Mariage des prêtres ? Parlez-m'en ! - 2 -
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,13-17. (extrait de cette lecture)
Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à lui, et il les instruisait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Sommes-nous en mesure de nous laisser guider ?
Ne sommes nous pas tenté de dire : Écoute Seigneur, Ton serviteur Te parle !
Avouons nous nos tentations à notre confesseur ?
Quel est la mission du prêtre et ce dernier est-il lui même, en étant Christ, en mesure de nous aider à combattre nos passions. ?.
Psaume
Saint Ambroise (v.340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur Luc, 5, 23.27 (trad. SC 45, p. 191s rev.; cf En Calcat)
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades »
L'apôtre Paul a dit : « Dépouillez-vous du vieil homme avec ses agissements et revêtez l'homme nouveau » (Col 3,9-10)... Telle a été l'œuvre que le Christ a accompli en appelant Lévi ; il l'a refaçonné et a fait de lui un homme nouveau. Aussi est-ce au titre de créature nouvelle que l'ancien publicain offre un festin au Christ, parce que le Christ se plaît en lui et que lui-même mérite d'avoir sa part de bonheur avec le Christ... Il le suivait maintenant, heureux, allègre, débordant de joie.
« Je ne fais plus figure de publicain, disait-il ; je ne porte plus le vieux Lévi ; j'ai dépouillé Lévi en revêtant le Christ. Je fuis ma vie première ; je ne veux suivre que toi, Seigneur Jésus, qui guéris mes blessures. Qui me séparera de l'amour de Dieu qui est en toi ? la tribulation ? l'angoisse ? la faim ? (Rm 8,35) Je suis attaché à toi par la foi, comme par des clous, je suis retenu par les bonnes entraves de l'amour. Tous tes commandements seront comme un cautère que je tiendrai appliqué sur ma blessure ; le remède mord, mais il enlève l'infection de l'ulcère. Retranche donc, Seigneur Jésus, par ton glaive puissant la pourriture de mes péchés ; viens vite inciser les passions cachées, secrètes, variées. Purifie toute infection par le bain nouveau.
« Écoutez-moi, hommes collés à la terre, vous qui avez la pensée enivrée par vos péchés. Moi aussi, Lévi, j'étais blessé par des passions semblables. Mais j'ai trouvé un médecin qui habite le ciel et qui répand ses remèdes sur la terre. Lui seul peut guérir mes blessures car il n'en a pas ; lui seul peut ôter au cœur sa douleur et à l'âme sa langueur, car il connaît tout ce qui est caché. »
N’est-ce pas là notre problème ? Laissons nous le Christ venir dans nos cloaques ? Trop souvent nous nous détournons de Lui et acceptons ce que nous présente le monde. Qui est le Maître du monde ? Et celui là sait mieux que nous :
· Que Christ seul peut guérir nos blessures car il n'en a pas ; lui seul peut ôter au cœur sa douleur et à l'âme sa langueur, car Il nous aime et est mort pour vaincre cela.
· Que seul Christ céleste médecin élevé en croix pour guérir nos plaies par les siennes est vainqueur de Satan.
· Les méandres de nos cœurs, nos passions inavouées, donc non confessées qu’il nous aide même à entretenir, à nourrir, jusqu’à ce que le petit serpent devenu gros révèle avec ses exigences et illusions que son existence est normale et tout à fait compatible avec notre état ; puisque somme toute, nous ne faisons de mal à personne, et que Dieu qui nous aime, ne peut être hostile à quelque chose qui convient à sa créature.
Propos de M. Laclau alors qu’il était encore le père Léon et qu’il a installé au presbytère Marga, sa compagne depuis vingt-deux ans. « J’ai commis la faute de transgresser mon engagement. Au début, j’ai énormément culpabilisé. Puis je me suis dit, en nous voyant, moi et la femme que j’aime : mais comment le Seigneur peut-il trouver ça mal ?»
Qui de nous n’a jamais trouvé cette excuse pour justifier ce que nous savons bien être transgression d’un interdit ? Le problème c’est que nous décidons pour Dieu, Il est certes Bon, mais aussi juste. Pourquoi donc a t-il fallu le Sacrifice Rédempteur du Christ ?
dimanche 18 janvier 2009
Premier livre de Samuel 3,4-10.19
(…).
Le Seigneur appela Samuel, qui répondit : « Me voici ! »
(…). Alors Éli comprit que c'était le Seigneur qui appelait l'enfant,
et il lui dit : « Retourne te coucher, et si l'on t'appelle, tu diras : 'Parle, Seigneur, ton serviteur écoute. ' » Samuel retourna se coucher.
Le Seigneur vint se placer près de lui et il appela comme les autres fois : « Samuel ! Samuel ! » et Samuel répondit : « Parle, ton serviteur écoute. »
Samuel grandit. Le Seigneur était avec lui, et aucune de ses paroles ne demeura sans effet.
Sommes-nous en mesure de nous laisser guider ?
Ne sommes nous pas tenté de dire : Écoute Seigneur, Ton serviteur Te parle !
Avouons nous nos tentations à notre confesseur ?
Quel est la mission du prêtre et ce dernier est-il lui même, en étant Christ, en mesure de nous aider à combattre nos passions. ?.
De quel secours peut être un confesseur qui s’auto satisfait d’avoir transgressé les interdits ? Et qui sans vouloir les combattre les assume et les normalise par le consensus de ses paroissiens ?
Quels sont ses projets de vie éternelle pour ceux dont les âmes lui sont confiées ?
Qu’était en mesure de dire le « père Léon » à ses ouailles notamment celles qui venaient confesser leurs turpitudes d’ordre sexuel ?
Dans le village, la révolte a grondé. Les habitants ont fait la grève de la messe.
Des pancartes et des banderoles clamaient « Qu’a fait de mal le père Léon ? »
Faire la grève de la messe même par réaction à un désaccord avec le curé, n’est pas concevable sauf si ce dernier manifestement prêche un autre évangile. Sinon cela serait plutôt signe que le sens premier de la messe n’est pas connu des fidèles.
En l’occurrence, il ne s’agit point d’une réaction contre un acte pathologique, mais d’un assentiment :
Et fait plus grave la satisfaction excusatoire et déculpabilisante du curé :
« Ce soutien m’a fait comprendre que je n’avais pas trompé les gens. » Depuis, le père Léon est devenu M. Laclau. Il a connu l’ANPE, les entretiens d’embauche et trouvé une place aux archives de Vic-en-Bigorre. « Je me suis senti vide, inutile. L’hypocrisie de l’Eglise m’a dégoûté. » Un remake transalpin de cette histoire s’est produit en Italie, où, en octobre 2007, le padre Sante Sguotti, sans doute père d’un petit garçon, a été destitué. Là aussi, les paroissiens ont pris son parti. Le 24 août, Don Sante a transformé son dernier office en tribune, affirmant que « le fruit de la fécondité doit apporter la joie ».
Là Seigneur, je perds pied, viens à mon secours !
Où suis-je ? La question qui me vient à l’esprit : Quel est le but du journal ?
Jusqu’alors, j’ai souvent ressenti un désir médiatique de vouloir occulter tout ce qui concerne l’Église, sauf lors d’événements concernant des dignitaires ou des faits contraires à l’ordre public. Et là nous somme en plein cas de fait contraire à l’ordre de l’Église à moins que depuis peu les choses aient changées ! Dans ce cas chacun plaidant pour son clocher fera son église perso avec ses règles intestines : l’une pour l’annulation du mariage chrétien avec possibilité, comme pour les séparés, d’éventuel remariage à convenance, mariage entre homosexuels, etc.
D’où vient cet intérêt journalistique soudain ?
N’est-ce pas de vouloir ériger en norme certaines déviances en nous les apportant sur un plateau afin de nous diviser et/ou de nous familiariser avec un projet infernal sous-jacent ?
Parvenu à ce point de ma réflexion, j’ai été retenu à échanger sur ce sujet avec un ami de passage aux idées plus en rapport avec ceux du monde : concrètement l’être humain ayant évoluer depuis 2000 ans, il faudrait un réaménagement des lois spirituelles.
Cet échange de plus de 2 heures, m’a d’autant plus déconcentré, que juste avant j’étais en pleine interrogation sur l’origine de mes motivations : ne suis-je pas en train d’œuvrer pour l’Adversaire ?
Incapable d’y répondre, j’ai été me réfugié dans une église devant le tabernacle. Et là, en pleine lutte spirituelle, j’ai entamé difficilement mon rosaire. Petit à petit la paix est descendue en moi et au mystère de la naissance de notre Seigneur, j’ai eu en tête l’image de Pierre avançant sur les eaux, puis s’enfonçant et m’est venue en pensée, mon interrogation sur la foi et une définition que je ne peux qu’en partie tenter de reproduire de la façon suivante :
La foi, c’est plus que croire, c’est aimer Dieu avec une confiance si totale qu’elle nous pousse à l’absolu. Fixant son regard sur celui de Dieu, l’homme avance sans prêter attention aux difficultés du chemin, ce qui l’amène à s’oublier, à s’abandonner totalement et au dépassement de lui même. Tel fut le cas pour Pierre, lorsque sur l’invitation de Jésus, il avance sur l’eau. Cependant se refocalisant sur lui même, il rompt la soumission de sa propre volonté à celle du Christ, prend alors conscience de sa condition, de ses limites, doute et s’enfonce.
Il en est de même pour nous !
Je me souvins avoir déjà eu une réflexion analogue le mardi précédent tandis que je me recueillais dans une église devant la crèche, je ne m’en souviens plus de façon précise, mais sais avoir tenté le soir de la transcrire pour un Net-contact prêtre…..de toute évidence il est question de foi et de prophéties faites pour les « Fils de prédilection » car me revint en mémoire le Mouvement Sacerdotal Marial, je n’ai pas entrepris les recherches que je désirais faire dessus, et une fin de phrase du texte du cardinal que je visionne pour en avoir grossis les caractères, mais j’ignore de quoi il s’agit. Cependant je ressens que je dois poursuivre mon analyse.
Revenu chez moi, je trouve la fin de phrase en question : car le Christ existe et la rend possible.
Quel est ce « la » , je relis toute la phrase : le Royaume de Dieu est une donnée réelle, elle existe car le Christ existe et la rend possible. O.K me dis-je
Et la première définition de la foi : La foi ce n'est pas que croire, car Satan lui croit en l'existence de Dieu, la foi c'est plus que cela. C'est avant tout aimer au point d'accepter de tout risquer en raison de la confiance et de l'abandon. Abraham, n'a pas tergiverser quand Dieu lui demande de sacrifier Isaac.
Dieu ne nous demande pas de comprendre, mais d'obéir avec foi.
Maintenant je réalise avoir, en cinq jours d’écart, eu deux définitions de la foi faisant référence à : un amour total lié au risque pris lors du complet abandon dans la confiance et l’obéissance entière, lesquelles conduisent à l’oubli et au dépassement de l’être tant que ce dernier accepte de soumettre sa volonté à celle de Dieu, sinon il revient à sa condition première.
Cette recherche semble me renvoyer à moi même, mais n’est-ce réellement que cela ?
Que me dis le fait journalistique : un prêtre, qui depuis 22 ans a une concubine, l’installe en 2005 dans le presbytère, en avril 2007 il est déchargé de son ministère. et épouse en octobre 2008 sa partenaire.
Ses paroissiens font la manif et la grève de la messe en sa faveur. Ce soutien réconforte le prêtre qui pense que cela prouve qu’il ne les a pas trompé.
Désolé, j’en reviens à dire que cela est très grave.