était aussi séduite par sa manière de s’attacher à elle. Il lui parlait et elle le comprenait.

Puis elle crût entendre une voix intérieure qui la mettait en garde car elle en oubliait la louange divine. ‘Dieu premier servi’ disait la voix intérieure mais elle n’y prit pas garde. Le serpent lui dit que la connaissance était un don de Dieu. Elle acquiesça car elle savait que Dieu la leur avait promise au fur et à mesure de leurs besoins. Le serpent lui rappela que Dieu leur avait promis la science infuse et, par conséquent, tout ce qu’elle pouvait apprendre était légitime. Elle acquiesça mais elle ne voulut pas s’y engager seule. Elle appela Adam qui se laissa fléchir et tous deux se laissèrent tenter par le serpent qui n’était autre qu’un démon de la haute hiérarchie. Ils ne pensèrent plus aux recommandations divines qui leur avaient été spécifiées et ils commirent le mal qui les déchut de la grâce sanctifiante que Dieu leur avait donnée et qui devait les protéger leur vie durant.

Le mal fait, ils en furent horrifiés et décontenancés, mais leur état gracieux était devenu peccamineux et Dieu ne pouvait plus Se reconnaître en eux. Il les bannit de Son amitié et s’Il leur conserva Sa providence, Il devenait leur Maître et leur Seigneur loin des yeux et loin de l’attachement premier.

Le péché avait avili la belle et grande œuvre de Dieu par laquelle Jésus-Christ, Dieu et Homme, s’attribuerait la nature humaine. Le Verbe dit au démon que l’hostilité qu’il avait déclarée était bel et bien déclarée et de même qu’il avait séduit la femme, c’est une femme qui le détrônerait et sa descendance l’écraserait.

La Très Sainte Vierge Marie est la femme par laquelle le Verbe prit chair et répara la faute première. C’est elle qui est le modèle de tous les temps de la perfection de la vertu de soumission à la Volonté divine.

Le premier péché fut celui de l’insoumission, l’indépendance par rapport à la divine Volonté, et il marqua profondément la lignée des hommes ; ayant perdu la grâce sanctifiante, ils devinrent méchants et c’est ainsi qu’à l’époque de Noé, Dieu décida de les rayer de la surface de la terre. Ainsi en est-il encore aujourd’hui, les hommes sont ambitieux, avares, dénaturés et la vengeance de Dieu va s’abattre de nouveau sur la terre.


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Publié dans Messages Divers

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