Notre Seigneur Via Alicja Lenczewska : N’aie pas peur des épines avec lesquelles les gens blessent ton sentiment de dignité - 8 Février 1994

Publié le par monSeigneur et monDieu

8.II.1994 Médiation des mystères douloureux du Saint Rosaire

I. La prière – l’offrande de la volonté

Celui qui a offert sa vie à Dieu et qui désire vivre selon Sa volonté aura son « heure du Christ ». À cet instant, il connaîtra la profondeur du Bien et du Mal, il devra faire un choix et accepter les conséquences de ses décisions.

Ce sera « l’heure » des tentations, « l’heure » des ténèbres, « l’heure » des souffrances qui déchirent l’âme. Mais en même temps, ce sera le temps de la grâce, le temps de devenir un vrai disciple du Christ. Le temps de recevoir la puissance de l’Esprit Saint : l’héroïsme, la force et l’amour surnaturel.

À partir de cet instant, la paix envahira ton âme, parce qu’en acceptant d’offrir ta vie et ta mort avec le Christ, tu ne crains plus de perdre ce que le monde veut t’enlever, ou ce que les gens feront de toi. C’est toi qui saura ce que Dieu désire accomplir pour tes proches en se servant de toi. Et remplir Sa volonté deviendra ta joie – une joie plus grande que la douleur du dépouillement de ce qui provient du monde et des hommes.

II. La flagellation – l’offrande du corps

Si tu veux, tout comme le Christ, mériter le salut pour tes proches, alors accepte et offre à Dieu tous tes malaises et toutes tes douleurs physiques. Que ta joie devienne tout ce qui fait mal à ton corps, mais qui sanctifie ton âme et les âmes de tes proches, surtout ceux à qui tu dois et pour qui tu désires mériter leur salut et leur sainteté.

III. Le couronnement d’épines – l’offrande du cœur

Le sacrifice que tu offres à Dieu s’approfondit et embrasse les sphères suivantes de ton être et de ta vie humaine, en purifiant ton âme des traces d’orgueil et d’égoïsme. Cela exige de toi un effort toujours plus grand dans le reniement de toi-même pour t’unir au Christ.

Offre également tout ce que ton cœur humain désire, mais qui provient du monde et des hommes. Offre ton nom à Dieu en holocauste, et réjouis-toi qu’il a été inscrit dans le livre céleste de vie. Là-bas, chaque grain d’humiliation, de calomnie, d’ironie et chaque douleur de ton cœur sont transformés en dignité de fils de Dieu et d’héritier des biens du Ciel.

N’aie pas peur des épines avec lesquelles les gens blessent ton sentiment de dignité. Parce que ta vraie dignité vient seulement de ton Père, Dieu Un en Trinité, et le monde n’est pas capable de te l’enlever.

Préoccupe-toi donc que ton nom brille de Vérité et d’Amour, elles sont en Dieu et proviennent de Dieu. Rachète par ton humilité l’orgueil des cœurs humains, libère les orgueilleux de ce monde des attaches de satan.

IV. Le chemin de croix – l’offrande de la peine

Il est plus facile de supporter l’effort et la souffrance, même les grandes, quand elles sont ponctuelles et qu’elles durent peu de temps. Quand le but est à portée de main. La vie sur terre, en tant que peine étalée dans le temps, exige beaucoup plus d’abnégation. Et il faut beaucoup plus d’effort pour garder fidélité quand les yeux ne voient pas la fin de la route de souffrances et de peines, et qu’ils ne voient pas les fruits. Cela arrive si souvent !

Alors, ta foi dans la promesse du Père est mise à l’épreuve. Ainsi que ta patience envers toi-même : devant ta propre impuissance et ta misère, devant la persévérance et la fidélité promises à Dieu, devant l’humilité du Christ qui est entré dans ta vie.

Ta vigilance est alors également mise à l’épreuve, elle doit reconnaître à temps les tentations que le monde utilise pour appâter, et les mensonges que le mauvais esprit chuchote à ton oreille. Ta vigilance doit discerner l’épineux sentier de vie au milieu des routes de mort qui sont lisses en apparence.

La lumière qui éclaire ta route dans la peine de la vie terrestre, c’est l’Évangile et cette confiance enfantine qui met ta main dans la main de Marie, afin de suivre le Christ avec Elle, tout en te sentant en sécurité et dans la tranquillité d’un enfant guidé par sa mère.

V. La crucifixion – l’offrande de la mort dans le monde

La peine de ta vie humaine est dirigée vers le haut – si elle suit les traces du Christ. Alors elle mène au sommet, indépendamment de tes trébuchements, de tes chutes, du comportement de l’entourage envers toi ou de l’opinion du monde.

Elle mène vers le Mont de l’Offrande Entière, ultime, quand on rend à la mort ce par quoi satan asservit.

C’est ici, au pied de la Croix et aux pieds du Christ, que Son Sang libère et purifie – Il engendre ta sainteté et celle de ceux qui tu as apportés dans ton cœur. C’est ici que coule, du Cœur de Jésus et à travers ton cœur, le flux d’amour qui renouvelle le monde.

Si tu as tout offert – tu recevras TOUT pour toi-même et tes frères.

Médite les mystères douloureux de Jésus et de Marie. Et médite les mystères douloureux de l’humanité, de tes proches et les tiens – et accepte-les tels qu’ils te sont donnés. Accepte dans la paix et la confiance, même si la sueur de l’effort coule de ton front, même si des larmes de souffrance coulent de ton cœur. Même si le sang du martyre coule de ton corps.

Accepte, même si tu ne comprends pas Dieu, ni le monde, ni tes proches, ni toi-même. Même si les ténèbres entourent le monde et satan prévaut parmi les hommes. La douleur offerte à Dieu revient à ton âme sous forme d’amour et de paix, et se déverse à travers toi sur le monde pour préserver, sauver, sanctifier – tout comme ont coulé le Sang et l’Eau du Cœur transpercé de Jésus.

Publié dans Messages Divers, Religion

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