Mariage des prêtres ? Parlez-m'en ! - 3 -
Cette recherche semble me renvoyer à moi même, mais n’est-ce réellement que cela ?
Que me dis le fait journalistique : un prêtre, qui depuis 22 ans a une concubine, l’installe en 2005 dans le presbytère, en avril 2007 il est déchargé de son ministère. et épouse en octobre 2008 sa partenaire.
Ses paroissiens font la manif et la grève de la messe en sa faveur. Ce soutien réconforte le prêtre qui pense que cela prouve qu’il ne les a pas trompé.
Désolé, j’en reviens à dire que cela est très grave. Qu’attends-je en tant que laïc du ministre du culte ? Sa totale adhésion aux principes religieux de référence de la religion catholique tel qu’enseignés par le Magistère.
J’attends de lui, en sa qualité de berger du Christ en mission pour conduire à bon port le troupeau, qu’il soigne, nourrisse et fasse grandir spirituellement son troupeau, nonobstant les réticences de ce dernier toujours enclin à vouloir aller brouter l’herbe verte du pré aux loups ! Qu’il mette tout en œuvre pour garantir la sécurité des brebis qui sont dans l’enclos en veillant à ce que le loup ne vienne pas les bouffer ; mais aussi qu’il parte à la recherche des brebis perdues.
Mais si pour son confort perso, il ouvre la porte et y fait entrer le loup déguisé en agnelle, je suis en danger même si en l’occurrence je ne m’en aperçois pas, « le monde » et lui ayant en même temps introduit de la fumée, servant de leurre, pour dissimuler l’odeur du loup et endormir ma méfiance.
Faire la grève de la messe !!! j’espère que ses paroissiens, en réalité, ont été y participer dans une autre paroisse ! Car y allaient ils pour le prêtre ou pour rencontrer Dieu et célébrer l’offrande Eucharistique du Fils au Père pour la rémission de nos péchés ?
"Lorsque le prêtre prononce les paroles de la consécration de la Messe, ou la formule d’absolution, ou les paroles de tout sacrement, c’est bien lui qui parle : on reconnaît sa voix, son accent, sa façon de parler. Et pourtant, c’est Jésus lui-même qui parle par son intermédiaire. Le prêtre agit « in personna Christi », c'est-à-dire qu’il devient alors la personne du Christ. Cela est limité au ministère des Sacrements." Joseph "père" de Jésus : quant est-il ? N°1
Aussi peu importe qui est le prêtre, c’est la personne du Christ qui alors agit, donc faire la grève de la messe aboutit à Lui dire, nous refusons aujourd’hui d’offrir Ton Sacrifice Réparateur au Père car nous faisons corps non avec Toi, mais contre Ton corps car c’est le prêtre qui nous satisfait !
Par qui sommes nous sauvés, par le prêtre ou par Christ ? Qui nous aime au point de mourir pour nous ? le prêtre qui satisfait les exigences de sa chaire ou Christ qui a sacrifié la sienne dans d’horribles souffrances tant physiques que morales, à la vue durant sa Passion de la multitude de réprouvés qui devaient être damnés du fait de leur péchés en dépit de Son Sacrifice.
Il y a donc un important problème de foi, celle du prêtre qui ne sait plus quels sont les impératifs du sacerdoce auxquels il a librement consenti, et la mission qui lui incombe auprès de ses paroissiens : Être un référent, un guide vers la maison du Père en amenant son troupeau à vaincre l’adversité pour y parvenir.
Il s’est trouvé lui même en grande détresse et j’ignore s’il a trouvé sur sa route une main tendue pour l’empêcher de chuter, je n’ai pas à le juger, Seul Christ le doit. Je ne puis que prier pour lui.
Notre Mère ne cesse de répéter prier, prier pour vos prêtres, ils sont menacés car quand l’un d’entre eux chute, il entraîne à sa suite un bon nombre d’âmes.
Nous ne prions pas assez. Il en est de même des prêtres dont peu animent nos groupes de prières. Jésus a dit à ses apôtres priez pour ne pas entrer en tentation, la chaire est faible, ils se sont endormis, n’ont plus eu leur volonté soumise à la sienne et dans la tourmente, ils se sont enfuis (sauf Jean celui qui aimait d’un amour total).
Nous ne savons plus nous soumettre, ni obéir aux règles, nous pensons qu’elles doivent fluctuer selon l’évolution du monde. Mais nous sommes envoyés dans le monde, non pour faire corps avec, mais pour le changer en laissant Christ agir en nous. Notre opacité ne permet pas à la Lumière de nous pénétrer et encore moins de faire de nous des vecteurs.
Nous devons apprendre à ne pas douter et à diminuer pour que Christ agisse en nous.
Si notre foi était suffisamment forte, nous ne serions pas contraints de trouver des tords chez l’autre pour justifier nos manquements, nos aveuglements et notre auto satisfaction.
Notre humilité faisant défaut, nous nous attachons plus à ce que nous représentons aux yeux de l’autre qu’à simplement être.
Or voici ce que nous dit le démon Isacaron (cf.sur ce blog) Paroles de Satan durant les exorcismes pour libérer - N°3
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Le mal est effroyable, il est à son comble, il n’a jamais été si grand ! Que les mauvais chrétiens sont nombreux, ainsi que les nouveaux pharisiens ! Nous approchons de la fin des temps, et si on avait bien observé, on aurait déjà observé les signes avant-coureurs. Humiliez-vous et faîtes pénitence, sinon vous périrez tous a dit votre Sauveur, ayez une grande contrition de vos fautes car le péché est bien redoutable puisqu’il offense un Dieu si grand.
Arrêtez malheureux ! Au nom du Souverain Maître, ne dévorez pas plus longtemps les pauvres brebis qui vous sont confiées, demandez au souverain médecin la guérison de la peste dont vous êtes atteints ; foulez aux pieds l’orgueil dont Satan vous nourrit, regardez l’image de votre souverain rédempteur, humiliez-vous à ses pieds et bientôt Satan emportera le venin dont il vous repaît.
99-N’oubliez jamais que les croix sont préférables à tous les honneurs et à tous les avantages. Pourquoi donc préférer sa perte à son bonheur ? Le bonheur n’est pas ici-bas, il faut donc chercher son bonheur en Dieu, celui qui possède Dieu, possède le trésor des trésors, le bien de tous les biens. Celui qui possède Dieu, possède tout. Que les hommes sont insensés !
15-Que tu es bon envers les mortels qui ne reconnaissent ni ta puissance ni ta bonté, ni ta justice. Que peux-tu faire de plus que tu ne fais déjà pour les hommes ? Tu fais sans cesse de nouveaux prodiges que la plupart méconnaissent ; ils se raidissent contre tes ordres, contre ta bonté, contre ta puissance, et au lieu de bien réfléchir, de bien s’humilier devant toi et de faire pénitence, non contents de se perdre, ils entraînent avec eux quantité d’âmes dans le chemin de la perdition ;
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Habitants de la Terre ! Vous n’avez qu’une chose à craindre : le péché. La faim, la soif, la mort ne sont rien, le péché seul est redoutable !
49 N°55
J’aime mieux tenir un prêtre que 6.000 laïques, en se perdant, il perd les autres.
On fait échouer beaucoup de conversions. J’avais révélé les péchés à une quantité de personnes, leurs confesseurs sont causes qu’elles ne croient pas à ma mission, en les empêchant de croire à cette possession.
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Quand j’ai dit à des prêtres qu’il laissaient travailler le dimanche et profaner le Sang du Souverain Maître, ils n’ont pas voulu en tenir compte.
Notre vocation commune, à tout chrétien, est de devenir disciples de Jésus, d’agir en enfants de Dieu. C’est l’appel du Seigneur à devenir parfaits comme notre Père du ciel (Mt 5, 48).
Il y a aussi des vocations particulières: appel au sacerdoce, à la vie consacrée, au mariage, à la vie missionnaire... Nous ne pouvons négliger ces vocations spéciales sans mettre de côté des grâces de choix pour nous et les autres.
Certains ont tout quitté pour devenir les apôtres de Jésus, quant au jeune homme riche, il n’en a pas eu le courage (Mc 10, 22).
Refuser notre vocation particulière nous fait perdre des biens que Dieu nous réservait dans tel état de vie; un tel refus nous empêche d’accomplir l’œuvre que Dieu nous destinait.
Le prêtre est prêtre pour l’éternité. Rien ne peut effacer le caractère indélébile du sacrement de l’Ordre qu’il a reçu. L’Église a ajouté une condition pour recevoir le sacrement de l’Ordre, et c’est l’engagement au célibat consacré, qui n’est pas un sacrement. Si le prêtre obtient sa laïcisation, il est dispensé de son vœu de chasteté, non du sacrement de l’Ordre; il demeure prêtre. En d’autres mots, il gardera toujours son pouvoir sacramentel sur le Corps du Christ, c’est-à-dire ce triple pouvoir de sanctifier, de gouverner et d’enseigner comme prêtre, même s’il ne peut plus exercer ces fonctions. Quant à son statut personnel, en vertu des dispenses reçues, il peut adopter le style de vie d’un laïc.
Le prêtre peut alors se marier. Mais, en le dispensant du célibat, l’Église lui demande de ne plus exercer son sacerdoce, bien qu’il demeure prêtre pour l’éternité.
Donc en demandant à recevoir le sacrement de l’Ordre ce prêtre, comme tous ceux qui le font au sein de l’Église catholique, avait connaissance des ces obligations, tout comme l’avantage corollaire joint : être déchargé de la charge d’un emploi séculier, son temps étant consacré au besoin du Royaume. Il est tenu comme tout contractant de respecter les règles et non de chercher à les contourner en les transgressant ou/et en les modifiant à son avantage unilatéralement. La porte de sortie existant !
Nos prêtres sont comme tout chrétien des saints en devenir. Ils gardent les pulsions des passions humaines. Aujourd’hui, ils vivent dans un monde à l’atmosphère viciée. Il ne leur est pas possible de se préserver de tout mal, à moins de trouver dans la prière et la vie intérieure la force divine.
Mais souvent ils ne bénéficient pas de l’appui de saines amitiés qui stimulent au bien et qui les soutiennent par la prière et par collaboration dans le fraternité ecclésiale.
«En tout ce qu'il dit et fait, l'homme est tenu de suivre fidèlement ce qu'il sait être juste et droit. C'est par le jugement de sa conscience que l'homme perçoit et reconnaît les prescriptions de la loi divine» (Can. 1778). Il ne doit pas non plus ignorer la teneur de ses engagements, surtout ceux pris librement vis à vis de Dieu et de l’Eglise.
Nous serons jugés à la lumière de notre conscience. Notre conscience cependant peut se replier dans un certain égoïsme. Pour l’éclairer face aux influences négatives et aux tentations du péché, il faut recourir à la Parole de Dieu, et à l'enseignement de l'Église fondée par le Christ.
Dieu nous a créé libres. Mais vouloir faire un absolu de l'autonomie de la liberté peut nous conduire à être hors de toute dépendance par rapport à la vérité, dans un monde qui génère en permanence des contre vérités. Comme le dit saint Paul, il ne faut pas nous modeler sur le monde présent (Rm 12, 2).
«Il convient que l'homme d'aujourd'hui se tourne de nouveau vers le Christ pour recevoir de lui la réponse sur ce qui est bien et sur ce qui est mal» (l.c., 8).
Il y a une «vraie» liberté. «Vous connaîtrez la vérité», dit Jésus, «et la vérité vous libérera» (Jn 8, 32). «La loi de Dieu n'atténue donc pas la liberté de l'homme et encore moins ne l'élimine» (l.c., 35).
Quelque soit la vocation à laquelle nous sommes appelés, il nous faut d'abord et surtout, aimer le Seigneur, nous approcher de lui dans la prière, renforcer cette dernière et avoir recours, dans nos difficultés de vie, à l’éclairage et à de saines corrections fraternelles de nos paires (et supérieurs). « J’ai fini par devenir indifférent à ce que ma hiérarchie pensait . »
L’orgueil, même bien intentionné, en a fait glisser plusieurs dans le fossé, hors du bon chemin.
Par ailleurs prêtres et laïcs nous sommes membres du même Corps : Celui du Christ. Et notre Sauveur souffre en chacun de ses membres défaillants. Lui Seul étant juge de son état et en mesure de cautériser Ses plaies, nous ne devons pas accepter d’entrer dans les polémiques qui de plus en plus nous serons proposées par le monde afin de nous diviser.
Plus nouvelle en revanche est la réaction favorable du public à ces amours transgressives. Pierre Molères, évêque de Bayonne, a reçu, après la révocation de Léon Laclau, de nombreux courriers de paroissiens.
Nous sommes tous pécheurs. Nous avons des vocations différentes à mener, nous devons nous entraider, viser à l’unité nécessaire au christ ; car tout royaume divisé court à sa perte. La Sainte Trinité est Une, Trine et Indivisible, à sa ressemblance nous devons chacun tendre vers, ou en avoir au moins le désir de, et prier notre Dieu afin que par Sa grâce, nous y parvenions.
« J’ai commis la faute de transgresser mon engagement. Au début, j’ai énormément culpabilisé. Puis je me suis dit, en nous voyant, moi et la femme que j’aime : mais comment le Seigneur peut-il trouver ça mal ?»
Mais pour cela, chacun de nous doit assumer les responsabilités qui incombent à son état et éviter d’être un objet de scandale pour ses frères surtout les plus vulnérables. Nous serons responsables devant Dieu de leur chute.
Qui est le diviseur et l’accusateur par excellence ? N’est-ce pas le même qui se joue de nous, aussi bien, prêtres ou laïcs ?