Lettre de Notre Seigneur Jésus Via Soeur Berghe : Saint Joseph - 19 Mars 2025

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Le 19 mars 2025
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Saint Joseph
Mes Enfants bien-aimés,
Avec Ma très sainte Mère Marie, Saint Joseph fut Mon éducateur ; Mon éducateur toujours franc, raisonnable et inventif. Il n'était jamais ennuyeux ni répétitif, il usait de toutes sortes de moyens pour M'instruire et Me rendre adaptable à toutes situations. Je l'aimais comme un fils peut aimer son père et tout ce qu'il Me disait était emprunt de bonté, d'amour et de respect, mais il n'en avait pas moins une autorité incontestable.
Ma Mère très sainte l'aimait sincèrement, elle lui disait tout et il était heureux de cette proximité. Et Moi, au milieu d'eux, J'apprenais, Je Me perfectionnais et Me développais. Au début, J'étais curieux de tout, puis Je Me stabilisais et apprenais, et lorsque Je fus en âge de rendre service, J'aidais tant à la maison qu'auprès de Mon père Joseph.
Il était simple, il ne compliquait rien, tout était toujours clair et les clients qui venaient chercher de la marchandise étaient toujours traités en amis confiants et désirés. Il travaillait beaucoup et il rentrait souvent de son travail fatigué mais heureux de sa journée en toutes circonstances. Soit il avait bien réussi un travail, soit il avait rendu un client heureux, soit il avait fait une bonne œuvre ou encore une charité en n'exigeant pas un paiement immédiat, lequel souvent était oublié par la suite ou interprété comme tel ; à la maison, ces largesses avaient des conséquences à endurer avec patience et bonne humeur.
Il était le chef de la famille et nous le respections comme tel, mais jamais n'a-t-il abusé de cette situation. Il parlait avant de décider, Ma Mère était une conseillère avisée et leur confiance mutuelle était évidente.
Quand Je grandis, Je l'aidais de plus en plus et Mon instruction se faisait avec lui, le regardant et le questionnant. Il était aussi très instruit en ce qui concerne la religion. Il avait eu de bons contacts avec ses propres parents et il avait beaucoup appris d'eux. C'est ainsi que l'instruction était répandue autrefois. Il y avait bien des maîtres qui avaient des disciples mais la plupart des enseignements se passaient à la maison et les bons parents instruits transmettaient leurs connaissances à leurs enfants et même à leurs neveux. C'est ainsi que Ma Mère, très instruite en matière religieuse, réunissait autour d'elle les enfants de son voisinage et leur parlait de tout ce que sa piété lui avait fait connaître. J'étais ainsi en contact avec beaucoup d'autres enfants de Mon âge et nous n'étions pas isolés.
Lorsque Je fus adulte et que mon père faiblissait, Je pris de plus en plus d'initiatives dans notre travail et Je fus heureux de la souplesse de Mon père qui ne manifesta jamais de la tristesse face à la perte de ses performances. Je ne les relevais pas non plus et nous continuâmes à travailler ensemble, chacun selon ses compétences. Nous nous entendions si bien et pourtant il aurait pu être désenchanté de se voir dépassé et même remplacé. Puis il tomba malade et sa fin approchait. Cette déficience propre à la nature humaine déchue ne l'irrita pas, il prenait chaque jour tel qu'il était, ne se plaignant jamais mais se souciant de nous plutôt que de lui-même.
Et puis Dieu lui permit de rendre son dernier souffle tandis que Ma Mère et Moi priions à son chevet. Notre peine fut réelle mais en même temps elle était consolée parce que nous avions été les témoins de sa vie et rien n'était jamais venu ternir sa pratique des vertus. Il avait été humble, obéissant, reconnaissant, patient, doux, mortifié et chaste. Il avait été prudent, juste, fort et tempérant. Il avait été volontairement pauvre quoique sans excès et il ne laissait après lui que des admirateurs. Personne n'avait jamais été lésé, bien au contraire, il avait souvent accepté de l'être lui-même et sa famille immédiate en union avec lui ; personne n'était négatif à son sujet et tous le célébrèrent comme un juste parmi les justes.
Sa forte personnalité était toute emprunte de qualités et, ce qui est rare et même rarissime, aucun défaut ne pouvait lui être imputé. Ma Mère l'aimait comme une épouse peut aimer un époux bon et tendre tout en étant fort et compatissant.
En cette fête de saint Joseph, Je veux vous dire que Mon père de la terre Me fut un réel exemple à suivre et toute Ma vie terrestre fut emprunte de son sceau.
Soyez bénis vous, Mes enfants, qui avez pour lui une sincère vénération parce que de tous les saints, il en est certainement le plus grand.
Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Ainsi soit-il.
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Votre Seigneur et votre Dieu