Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Amqui, Québec, par son instrument, la Fille du Oui à Jésus - 2003-04-16
Jésus : Je suis avec chacun de vous, je suis la Présence en vous.
Mes enfants d’amour, entrez-en vous, faites présence en vous, laissez couler en vous l’amour : l’amour de Dieu, l’amour pour vous.
Lorsqu’on se donne un moment où on veut recevoir, il faut ouvrir votre intérieur, car lorsque quelqu’un s’approche de vous pour vous parler, si vous n’écoutez qu’avec vos oreilles : vous ne recevrez que ce que vous voulez avoir,
mais si vous ouvrez votre cœur : vous allez recevoir ce qu’il y a en lui.
Toute parole venant de l’humain ne porte pas de grâces; toute parole
venant de la voix de Dieu porte des grâces.
Ce soir, Dieu fait présence en vous, il enveloppe cette enfant afin qu’elle puisse se donner.
Elle n’est plus dans sa volonté, elle écoute en moi, Jésus, ce qu’elle entend; elle répète ces mots qui viennent de son intérieur :
à vous, mes bien-aimés, de vous nourrir de mes paroles de vie, de mes paroles d’amour; elles sont pour votre intérieur, en vous.
Je prépare mes enfants pour ma Venue dans les cœurs et c’est
en chacun de vous que vous recevez ces grâces.
Il faut entrer en vous, il faut vous abandonner dans l’amour de Dieu pour accueillir sa Présence, pas seulement pour vous, mais pour ceux que vous portez, pour tous mes enfants.
Je suis la Présence, je suis la Vie : la Vie est en vous; c’est la Vie, mes enfants, qui vous fait avancer en recherchant le bonheur : le bonheur est de découvrir votre présence en Dieu, là est votre place, là est l’amour.
Je suis l’Amour, je suis Essence d’amour, vous, mes enfants, vous êtes amour par moi.
Je me suis donné par amour à mon Père en prenant vos péchés : j’ai tout pris en moi; je me suis offert en holocauste afin que vous, vous soyez des enfants d’amour, purifiés par mon Précieux Sang.
Mon Sang ne cesse de couler, je déverse mon Sang à chaque messe.
Chaque seconde de votre temps, un prêtre, mon fils consacré, m’offre à mon Père : je renouvelle mon sacrifice pour vous, pour ceux que vous portez en vous.
Mon Sang purifie vos péchés.
Ce mouvement ne s’arrêtera pas tant qu’il y aura un seul péché qui ne sera pas regretté.
Il faut, mes enfants, que vous vous reconnaissiez dans vos actions pour analyser si ce que vous faites est bon pour votre âme ou si ce que vous faites nuit à votre âme.
Lorsque vous prenez conscience de vos actions, c’est à vous de choisir si vous voulez accepter mon sacrifice.
J’ai tout pris en moi, je n’ai pas oublié un seul péché, mes amours, c’est à chacun de vous de prendre la décision si vous voulez les abandonner dans mon Être.
Lorsque vous vous présentez à mon fils, vous vous présentez à moi, Jésus : je suis en le prêtre.
Vous venez me donner votre confession en m’avouant vos péchés que j’ai déjà purifiés par mon Sang; mais si vous ne faites pas l’effort de venir à mon prêtre, moi, je demeure en vous dans le silence de votre intérieur, et j’attends :
j’attends que, vous, vous entriez en vous pour venir vers moi.
Lorsque vous demeurez en silence : vous ouvrez une porte en vous, vous vous mettez en présence de Dieu, vous faites savoir à votre intérieur votre acceptation à vouloir être en présence de Dieu : cela est grâce pour vous.
Je ne puis refuser mes grâces à ceux qui veulent venir à moi dans leur silence!
Même si vous, vous ne voyez pas votre péché, moi, par votre présence, je déverse en vous des grâces de repentir,
afin que vous vous voyiez dans votre action qui a nui à votre âme.
Je suis un mouvement d’amour : je connais chacun de vous, je connais votre intérieur, je connais votre passé, votre présent, votre futur : ce que vous avez fait, faites et ferez est en moi.
Je suis la Présence, c’est à chacun de vous de prendre conscience que vous êtes avec moi en vous.
Vous devez vous sentir vivant : je suis la Vie!
Combien d’enfants en ce monde se croient vivants! Il parle avec son prochain, il mange avec son prochain, il rit avec son prochain, il partage avec son prochain; tout de lui n’est qu’extérieur; il se croit maître de ce qu’il voit, de ce qu’il fait; il ne s’aperçoit pas qu’il prend de sa vie intérieure pour exister dans un monde froid, sans amour, sans présence de Dieu.
C’est seulement lorsque les enfants de ce monde vont entrer en eux qu’ils vont se savoir vivants.
Lorsqu’un enfant s’arrête pour venir en lui : il réalise que la vraie vie est en lui, que tout ce qui est extérieur n’est fait que : de ce que lui veut, de ce que lui perçoit, de ce que lui espère : tout n’est que de sa volonté humaine,
alors que Dieu est en lui : Dieu est la vie, Dieu est sa vie.
Mes amours, j’ai créé tout ce que vous voyez.
J’ai donné vie à ma création, j’ai donné vie à tout ce qui est vivant, et vous, vous êtes mes créatures : je vous ai formées.
Lorsque j’ai formé Adam, j’ai insufflé en lui mon souffle de vie, et ce souffle de vie est en vous; vous êtes tous mes créatures; vous venez de moi; vous êtes la vie en vous : elle est en vous la vie.
Et lorsque vous regardez avec vos yeux, c’est que vous voyez; vous vous servez de ma Vie que je vous ai donnée pour voir ma création; lorsque vos mains s’agitent, c’est votre vie en vous qui fait activer vos actions, et vous produisez ce que moi je vous donne, en vous donnant ma Présence de Vie en votre vie.
Tout vient de moi, il n’y a rien qui vient de vous.
Vous êtes mes enfants : vous êtes mes créatures.
La vie est en vous parce que c’est moi le Maître de la vie qui l’a choisie : je vous ai tous choisis.
Pas un seul d’entre vous : pas un seul qui est vous n’a été choisi que si moi ne l’aie voulu.
Je suis le Créateur, tout en moi est puissance.
Tout ce que vous avez fait depuis votre naissance, c’est moi qui l’ai nourri de ma Vie.
Voyez-vous, ce qui vous appartient est votre volonté humaine.
Votre volonté humaine a un choix : dire oui à la Vie ou refuser de croire que je suis la Vie en vous.
C’est seulement votre oui, votre non, qui vous appartiennent.
Vous, vous appartenez à Dieu.
Dieu ne vous veut pas de force en lui, en sa Vie : il vous veut libres.
Vous êtes dans son Être avec votre oui.
C’est à vous seuls d’entrer en vous pour prononcer votre oui.
Enfants de Dieu, je vous ai faits amour : je suis l’Amour et l’Amour vous veut dans l’amour.
Un oui, mes amours, dit à Dieu : se fait en vous, il ne peut être extérieur, car je suis en vous.
Les enfants de ce monde ne vivent que de leur extérieur.
Ils veulent se donner un bonheur en se donnant du matériel, en se donnant des plaisirs extérieurs qui parfois les font tant souffrir! Ils leur démontrent, ces plaisirs, des moments de noirceur, des moments où ils sont seuls avec eux-mêmes, et cela les amène si loin qu’ils tombent dans le désespoir où tout leur semble impossible d’être heureux :
ils sont des enfants perdus dans leur volonté humaine.
Je suis avec eux, pas un instant je ne les quitte, bien qu’ils me refusent, bien qu’ils me rejettent.
Ils ne veulent pas de l’amour de Dieu, car cela empêcherait leurs manies de se donner à ces plaisirs défendus.
Mes amours, je suis avec vous pour vous apporter la lumière.
Il faut porter en vous ces enfants : vos frères, vos sœurs; ils ont besoin de vous.
Lorsque vous prononcez votre oui en vous et que vous le donnez à Jésus Amour, je déverse en vous des grâces d’amour, d’abandon, de lumière, et cela fait présence en eux, car vous êtes membres de mon Église, je suis la Tête de l’Église : eux profitent de ce que je vous donne.
Mes enfants d’amour, il y a tant à donner, tant à offrir! Il n’en tient qu’à vous, de vous donner à Dieu.
C’est moi en vous qui accomplis l’œuvre de mon Père, je suis le Verbe, c’est moi l’Agir.
J’ai besoin de votre consentement, de votre oui à l’Amour, et moi, je déverse en vous des grâces qui vous transforment en enfants de Dieu, en enfants de la Lumière.
En ce moment même, vous acceptez votre purification.
Ce temps est un temps d’amour, un temps de grâces pour vous : il vous prépare à entrer dans ma Terre Nouvelle.
Je suscite parmi vous des enfants qui se donnent, qui s’abandonnent, qui s’offrent, qui s’oublient totalement.
Ils oublient leur vie, tout leur être est axé vers leur intérieur, ils renoncent à ce monde.
Telle cette enfant, elle a renoncé à sa vie dans un abandon total; elle n’est plus l’enfant dans sa volonté humaine; elle ne vit que pour Dieu.
Elle a tout donné, elle a abandonné sa vie dans une totalité.
Tout plaisir, elle me l’a donné; tout ce qu’elle a connu avec ses enfants, elle me l’a donné.
Renonçant à tout, chaque jour de sa vie est pour moi.
Je la conduis au plus profond de son intérieur en renonçant à ce qu’elle est pour donner.
Lorsque je lui demande : «Donne-toi, offre-toi, abandonne-toi»: elle ne retient rien, elle ne cherche pas à savoir, elle s’accomplit; elle ne demande pas, elle offre sa vie.
Je suis en elle et elle, elle est en moi.
Chaque enfant dans ma Nouvelle Terre sera dans un abandon total dans la Divine Volonté, renonçant à sa volonté humaine, renonçant au choix qui est le non.
Vous serez des enfants du oui qui auront renoncé à leur volonté humaine
pour ne vivre que dans la Divine Volonté.
Dieu est amour, Dieu veut vous combler : il veut vous donner tout ce qu’il y a en lui.
Dieu, mon Père, m’a donné toutes ses complaisances, j’ai tant à vous donner! Il n’y aura que de la joie, plus jamais vous souffrirez.
Tout ce que j’ai annoncé à mes apôtres sera pour vous, dans ma Nouvelle Terre,
pour tous les enfants qui auront dit oui à l’Amour.
Vous connaîtrez des joies, mes enfants, que vous ne connaissez pas; vous verrez avec les yeux de l’amour, car votre volonté humaine ne sera plus : j’ouvrirai les yeux à l’amour; vous entendrez des sons que la volonté humaine ne peut percevoir; vous sentirez des odeurs dont votre odorat humain ne peut sentir lorsque vous agirez, tout se fera dans la Divine Volonté : tous vos mouvements seront parfaits.
Votre volonté humaine, en ce moment, met une entrave à mon agir, à ce que vous pouvez faire dans la Divine Volonté; le péché, commis par Adam et Ève, a interrompu ces mouvements d’amour.
Je vous annonce un temps d’amour, un temps de joie, un temps de lumière, un temps de contemplation où tout ne sera que bonheur éternel :
tout sera dans mon agir.
Ô amours de ma Vie, j’ai donné ma Vie pour vous, afin que vous connaissiez ce bonheur : il est à votre porte, à vous de dire oui, à vous d’avancer; ne craignez pas, n’ayez pas peur, demeurez en paix.
Lorsque vous ressentez de la joie, lorsque vous ressentez une paix en vous, est-ce que Satan peut vous donner cela? est-ce qu’il peut vous dire : "Aime ton prochain, offre-toi, donne-toi à Dieu, fais la paix en toi"? Non, mes enfants, il ne peut vous parler ainsi, car il est le mal, il est le menteur, il est le séducteur.
Vous, mes enfants de la Lumière, venez puiser en vous des grâces de lumière
qui vous feront voir l’agir de Dieu.
Mes amours, je suis venu parmi vous enseigner les commandements que mon Père a donnés à Moïse.
J’ai donné des enseignements à mes apôtres, et le Saint-Esprit les a couverts, leur montrant la lumière, et tous mes enseignements sont devenus pour eux, lumière.
Soyez, vous aussi, dans ce mouvement d’amour; laissez-vous envelopper par la puissance du Saint-Esprit : là, vous verrez l’agir de Dieu, là vous verrez les tromperies de Satan, car il trompe mes enfants.
Beaucoup d’enfants se laissent prendre dans des erreurs, ils veulent avancer en mettant leur volonté humaine en premier, après ils pensent à Dieu.
Mes amours, lorsqu’on met le moi avant Dieu, Dieu respecte votre volonté d’avancer avant lui, et Dieu attend.
Dieu ne force pas, il vous laisse libres.
Mes amours, il a été écrit : «Tu adoreras ton Dieu de toute ton âme, de tout ton cœur, de toutes tes forces, de tout ton esprit».
Lorsque mes enfants passent leur moi avant moi, ils s’aiment si fort qu’ils se prennent pour des dieux : là est une erreur, et ce monde connaît cette erreur.
Ils ont inventé des méthodes qui les font paraître comme étant des enfants qui veulent aimer Dieu, mais ils se donnent des pouvoirs; ils se font eux-mêmes maîtres de leur intérieur, en se donnant des moments de méditation, de relaxation, en faisant descendre sur eux une énergie : cela est pouvoir.
Seul Dieu veut vous combler, seul Dieu veut vous couvrir.
Je me suis donné à vous par amour, j’ai versé mon Sang sur vous pour vous couvrir, en laissant déverser mon Sang, j’ai purifié votre être.
Lorsque ces enfants s’adonnent à ces méthodes : ils n’acceptent pas que je les couvre entièrement de ma Présence d’amour, ils laissent Satan les séduire : ils ont été trompés.
Satan leur montre à être des dieux, et eux le font dans l’ignorance.
Ces enfants vont se voir tels comme ils sont; ils vont voir leurs actions
qu’ils se sont eux-mêmes données.
Quand on refuse à Dieu de tout prendre, de tout faire, de tout accomplir : Dieu est mis en retrait; il attend,
et ces enfants se laissent couvrir par la noirceur; ils deviennent impatients, la discorde pénètre en eux, car ils développent un moi, se disant : "Je suis libre, je n’ai pas besoin de demander la permission, j’aime faire ce qui me plaît, je n’ai pas besoin qu’on me dise quoi faire"; ils disent : "Je ne veux pas me faire manipuler" et ces enfants développent une indépendance; ces enfants, à la moindre contrariété, ne se reconnaissent plus car ils deviennent des inconnus de leur intérieur; alors, lorsque quelqu’un qui les aime leur dit quoi faire : eux se fâchent, ils n’acceptent pas de se laisser manipuler, car ils croient que l’autre veut les dominer.
Aujourd’hui, vous vivez dans un monde où les couples sont en discorde; ils n’acceptent plus que l’autre vienne brimer ‘son moi’, car ‘son moi’ a pris toute la place; ils sont devenus des petits dieux sur leur trône que Satan a érigé.
Et lui, du haut de son pouvoir, vous regarde avec des yeux de froideur, des yeux de haine, des yeux de destruction, prêt à arracher votre âme pour l’amener dans l’abîme de la douleur éternelle.
Ô, mes enfants d’amour, je crie en vous :
«Soyez vigilants, entrez en vous dans la lumière.»
J’éclaire votre intérieur pour vous dire : «Tu es à moi. Je t’ai donné ma Vie, elle est à toi.
Donne-moi ta vie, donne-moi ton oui dans un abandon total; je vais te protéger contre les ruses de Satan, du Trompeur, et ceux que tu aimes autour de toi, donne-les-moi, et parce que tu acceptes de t’abandonner,
je vais passer par toi pour les aider afin qu’ils sachent que je les aime, que je les veux, même s’ils ont refusé de se voir en enfants de Dieu, tout petits».
Je suis l’Amour, ce temps est un temps d’amour, un temps de lumière pour vous.
Je parle dans vos cœurs, je parle à votre âme, elle sait qu’elle est mon épouse; elle vous supplie, votre âme, d’écouter la voix en vous.
C’est à vous de prendre la décision de vous abandonner.
C’est à vous de me donner tous ceux que vous portez en vous.
Je vous prépare pour que vous soyez des enfants de la Lumière.
Votre temps est votre temps de purification.
Accepter que Dieu vous dise que vous avez en vous un ‘moi’ qui vous a fait souffrir, c’est accepter votre purification; accepter que vos amis, que vous connaissez, sont dans le Nouvel Âge : c’est votre purification;
dire à un enfant que Dieu l’aime tel comme il est, c’est lui dire que vous l’aimez tel comme il est.
Voyez-vous, ce temps vous amène à vous connaître en vous : vous avez tant commis d’erreurs! Votre volonté humaine a accepté de vivre dans le mal, votre volonté humaine a aussi accepté de vivre en Dieu, car, voyez-vous, vous ne seriez pas ici en ma Présence de voix.
Vous avez dit oui et c’est moi qui vous ai amenés ici : ce n’est pas vous, c’est l’Amour.
Accepter que l’Amour vous fasse faire des pas, c’est accepter de vous connaître tels comme vous êtes.
Dieu ne parle pas pour vous punir.
Lorsque quelqu’un vous parle et vous dit : "Tu sais, lorsque tu as pris ton repas et que tu as continué à manger alors que tu n’avais plus faim, tu t’es rendu malade!" Cette personne vous parle ainsi parce qu’elle vous aime! Elle ne vous punit pas, elle vous fait savoir que votre douleur vient de votre nourriture en trop.
Dieu est ainsi, Dieu est amour, Dieu aime reprendre ses enfants afin qu’ils viennent vers lui parce que Dieu est amour.
Il veut combler son enfant, il veut lui donner ce qu’il y a de meilleur pour lui : la vie éternelle.
J’ai traité mes enfants de cette façon avant votre venue en ce monde et mon Père a traité ainsi ses enfants avant ma Venue en ce monde : vous êtes tous les enfants de Dieu.
Depuis Adam et Ève, Dieu a fait voir à ses enfants qu’il y aurait un bonheur éternel, et ce bonheur est en vous : je suis, moi, votre bonheur; je suis la Vie.
Tout est vivant en moi et lorsque vous acceptez de venir en moi, vous acceptez votre bonheur.
Soyez amour pour vous, soyez amour pour ceux que vous portez.
Ce temps vous fait découvrir qui vous êtes.
Amours, je vous aime et je vous veux pour l’éternité.
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit :
Dieu nous demande de nous signer parce qu’il nous bénit en nous.
Dieu nous envoie sa présence, sa présence dans son fils consacré.
Merci, Dieu d’amour.
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Avec humilité, Dieu me demande de partager avec vous son agir.
Je suis avec lui à chaque instant. Oh! il m’a fait savoir que c’était depuis même avant ma naissance.
Mais, il y a des moments dans notre vie où on en prend conscience, c’est dans des moments comme ce soir : d’avoir ici présent un prêtre est une joie pour nous.
Jésus est tellement présent en son prêtre, car le prêtre est en lui : il est en le Christ; alors, nous avons la présence de Jésus en le prêtre : ‘merci mon père’.
Il est en nous; il me le dit, mais c’est différent : nous, on est en lui comme des petits enfants qui avons besoin de se laisser prendre par lui, de se laisser nourrir constamment par lui, et c’est pour ça qu’il nous apprend.
Et il m’apprend à aller toujours vers le prêtre pour aller chercher ses grâces que j’ai besoin dans les sacrements.
Ce temps est un temps de découvertes, pas parce qu’on ne le savait pas, on sait depuis qu’on est tout jeune qu’on doit aller vers les prêtres pour recevoir les sacrements, mais là c’est plus profond.
Quand on entend Jésus nous dire ces choses, là à l’intérieur de nous :
on découvre la vraie valeur de ce qu’il nous a donné sur la terre.
Quand il nous a donné le Saint-Esprit : il a laissé couvrir ses apôtres, à ce moment-là, il nous a donné sa Présence en les prêtres.
Ce sont les évêques, les apôtres, mais les prêtres, eux, sont les dérivés des évêques : ils doivent obéissance aux évêques et nous, nous devons obéissance aux prêtres, et c’est seulement par le prêtre qu’on peut recevoir cette nourriture si chère à notre âme : les grâces; c’est sûr, qu’on aimerait bien ça passer par les évêques, mais chacun doit être à sa place : on est bien gâté! Mais, il faut prendre conscience que nos âmes sont en souffrance : oui, nos âmes souffrent parce qu’aujourd’hui, en l’an 2003, on ne croit plus aux valeurs de l’Église, aux valeurs des sacrements et même certaines personnes, qu’on porte en nous, parlent contre les trésors que Dieu a mis autour de nous, et ça, notre âme en souffre.
Parce qu’on porte Jésus, il m’a dit qu’on porte tous nos frères et nos sœurs à l’intérieur de nous; alors, quand des frères et des sœurs parlent contre l’Église, il dit : «Parler contre l’Église, bien, c’est parler contre les prêtres.»
Voyez-vous l’importance des prêtres? Quand on parle contre l’Église, automatiquement, on parle contre les prêtres;
alors là, ça veut dire qu’il faut prendre conscience :
comment c’est important des prêtres!
Et ça, c’est l’œuvre de Satan! Et c’est lui qui nous trompe, alors, il trompe nos frères et nos sœurs : et nous, on les porte! Et lorsqu’on parle contre nos frères et nos sœurs, nous qui nous disons très pratiquants, eh bien! encore là, on pèche contre l’Amour, on pèche contre l’Église! Voyez-vous, Satan est tellement subtil, tellement trompeur, qu’il se sert de tous les moyens pour nous tromper, même de celui-là!
Il faut découvrir vraiment qui est Jésus.
C’est pour ça qu’il a tant de mots ‘amour’ dans son livre un : il y en a de l’amour, il y en a à toutes les lignes; et dans une ligne, quelquefois, on peut en trouver beaucoup plus que trois, quatre quelquefois, mais ce n’est pas de la répétition; chaque mot amour a une signification.
Il faut rentrer ça dans la profondeur de notre être pour essayer de le comprendre.
En premier, ce n’était pas évident pour moi de tout comprendre ces mots qu’il écrivait : j’entendais, mais que j’écrivais alors que je n’arrivais pas à comprendre tous les messages du Seigneur, c’est seulement entre ses écrits qu’il me donnait des enseignements : là, j’ai entré tranquillement; il m’a comme laissé couler dans son amour sans me forcer.
Puis, c’est devenu beaucoup, beaucoup plus clair!
Alors, c’est ce qu’il faut découvrir, il faut se laisser couler en Jésus
pour découvrir qui il est : l’Amour.
Parce qu’un autre prêtre me disait cet après-midi; il a dit : "L’amour de Jésus n’est pas le nôtre; il n’a pas la même saveur; il n’a pas la même signification que nous, les humains : que nous!"
C’est vrai, nous, on pense avec notre volonté humaine, mais Jésus, lui, il est divin.
Alors, c’est ce qu’il veut nous faire comprendre avec des mots bien bien simples.
Il l’a expliqué dans son Évangile, mais, moi, je n’arrivais pas à comprendre l’Évangile comme je l’aurais voulu.
J’ai lu l’Ancien Testament! Ça me fascinait parce que je trouvais que c’était beau : c’était comme un roman, tu sais, des belles histoires : là, c’était tellement beau! Je le faisais quand mon mari écoutait son hockey; alors, je me mettais des bouchons (dans les oreilles) puis, là je pouvais lire mon Testament : l’Ancien.
Mais ce qui est de la Bible elle-même, mais là, j’allais à la messe à tous les dimanches, j’écoutais; on écoute l’évangile, et c’est les paroles de Jésus; mais je n’arrivais pas à les comprendre! Non, parce qu’aujourd’hui, quand j’entends Jésus me parler : Ah! Seigneur, je n’avais vraiment pas compris, hein? Parce que je n’ai pas l’instruction que certains prêtres ont; moi, je ne l’ai pas! Mais j’ai été en neuvième année, ça été très simple! Puis mon père et puis maman, c’était des québécois; maman a fait – ah! je le dis, ah! là, elle sera pas contente : (elle dit à Dieu ce qui monte en elle) – elle a fait sa quatrième année; c’est pas beaucoup! Puis papa, c’est pareil, je pense; je ne sais même pas s’il l’a fait sa quatrième, je ne pense pas! Puis quelques filles, bien, il nous a fait retirer de l’école assez de bonne heure pour aider maman; treize enfants à la maison : alors les filles, rendues à un tel âge, demeuraient à la maison pour faire du ménage.
Puis mon père, il disait – ‘ah! Papa d’amour’ (elle entend Dieu lui dire de dire ce qui est venu en elle par le
Saint-Esprit) – il disait : "Une femme, c’est bon à la maison!" Alors, quand j’ai voulu poursuivre des études, comme ça ne faisait pas l’affaire à papa, maman a tenu bon, alors, j’ai pu aller faire ma neuvième, mais commerciale, pour faire une coiffeuse.
Puis même au milieu de l’année, en huitième, oui, il fallait que je reste après la classe pour pouvoir comprendre ce qu’il disait, parce que je n’aurais pas passé mon année : alors, de quatre heures à cinq heures, je demeurais à l’école pour pouvoir comprendre ce qu’il me disait parce que le lendemain je n’aurais rien compris! Mais, là alors, j’ai été dans mon commercial de justesse! Alors, voyez-vous que lorsqu’on écoute l’évangile, c’est quelque chose hein!
Je ne sais pas si vous, vous avez pu la comprendre, mais moi, je n’y arrivais pas; je savais que mon âme se nourrissait : ça c’est important! Ma présence à l’église est très, très importante : ça, je l’ai compris, et c’était pour mon âme.
Et, aujourd’hui, Jésus est venu parler à l’intérieur de moi, mais avec des mots simples.
C’est vrai qu’en premier : «Moi en toi, toi en moi», après, il a commencé à parler : «Moi en le Père, le Père en moi», alors je faisais des petits dessins.
Imaginez-vous! Il parlait de la Présence, alors je faisais un bonhomme : un dessin, là je lui faisais un cœur et là quand il disait : «Moi», là je faisais un petit, petit cœur; puis là il disait : «Tu es en moi», là j’en faisais un autre petit;
puis là pour comprendre que tous les enfants étaient en moi, ah! mais là, il fallait que je les fasse; mais ça pris une couple de fois afin que je puisse bien comprendre ce qu’il voulait dire, parce que c’était l’Église mystique! Ah! c’était pas aussi facile que ça à essayer d’assimiler toutes ces choses.
L’entendre : c’était de beaux enseignements, mais il y a des moments où il a fallu que j’aille faire mes petits dessins parce que lorsqu’il y avait des correcteurs – Monique, il y avait Germain – ils posaient des questions, eux autres! Ah! mon Dieu! Mais là je le savais, le Seigneur me l’avait expliqué! Alors, avec mon dessin, je leur disais : Regardez ça, j’ai fait mon dessin; là c’est comme ça que le Seigneur veut, c’est comme ça… c’est cela que ça veut dire la Présence en la Présence.
C’est comme ça que j’arrivais à l’expliquer.
Et là, ça a commencé à avancer et c’est plus facile pour moi aujourd’hui à comprendre ce qu’il veut dire, et c’est tranquillement qu’il nous fait avancer, comme ça.
Le deuxième, pour moi, m’a semblé plus facile : on a entré dans notre volonté.
Ça veut dire qu’il nous explique notre volonté humaine, puis il veut nous expliquer aussi comment s’abandonner et renoncer à tout ce qui nous a nui dans notre vie humaine, et c’est ce qu’il fait dans le deuxième.
Pourquoi on se met en colère? Pourquoi on s’obstine? Et tout ça, il y a des raisons et ça, il explique que c’est depuis Adam et Ève et ça part de loin là, depuis le péché! Alors, chaque personne a comme accumulé en elle des défauts, des manies qu’elle a développées, sa perception de voir les choses; alors elle a comme gardé en elle des ombres, des ombrages; on va dire des ombrages; alors, à chaque année, chaque année, on a avancé et on s’est rendu à l’an 2003.
Est-ce que vous pouvez calculer le nombre de petits ombrages qui n’ont pas été éclaircis? Je crois que chacun de nous, on a beaucoup à apprendre de Jésus.
Il vient nous éplucher, il vient éplucher notre volonté humaine.
Comment on peut dire un oui à l’Amour, si on n’arrive pas à analyser notre volonté humaine? On va se dire : "Pourquoi est-ce que moi je renoncerais à telle chose, pourquoi je le ferais?" Si je n’arrive pas à savoir pourquoi, c’est parce que je ne suis pas capable de voir la lumière : ce pourquoi là, va toujours rester sans réponse, alors je vais le mettre en moi et je vais avancer.
C’est ce qu’on a fait depuis plusieurs années, c’est ce que nos grands-parents ont fait, nos arrières grands-parents ont fait et tous.
Pourquoi on agit d’une telle façon? On ne le sait pas.
Alors, à l’intérieur de nous, on cache des mouvements qui nous ont fait mal, qui vont faire mal à d’autres et qu’eux vont rapporter à d’autres parce qu’on élève nos enfants : alors, on élève nos enfants avec ce qu’on est et même avec ce qu’on a de caché à l’intérieur de nous qui est ignoré; alors, on le donne sans s’en rendre compte : c’est de cette façon là qu’on élève nos enfants, et on les aime, nos enfants, on ne veut pas leur faire du mal! Mais involontairement, il y a des choses cachées en nous qui nous ont fait agir d’une telle façon, sans nous en rendre compte et on les a données, comme nous on les a reçues, et c’est ce que Dieu explique.
Un monsieur me disait : Un ami est venu, il a dit : "Ce livre est – parce qu’il va y avoir plusieurs volumes – est une bombe! Et c’est en train de nous faire découvrir des choses inconnues et : oh! ça fait mal ça! On n’est pas prêt à écouter tout ça et à l’accueillir aussi facilement que ça! On ouvre, oups, on ferme ça!" Il a vu de ses amis faire ça. Il a dit : "On laisse ça."
Renoncer à des biens matériels, on n’est pas prêt à faire ça.
Renoncer à s’obstiner avec notre mari quand lui nous dit quelque chose alors que nous, on sait la vérité – on se dit savoir la vérité – est-ce qu’on est prêt à se taire? Ce n’est pas évident ça! Renoncer à élever nos enfants d’une telle façon, c’est quelque chose hein? Alors que Dieu nous dit : donnez-les-moi; faites-moi confiance. Comment je peux faire confiance moi, alors que j’ai souffert toute ma vie? Ce n’est pas aussi facile, hein?
Alors, c’est ce qu’on découvre lentement dans ces livres, et ce n’est pas aussi évident que ça, et c’est lentement, vous savez!
Quand on découvre quelque chose, puis qu’on le ferme parce que ça ne nous plaît pas à l’intérieur de nous, il y a quelque chose qui s’est passé : on a découvert quelque chose de différent que l’on ne connaissait pas.
Sur le coup, on n’a pas accepté parce qu’on a peur, mais lentement, Jésus va venir nous chercher, il va nous dire : «N’aie pas peur, viens», et c’est lentement qu’on va aller, tranquillement, découvrir ses trésors qu’il veut nous faire apprendre.
Il veut qu’on renonce à notre volonté humaine. S’il m’aurait dit ça, il y a dix ans, je n’aurais pas compris; mais, tranquillement, on m’a fait découvrir la Divine Volonté.
Ça, c’est Maman Marie, j’ai été à un pèlerinage.
Après avoir reçu beaucoup de grâces, après la mort de ma sœur Rita, pendant un an de temps, j’avais un besoin de prier, mais pas seulement dire la prière du soir, aller à la messe le dimanche, plus que ça, c’était à tous les jours!
C’était le chapelet à tous les jours, puis c’était des prières à tous les jours. J’avais découvert des prières, je les disais : alors je priais Saint Michel, alors ça augmentait.
Tout ça, jusqu’au moment où j’ai découvert aussi, en allant à un pèlerinage, des livres sur la Divine Volonté, des petits pamphlets.
Oh! Ce n’était pas grand chose, c’était peut-être, je crois que c’était des prières de la Divine Volonté de Luisa Piccarreta, là c’était tout petit, un fascicule, mais ça m’a tellement touchée! Alors, il disait de tout donner à Jésus, de tout faire en Jésus.
Alors là, je dis : "Ah! c’est tout nouveau pour moi tout ça"! alors je faisais ma vaisselle – moi qui n’aimais pas faire ma vaisselle – je faisais ma vaisselle, puis je disais : "C’est toi, Jésus, qui fais la vaisselle".
Eh bien, savez-vous que j’ai dit : – c’est quelque chose ça! – "Jésus fait la vaisselle"; alors, j’ai commencé à aimer ce mouvement-là, parce que je disais : "Hé! c’est Jésus qui l’a fait!"; alors, j’ai commencé à aimer faire la vaisselle.
Quand je passais le balai à la maison : "Jésus, tu passes le balai?"; eh bien, c’était prière! Alors je disais : "Ça, c’est toi qui le fais, Jésus?" Je passais le balai, c’était en Jésus que je le faisais.
Alors, c’était donner tout ce que je faisais : je le donnais à Jésus.
Quand je disais ça à mes filles : "Maman, c’est effronté ce que tu dis-là à Jésus; là, tu lui dis de passer le balai. Ce n’est pas correct! Puis là, tu dis de brosser les dents : Jésus, tu brosses les dents. Tu donnes tout!"
Alors là, ma fille a refusé pendant une couple de mois, pas de semaines, de mois! Elle découvrait tout ça, puis elle refusait : "Ah! maman est excessive, c’est trop!" Alors, tranquillement, je me suis laissée abandonner, et là, Maman Marie est venue me chercher : j’ai appris l’abandon total.
J’ai eu de belles odeurs de roses, des visions, et là, j’ai appris aussi que tout venait de Dieu, que je venais de Dieu.
Je me suis donnée, et c’est dans ce mouvement d’amour que mes enfants aussi ont découvert une nouvelle maman qui était plus calme, plus en paix avec elle-même.
Ils ont commencé à avoir moins peur : peur de ce qu’ils voyaient.
Quand ils voient maman, là, à genoux dans la cuisine devant une croix d’amour dire un chapelet, en dire un deuxième, aller jusqu’à un troisième : ça fait peur, hein? Parce qu’ils disent : "On ne veut pas faire comme toi, maman!" Alors, ils ont appris que Jésus demande selon ce qu’ils sont capables de donner.
Un jour, dans le Saint-Esprit, je leur ai dit : "C’est comme une grande table, il y a un grand repas; alors, il invite tous les enfants à venir manger; mais si, toi, tu veux pas manger un tel plat, puis tu veux goûter à un autre, tu es libre de le prendre! Alors, c’est comme ça que Jésus est, il te donne des grâces selon ton appétit à toi et, un jour, quand tu auras plus faim, il t’en donnera; mais il va respecter ce que toi, tu es. Tu n’as pas à avoir peur."
Alors, tranquillement, ils ont commencé à s’approcher; tranquillement et c’est avec la douceur! Et Jésus veut faire la même chose avec chacun de nous, c’est avec des oui qu’il nous veut, en respectant notre volonté humaine.
Et lorsque notre volonté humaine va être enveloppée de son amour, là, il va nous demander : «Donne-moi ta volonté humaine, je la veux pour moi.»
C’est là qu’il va nous transformer en enfant de la Divine Volonté.
Ce n’est pas parce qu’il ne l‘aurait pas fait avant, hein? C’est que c’est nous qui vont le réaliser; là, on va être prêt à dire : "Jésus, je ne veux plus vivre dans ma volonté humaine, mais je veux vivre dans ta Divine Volonté."
Et on va le faire sans avoir peur, tranquillement, dans son amour.
C’est ce qu’il fait avec chacun de nous, lorsqu’il nous fait avancer à chaque jour et qu’il nous montre son amour :
il nous fait avancer vers sa Nouvelle Terre.
Vous savez, quand il parle de sa Venue en nos cœurs, c’est en nous : on va le voir en nous, Jésus; il est présent en nous, hein? Et c’est là, on va vivre un temps d’amour où il n’y aura plus de haine en nous.
Quand? On n’a pas à le savoir! Parce que, essayer de découvrir le moment, c’est perdre son temps : le temps qu’on pense à ça, on oublie de se laisser abandonner en Jésus pour se laisser transformer par ses grâces.
Laissons à Dieu de choisir ce moment d’amour pour nous, parce que lui nous connaît et chacune des personnes qui sont en nous; là, nous, on les connaît pas ces personnes, on les porte en nous : lui, les connaît.
Alors, on doit dire un gros oui à Jésus d’amour pour qu’il nous enveloppe de son amour en nous amenant avec lui et aussi en amenant tous ceux qui sont en nous, vers son amour, dans son amour, pour l’amour de son Père.
J’ai donné à Dieu tout ce que j’ai.
Ah! je ne l’ai pas fait sans pleurer, vous savez! Je l’ai fait avec de la souffrance : cette souffrance, c’est ma volonté humaine qui en était la cause.
Alors, voyez-vous, chacun de nous, on va le faire avec sa volonté humaine : alors, il faut accepter de souffrir, mais quand c’est accompagné de ses grâces, c’est plus facile : c’est un renoncement à tout ce qu’on est, à tout ce qu’on a fait.
Quand on se détache de quelque chose qu’on a traîné toute une vie, eh bien, il faut délaisser : il faut le jeter derrière nous.
Ah! oui, Seigneur, c’est comme une vieille paire de souliers, c’est quand ils sont usés qu’on les aime : on est bien dans nos vieux souliers, mais ça ne veut pas dire qu’ils sont appropriés à tout notre corps parce que, quand on porte de vieux souliers, bien souvent ils sont tout croches, déformés; sans s’en rendre compte, notre colonne vertébrale en subit des conséquences, nos muscles, eux autres, forcent, et nos souliers, eux autres : on s’y attache et c’est une fausseté! C’est ce qu’on fait avec notre volonté humaine, on doit apprendre à y renoncer, à la laisser de côté pour se recouvrir d’une peau neuve qui est faite d’amour de Dieu, de sa Divine Volonté.
Jésus d’amour, je te remercie parce que tu mets en moi ces paroles et ces paroles sont en chacun de mes frères et de mes sœurs.
Il met tellement d’amour en moi parce que, quand on découvre l’amour de Jésus, on découvre l’amour du prochain et ça ne peut plus s’arrêter : ça continue toujours. Et c’est merveilleux tout ça! C’est comme ça qu’on va vivre dans la Nouvelle Terre : dans l’amour.
Ce n’est qu’un commencement.
Une fois, je me suis vue avancer avec des personnes que je ne connaissais pas : je les aimais tous comme des frères et des sœurs.
Je n’ai pas compris ce que j’avais vu; maintenant, je le comprends parce qu’on est tous frères et sœurs.
Tu sais, toi, (quelqu’un dans la salle) lorsque j’ai entré, je t’ai vu : je peux sentir en moi ton amour, Dieu me le fait sentir : et c’est comme ça! et c’est comme ça pour beaucoup! Dieu est un mouvement, c’est un mouvement en nous.
Il nous aime tellement qu’il laisse sortir son amour pour vous en nous et là on aime, on s’aime tel que l’on est.
Avant que je découvre ça, quand je regardais quelqu’un, je baissais les yeux : j’étais gênée ou bien je ne voulais pas la déranger.
Je disais à mes filles : "Dans le temps de Noël, ah! c’est le fun! on se dit tous bonjour."
Maintenant, on n’a pas besoin d’attendre Noël pour se dire bonjour, pour dire dans la rue quand on rencontre
quelqu’un : “Bonjour”.
C’est comme ça qu’on doit être.
C’est triste, vous savez! On se promène dans les rues, puis on voit nos frères et nos sœurs : on ne leur dit même pas bonjour! Pouvez-vous réaliser ce que la volonté humaine a fait de nous? Des êtres indépendants.
Voyons, on est tous pareils! Que ce soit une autre langue, que ce soit une autre couleur de la peau, est-ce qu’on n’a pas le même Jésus en nous? Est-ce qu’on a pas la même Maman en nous? On est tous de Dieu! Il faut s’aimer, vous savez! Ça fait mal de se promener dans la rue en regardant quelqu’un : on le regarde et là, lui s’en va bien droit.
Puis, toi, tu as le goût de lui dire : ‘Mon Dieu! mais tu l’aimes, toi!’ Petit Jésus, il me dit : «Regarde, c’est mon enfant; regarde comme je l’aime!» Là, j’ai ressenti ça en moi et à mon tour : mais je l’aime moi aussi.
Je ne peux pas m’en empêcher, c’est lui qui fait ça en moi; il fait ça tout le temps quand je vais… Une fois, j’étais au métro, on attendait quelqu’un.
Imaginez-vous tout le monde qui montait les marches; hé! là, j’attendais mon ami, il s’appelait Jean Claude, puis là on disait : "Ah là! c’est lui"; là, là, là ça doit être lui, puis on voyait le monde monter.
Hé! c’était beaucoup, puis là, là et là je bénissais tout le monde. Tout le monde avait des bénédictions : tout le monde; je les donnais au Cœur de Jésus, puis au Cœur de Marie.
Eh bien, hein! il a aimé ça Jésus, hein? Parce qu’il est arrivé deux heures en retard.
Jésus, il est amour.
Monique et moi, le soir, quand elle est à la maison, il nous fait prier dans la Divine Volonté et ces prières ne sont jamais pour moi, c’est toujours dans les “nous” : c’est toujours ensemble; alors, on prie tous ensemble : ça, c’est Jésus d’amour.
Papa d’amour est aussi d’une tendresse! Quand je prie Papa d’amour, c’est en son Fils, parce que je ne pourrais pas sans son Fils; il faut être en Jésus pour prier Papa d’amour : il se laisse découvrir et quelquefois pour me récompenser, savez-vous qu’est-ce qu’il dit? Il dit : «Viens dans ma main, je vais te bercer» puis, il me berce. C’est merveilleux! Ça m’étonne des fois d’entendre des enfants dire qu’ils ont peur de Papa parce qu’ils ont eu un père sévère : ils associent leur père au Père Éternel.
Eh bien! Papa d’amour, il est maternel aussi : il est paternel et maternel! Alors, si quelqu’un vous dit ça, vous lui direz : "Va voir son côté maternel, puis laisse-toi bercer par lui parce qu’il est plein de tendresse, il est plein d’amour pour nous!"
Merci.
Il a dit : «Voilà, ça suffit, ma fille.» Merci.