Notre Seigneur Via Sœur Beghe (Le monde invisible) : La procréation médicalement assistée - Lundi 4 octobre 2021

Publié le par monSeigneur et monDieu

 

Adam et Eve désobéissants et orgueilleux ont cru le menteur " vous serez comme des dieux ", les humains envoûtés par le démon et le transhumanisme continuent à « se prendre pour des dieux » réfutant ainsi les limites infranchissables au pouvoir de l'homme sur son corps et sur ses fonctions tout comme sur le corps et les fonctions d'autrui !

 

 

Lundi 4 octobre 2021

 

La procréation médicalement assistée

 

Mes enfants, soyez en paix, c’est Moi votre divin Maître qui vous parle. Je désire que vous compreniez le désastre de la procréation médicalement assistée (PMA) et, pour cela, vous devez comprendre que l’union de l’âme et du corps est une nécessité vitale.

Le corps, s’il est reproduit en dehors de la volonté de Dieu, comme il l’est lors des expériences et des manipulations qui sont des péchés manifestes contre la loi divine – l’action de produire un germe masculin en dehors de l’union matrimoniale est une abomination, de même le prélèvement de la graine féminine par l’entremise médicale est une atteinte grave à la pureté féminine –, ce corps est vide parce qu’il n’est plus qu’une œuvre corporelle.

Dieu a donné à l’homme et à la femme le don de multiplier l’espèce humaine par leur union intime, et c’est Lui qui décide alors de faire éclore ou non cette union en un futur être humain, doué de raison dans l’unité d’une âme et d’un corps.

L’homme et la femme ne peuvent décider de cet aboutissement, Dieu seul en est le Maître. Certains couples ont peu d’enfants ou pas du tout, d’autres en ont beaucoup et la morale catholique a été soutenue et expliquée bien clairement dans l’encyclique du pape Paul VI « Humanae Vitae » du 25 juillet 1968. Cette encyclique vaut pour tous les âges de la terre et ce n’est pas parce que la médecine s’est engagée dans la recherche de la vie corporelle que cette encyclique devient désuète. Non, cette encyclique, récente dans l’histoire de l’Église suit de peu la légalisation de la pilule contraceptive (en France le 28.12.1967) qui va bouleverser la morale catholique et la morale tout court. Comme toute loi nocive, cette loi ouvrira la voie à d’autres lois de plus en plus immorales jusqu’à permettre le grand massacre des enfants par l’avortement. Et pendant ce temps, comme si l’homme en avait besoin, des hommes immoraux, médecins et chercheurs scientifiques, cherchent à créer la vie, voulant reproduire ce que la nature humaine a accompli depuis la nuit des temps.

Ils en sont venus à refaire au moyen d’aiguilles, de seringues, de liquide conditionné et d’un bocal le processus de fécondation d’un ovule. Croyant à une victoire digne du Créateur et en se substituant à Lui, ils donnent médicalement à la femme un gamète fécondé. Ce système de fécondation paraît identique au démarrage de la vie de tout futur enfant, mais qu’en est-il vraiment ? Le Bon Dieu a-t-Il donné Sa bénédiction à cet acte ? Le médecin est-il habilité selon la morale matrimoniale catholique et naturelle à effectuer ce plagia ?

Ainsi qu’il est dit dans Humanae Vitae, nr 17 : « Si on ne veut pas abandonner à l’arbitraire des hommes la mission d’engendrer la vie, il faut nécessairement reconnaître des limites infranchissables au pouvoir de l’homme sur son corps et sur ses fonctions ; limites que nul homme, qu’il soit simple particulier ou revêtu d’autorité, n’a le droit d’enfreindre. Et ces limites ne peuvent être déterminées que par le respect qui est dû à l’intégrité de l’organisme humain et de ses fonctions. »

Le médecin qui provoque en laboratoire la fécondation d’un ovule, est-il à l’intérieur ou à l’extérieur des limites infranchissables de l’homme sur son corps et sur ses fonctions ? Il est véritablement et indubitablement à l’extérieur puisqu’il est dans un laboratoire. Il s’ensuit que l’homme et la femme qui ont donné leur assentiment pour une telle fécondation sont entièrement, absolument, indiscutablement en dehors des limites voulues par le Créateur et enseignées par la sainte Église.

Dieu adhère-t-Il au mal ? Ou à tout acte qui défie Sa loi ? Ne laisse-t-Il pas plutôt les acteurs à leur péché sans n’y avoir Lui-même aucune part ?

Les époux ainsi que tout homme et femme qui, depuis le début des âges, se sont unis et ont donné naissance à un enfant, ont suivi la loi inscrite par Dieu dans la nature et l’être humain ainsi conçu a le droit de connaître et d’aimer son Seigneur et Maître. Mais l’enfant, s’il est un homme corporel issu d’une fécondation en laboratoire, a-t-il été conçu selon la volonté de Dieu et en collaboration avec le Créateur qui décide, Lui, de la venue à la vie destinée à devenir éternelle ?

Il est permis d’en douter et Moi, Jésus-Christ, Je déclare que ces malheureuses vies corporelles créées en dehors de toute loi naturelle et par la seule volonté humaine, sont vides d’âme ; le corps, si magnifiquement doué par le Créateur pour être en parfaite cohésion avec une âme destinée à la vie éternelle, en est privé. Le corps créé ainsi, par décision humaine et en dehors de toute soumission à la loi divine, est vide et, même s’il paraît vivant par le mécanisme si extraordinairement inventif du Créateur, il n’est que mortel et vide.

La première créature humaine a été créée dans la perfection de toutes les vertus et l’obéissance en était l’une d’elles. Adam et Eve ont été désobéissants et orgueilleux parce qu’ils ont voulu s’attribuer la connaissance du bien et du mal et depuis, l’homme touché et envoûté par le démon continue à vouloir se mesurer à la puissance de Dieu. Maintenant, il touche à la vie or « Dieu posta devant le jardin d’Éden les Chérubins et la flamme du glaive fulgurant pour garder le chemin de l’arbre de la vie » (Gn 3, 24). Il s’ensuit que le péché actuel de l’homme est très grave car il tend à manger du fruit de l’arbre de la vie mais il n’en a ni le droit ni l’autorité.

La flamme du glaive des Chérubins est proche de tomber sur la terre car le péché de l’homme crie vengeance au Ciel et la voix en détresse des enfants avortés et lâchés sans baptême se mêle à cet appel vers le Très Haut.

L’incohérence humaine est sans pareille : d’un côté elle tue ses enfants à naître et de l’autre elle en crée, dépouillés éternellement.  Dieu Trinité, Père Fils et Saint Esprit, regarde la terre avec la plus grande pitié et, pour faire cesser cet amoncellement de péchés qui atteint un paroxysme, Il ne tardera plus à prendre les rênes de la purification et du renouveau de cette terre si abîmée.

Qu’Il soit béni, le Dieu d’Amour et de Pureté, qu’Il soit béni le Dieu Vengeur mais si Miséricordieux et Juste à la fois. Que la très sainte Vierge Marie, l’auguste Mère de Dieu, se réjouisse de ce qui vient et que les anges et les saints nous soient propices.

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