Sainte Germaine de Pibrac 1579 - 1601 : béatifiée en 1854, déclarée sainte en 1867; fêtée le 15 Juin

Publié le par monSeigneur et monDieu

Je suis votre Seigneur, votre Dieu et tout ce que vous faites pour Moi Me touche profondément.

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Sainte Germaine de Pibrac, a vécu 22 ans, il y a quatre siècles, en Haute-Garonne. L’histoire semble avoir si peu de choses à révéler de sa vie. Et pourtant ... 

Née en 1579, Germaine fille de Laurent COUSIN et de son épouse (Marie Laroche), avait une main atrophiée (manchote selon certains) et était atteinte dadénopathie tuberculeuse. Sa mère mourut alors qu'elle était encore très jeune (9 ans ?). Son père s'étant remarié, la petite fille mal aimée, est rejetée par sa marâtre. Du fait de ses handicapes, elle est inapte à certains travaux agricoles, ce qui la diminue aux yeux des siens et de la communauté villageoise.

Maltraitée d’autant que sa belle-mère ne la considérait que comme sa servante, on ne lui réservait pour dormir que la soupente de l'escalier de l'étable. Germaine persuada son père de l'envoyer garder le troupeau de moutons dans la nature, où elle pouvait réciter son chapelet et trouver le réconfort dans la prière. 

En effet très pieuse et faisant preuve d’une grande dévotion envers Marie, Germaine aimait participer à la messe matinale, elle savait parler de Dieu aux enfants des fermes voisines et était bonne pour les pauvres à qui elle donnait le peu de pain noir qu'elle avait.

Rien ne peut la détourner de la rencontre avec Dieu : ni les intempéries, ni les mises en garde ou menaces. Elle s’efforce d’aimer sa belle-mère et, quand injuriée ou battue, elle n’y parvient pas, elle ne cultive aucune animosité à son égard.

De son vivant, il y eu des miracles dont certains se firent en présence de tiers :

Le miracle de la quenouille

Pour aller à l’église, Germaine devait laisser ses moutons sans surveillance alors que les loups sont nombreux dans la forêt voisine. Elle plantait alors sa quenouille et aussitôt les moutons venaient se ranger autour pour ne plus s’en éloigner pendant la durée de l’absence de leur maîtresse tandis que les loups de leur côté étaient tenus à distance comme par une force invisible ; jamais une brebis ne s'égara, et jamais non plus les loups, pourtant nombreux dans la région à cette époque, n'attaquèrent le troupeau.

Le miracle de la traversée du Courbet

Pour aller tous les jours à la messe, Germaine devait traverser le petit ruisseau appelé Courbet mais, un jour, grossi par d’abondantes pluies, le ruisseau était en crue, et devenu un torrent fougueux. Des paysans la voyant venir se demandaient, d’un ton railleur, comment elle ferait pour passer. Les eaux s’ouvrirent devant elle et elle traversa à pieds secs tant à l’aller qu’au retour.

Le miracle des fleurs : Un jour, sa belle-mère désireuse, comme à son habitude, de la persécuter, l'accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre, malgré l'insistance de voisins qui voulaient la retenir. Quand elle eût rattrapé Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain noir destiné aux pauvres, qu'elle pensait y trouver, elle y vit des roses en sortir miraculeusement en plein hiver. Son père ébranlé, interdit alors à sa femme de frapper Germaine et lui demanda de réintégrer la maison plutôt que le grabat qu'elle occupait. Germaine refusa. 

Épuisée par son mal, les privations, les duretés, le manque d’affection, Germaine meurt en 1601, seule et sans bruit, sous l’escalier de la bergerie. Enterrée dans l’église de Pibrac, devant l’autel de Notre-Dame ; pourquoi là ? Ce n’est que 40 ans après, qu’on retrouva son corps intact, à l’occasion de l’inhumation d’une personne ayant avant sa mort demandé à être enterrée dans l’église et le fossoyeur par ignorance a choisi cet emplacement !

L’Église a béatifié Germaine Cousin en 1854 et l’a déclarée sainte en 1867, reconnaissant qu’elle a su aimer Dieu et ceux qui vivaient auprès d’elle. Orpheline, malade, pauvre, maltraitée par ses proches, elle est la sainte de tous ceux qui souffrent et que la vie malmène d’une manière ou d’une autre.

Depuis quatre siècles, le Seigneur n’a cessé d’accorder sa grâce à ceux qui invoquent la petite bergère de Pibrac.

Sainte Germaine nous confirme que les anonymes, les humbles de cœur, les méprisés ont une place particulière dans le Cœur de Dieu …

Notre Seigneur ne cesse de nous dire : En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

C’est une invitation à changer notre regard, à grandir dans la foi, à reconnaître que le don de l’Esprit est offert à tout homme à condition d’être doux et humble de cœur, et qu’il y a des richesses insoupçonnées à découvrir en tout être ; ne passons-nous pas souvent à côté de l’essentiel ?

Dieu nous appelle : Soyez à Mon Image et à Ma Ressemblance !

Puisse Sainte Germaine nous aider à entrer davantage dans les voies de Dieu pour mieux répondre à notre vocation de chrétien et vivre de l’Évangile, tout simplement.

Dieu a un projet pour chacun de nous. Dieu attend notre « oui » sincère, ... Comme pour Sainte Germaine, Il ne nous appelle pas à devenir des êtres d’exception, Il nous demande de nous laisser façonner par Lui, avec la même simplicité, et le même dépouillement avec lequel Sainte Germaine s’est abandonnée au Seigneur. À nous de trouver dans notre propre vie l’appel que Dieu nous fait incessamment et de nous ouvrir dans la prière pour parvenir à l’entendre dans le silence.

Un jour de décembre 1644, en ouvrant dans l'église une tombe, on découvrit le corps d'une jeune fille parfaitement conservé.

A son cou marqué de cicatrices et à sa main droite déformée, les rares habitants de son époque, reconnurent en cette jeune fille Germaine Cousin, morte quelques quarante ans plus tôt.

Malgré les trois faits merveilleux que la tradition rapporte (miracle des fleurs, de la traversée du Courbet et de la quenouille) et bien d'autres ... sa sainteté resta cachée.

Depuis la découverte du corps de sainte Germaine, les pèlerins n'ont cessé de venir à Pibrac. Depuis sa canonisation, son rayonnement s'étend au monde entier.

Sainte Germaine est la patronne des faibles, des malades, des déshérités.

Ne sachant pas lire, elle récitait son chapelet, et tous les matins, elle entendait la Sainte Messe, son troupeau qui jamais ne causa de dégâts chez les voisins, restait dans les limites qu’elle lui marquait avant de partir. Elle parlait avec Dieu et cela était pour elle toute joie. On la surnomma la bigote, mais son unique réponse aux railleries était une inlassable charité. Elle ne fut rien d’autre toute sa vie qu’une pauvre bergère et ne connut que les prés et les bêtes. Un matin, son père la trouva morte sous l’escalier et, à partir de ce moment, les miracles ne cessèrent d’authentifier sa sainteté. Elle fut canonisée en 1867 ...

A nous d’en tirer nos propres conclusions !

Puissions-nous apprendre à abandonner nos certitudes et à changer notre regard sur le prochain que Dieu ne cesse de nous demander d’aimer car nous Lui disons : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. »

Sainte Germaine n’a pas été catéchisée, ni scolarisée, mais plus moquée qu’aimée pourtant ….

Prions-la donc dans toutes nos infortunes, nos soucis de familles, nos infirmités physiques et spirituelles, pour aider nos proches, ceux qui nous environnent … en n’oubliant pas que seule la vraie foi sauve !

Publié dans Messages Divers

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