Neuvaine annuelle de Noël à Saint-André - Anne Apôtre laïque : Publié initialement le 4 /12/ 2022

 

Nous avons commencé notre neuvaine annuelle de Noël à Saint-André et nous vous invitons à nous rejoindre dans cette pratique quotidienne tout au long de l'Avent.

Comme vous le constatez c'est plus qu'une Neuvaine puisqu'elle est priée 15 fois par jour depuis la fête de l'apôtre saint André (30 novembre) jusqu'à Noël.

Il n'est donc pas trop tard pour vous joindre à nous !

 

Prière de la neuvaine :

Je vous salue et vous bénis l'heure et le moment où le Fils de Dieu est né de la très pure Vierge Marie, à minuit, à Bethléem, dans un froid intense.

En cette heure, daigne, ô mon Dieu, entendre ma prière et exaucer mes désirs, par les mérites de notre Sauveur Jésus-Christ, et de sa Sainte Mère, Marie. Amen. (x 15)

C.à.d 15 fois dans la journée. Il suffit donc de mémoriser la prière et de la dire 15 fois dans la journée, non pas machinalement, mais en sachant parfaitement ce que nous disons en toute sincérité et vérité à notre Dieu.

Très souvent nos prières ne sont pas « exaucées » parce que nous ne sommes pas « vrais » dans nos demandes qui doivent être faites avec le cœur !

 

Imprimez ou faites simplement une capture d'écran de la prière afin de l'avoir à portée de main pour la consulter chaque jour !

Ci-dessous une autre présentation de cette même prière qui n'a pas besoin d'être rallongée mais dite en toute sincérité !  La fidélité de certains à cette prière m'a poussé à achever l'article et à le relooker pour eux.

Prière de la neuvaine de saint André

Je vous salue et je bénis l'heure et le moment

où le Fils de Dieu est né de la très pure

Vierge Marie, à minuit, à Bethléem,

dans un froid intense. En cette heure,

daigne, ô mon Dieu, entendre ma prière

et exaucer mes désirs, par les mérites

de notre Sauveur Jésus Christ, et de sa

Sainte Mère, Marie. Amen. (x 15)

 

 

La Croix de Saint André - Commentaire de Benoit XVI

30 novembre - fête de St André, apôtre

André, frère de Simon, premier appelé, premier apôtre.

Son premier miracle était : conduire son frère Simon au Christ. 

À la différence de Simon son frère qui était marié, André quoique le plus âgé des deux frère,,avait préféré garder la virginité et cohabitait, avec Pierre dans la maison familiale à Capharnaüm.

Une très ancienne tradition situe la fin de son service de l'Évangile à Patras, en Grèce, au nord-ouest du Péloponnèse. Cette tradition raconte la mort d'André à Patras, où il subit le supplice de la crucifixion, en présence du peuple comme son frère Pierre le fut à Rome au cirque de Néron..La coutume de le représenter supplicié sur une croix en forme de X n'a été associée à son culte que vers le XIVe siècle. En effet, au moment suprême, de manière semblable à son frère Pierre, il demanda à être placé sur une croix différente de celle de Jésus. Dans son cas, il  s'agit d'une croix décussée, c'est-à-dire dont le croisement transversal est incliné, qui fut donc appelée «croix de saint André». Voilà ce que l'Apôtre aurait dit à cette occasion, selon un antique récit (début du VI siècle) intitulé Passion d'André :

une très ancienne tradition qui situe la fin de son service de l'Évangile par le martyre à Patras, en Grèce, au nord-ouest du Péloponnèse. André aurait été crucifié en Grèce Le Patriarcat Œcuménique d'Istanbul Constantinople a choisi comme patron saint André en qui on vénère "le premier des appelés par Jésus". Aussi les deux Églises sœurs, d'Orient et d'Occident ont-elles voulu faire de l'icône qui représente André et Pierre s'embrassant fraternellement, le rappel de leur marche vers l'Unité voulue expressément par le Seigneur, «venu rassembler les enfants de Dieu dispersés».

Je te salue, ô Croix,
inaugurée au moyen du Corps du Christ
et qui as été ornée de ses membres,
comme par des perles précieuses.

Avant que le Seigneur ne monte sur toi,
tu inspirais une crainte terrestre.

A présent, en revanche,
dotée d'un amour céleste,
tu es reçue comme un don.

Les croyants savent, à ton égard,
combien de joie tu possèdes,
combien de présents tu prépares.

Avec assurance et rempli de joie,
je viens donc à toi,
pour que toi aussi,
tu me reçoives
exultant comme le disciple
de celui qui fut suspendu à toi...

O croix bienheureuse,
qui reçus la majesté
et la beauté des membres du Seigneur !...

Prends-moi et porte-moi loin des hommes
et rends-moi à mon Maître,
afin que par ton intermédiaire me reçoive
celui qui, par toi, m'a racheté.

Je te salue, ô Croix;
oui, en vérité, je te salue !

Comme on le voit, il y a là une très profonde spiritualité chrétienne, qui voit dans la croix non pas tant un instrument de torture, mais plutôt le moyen incomparable d'une pleine assimilation au Rédempteur, au grain de blé tombé en terre. Nous devons en tirer une leçon très importante : nos croix acquièrent de la valeur si elles sont considérées et accueillies comme une partie de la croix du Christ, si elles sont touchées par l'éclat de sa lumière. Ce n'est que par cette Croix que nos souffrances sont aussi ennoblies et acquièrent leur sens véritable.

Que l'Apôtre André nous enseigne donc à suivre Jésus avec promptitude (cf. Mt 4, 20; Mc 1, 18), à parler avec enthousiasme de Lui à ceux que nous rencontrons, et surtout à cultiver avec Lui une relation véritablement familière, bien conscients que ce n'est qu'en Lui que nous pouvons trouver le sens ultime de notre vie et de notre mort.

Benoit XVI, 14 juin 2006,

Publié par Jardinier de Dieu - 30 Novembre 2015

 

Biographie de saint André apôtre
La rencontre de saint André avec Jésus
“Le lendemain encore, Jean se trouvait là avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus.

Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).

André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.

Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » - ce qui veut dire : Pierre.” (Jean 1, 35-42)

Ainsi, c’est grâce à lui que saint Pierre a rencontré le Seigneur. Il avait également servi d’intermédiaire lors de la multiplication des pains puisque c’est lui qui avait mené le jeune homme, chargé des cinq pains et des deux poissons, jusqu'au Christ. Il présenta également un groupe de grecs, qui s’était adressé à lui, à Jésus.

Évangélisation et martyre de saint André
Après la Pentecôte, saint André parti pour un long voyage afin d’annoncer l’Évangile en Mésopotamie, en Bithynie, à Éphèse, en Thrace maritime, en Scythie mineure, en Crimée, à Byzance, et enfin dans la région au nord du Péloponnèse. L’Ukraine considère saint André comme le premier évangélisateur de Kiev. Il est également considéré comme le premier à avoir évangélisé l’actuelle Roumanie.

Malheureusement, son voyage s’acheva à Patras, en Grèce, où il mourut en martyre sur une croix. La Légende dorée, écrite par Jacques de Voragine, raconte que c’est le proconsul Égée qui ordonna son supplice. En effet, saint André aurait converti et baptisé l’épouse du païen. Il lui laissa alors le choix : sacrifier aux dieux romains ou mourir sur une croix. Saint André choisit la croix, restant fidèle au Christ et ne craignant pas ce supplice : « Si je craignais ce supplice, je ne prêcherais point la grandeur de la Croix. » aurait-il dit. Il survécût pendant deux jours, durant lesquels il enseignait les foules et prêchait la Bonne Nouvelle. Lorsqu’il rendit l’âme une grande et intense lumière se dégagea de son corps.

Saint André est considéré comme le fondateur de l’Église orientale, son frère, saint Pierre comme le fondateur de l’Église occidentale. Ils sont tous les deux morts sur une croix.

Les reliques de saint André reposent aujourd’hui (pour la majeure partie) à Amalfi, en Italie. Bien entendu, une partie des reliques (notamment de la croix) se trouvent également à Patras, dans la basilique Saint-André.