Syndrome post-avortement.

Publié le par monSeigneur et monDieu

L'avortement.
Pour ses défenseurs, ce mot ne désigne qu'un simple geste médical réputé sans conséquences et ne nécessitant aucun suivi postérieur. Pour ses opposants, c’est une atteinte à la nécessité de promouvoir la vie. Cependant, dans ce domaine, il est une réalité à laquelle nul n'échappe car si dans un premier temps, l'avortement est vu comme la solution miracle à un problème, il cause néanmoins des blessures profondes et inévitables chez les femmes qui y ont recours, de même que dans leur entourage.
Le phénomène porte maintenant un nom :
le syndrome post-avortement. Ses répercussions sont dramatiques.


Pourquoi l’avortement a-t’il une incidence sur les auteurs ?

 L’avortement a certes une existence légale, mais il demeure inacceptable biologiquement. Nourricières par nature, les femmes sont souvent des mères sensibles, douces, aux petits soins, attentives, généreuses et désintéressées. Les hommes, eux, ont été créés pour pourvoir aux besoins matériels de la famille et pour la protéger. L’avortement n’entre pas dans ces cadres, il s’accompagne d’un secret que l’on traîne. Pourquoi renier quelque chose qui est un « droit ? ».


Car
en dépit du discours légaliste, chaque avortement est une mort dans une famille. Or qui dit mort, implique nécessité de pouvoir en faire le deuil. Mais avec l’avortement, il n’y a pas de corps, pas de funérailles, pas de tombeau, pas de place pour le deuil. Donc pas de droit au deuil.  Alors le deuil n’a pas de fin !
Émotionnellement, pour la mère et pour le père, il est important de pouvoir démanteler ce secret.
La femme, après avoir avorté, ou parfois beaucoup plus tard, pense généralement avoir commis un péché impardonnable. C'est le nœud central de sa blessure spirituelle. Elle est mère et
sait qu'elle s'est rendue responsable de la mort de son propre enfant ; un enfant auquel elle n'a jamais donné le jour, qu'elle n'a jamais vu ni serré dans ses bras, un enfant qui la hante par les diverses interrogations qui l'assaillent à son sujet. Ceci est l'essence même de la blessure, d'un point de vue humain.

La pratique généralisée et légalisée de l’avortement est une véritable liturgie cultuelle en faveur de l’antéchrist parce qu’elle prépare l’établissement de son église et son avènement personnel (50 millions dans le monde par an).
Cette pratique si banalisée par notre société hédoniste ouvre, dans notre vie et celle de notre entourage, une porte au monde de l'obscure, qui privilégie les atteintes portées à la fratrie de l'enfant "avortué".
Bien des fois, des liens psychologiques et même certaines maladies (anorexie, boulimie, diabète) ou dépendances diverses (alcool, notamment), disparaissent quand les parents prennent conscience de
la nécessité de :
1) se confesser de ce crime contre nature ;
2) demander pardon aux enfants qu’ils avaient oubliés et/ou dont ils avaient avorté ;
3) les aimer comme des êtres chers qui sont vivants.

Cette non acceptation de l'innocent tué in vitro, son oubli et parfois même la méconnaissance totale de son destin tragique par les autres membres de la famille occasionnent chez l'avortué un désir de réparation et de pardon à accorder.
Il a été amplement prouvé que cette prise de conscience a eu pour effet de délier ces parents (tourmentés) qui présentaient une ‘réceptivité’ suffisante pour répondre à leur demande de prière et d’affection. Saint Thomas n’enseigne pas autre chose quand il écrit : « Les suffrages des vivants pour les défunts sont-ils utiles à leurs auteurs ? » - « Le caractère méritoire, par rapport à la vie éternelle, c’est la charité, son inspiratrice, qui le donne au suffrage. Ainsi considéré, celui-ci est utile non seulement au défunt mais plus encore au vivant. »

La bienheureuse Mère Térésa de Calcutta encourageait une pratique dont nous avons remarqué qu’elle déplaît fortement au démon. Celle-ci consiste à donner un prénom et à ‘baptiser’ les enfants qui n’ont pas vu le jour par le crime des hommes. Il semble que l’Eglise ait émis des réserves à l’égard de cette démarche en condamnant l’Opus Angelorum qui la répandait sans prudence. Mais, si l’on n’en fait pas un succédané du sacrement de baptême et si on la considère comme un simple geste d’amour, on peut ainsi ‘baptiser’ en répandant de l’eau bénite, au nom des trois Personnes de la Sainte Trinité, un petit enfant qui n’a pas vu le jour. On peut même
le consacrer à la Sainte Vierge. Plus encore qu’un acte de piété ou une pieuse dévotion, il s’agit d’un geste efficace de guérison pour la maman qu’une fausse-couche fait toujours souffrir, ou dont un avortement (a fortiori plusieurs) a blessé profondément la conscience, quoiqu’elle en ait. Le pape Jean-Paul II a dit en parlant de ces enfants qu’il faut ‘les confier à la miséricorde du Seigneur’, mais que la maman doit leur demander pardon.

La prière de guérison intérieure est une autre manière de venir en aide à certaines personnes : l’on ne sait pas assez quelles blessures peuvent avoir été ouvertes chez un enfant avant même sa naissance, quelles plaies de l’âme, quels traumatismes psychiques subis dans le sein d’une mère, empoisonné par des avortements précédents (ou d’autres débordements graves), peuvent l’avoir prédisposé à l’angoisse, à la fermeture sur soi-même ou au sentiment de rejet. Profitant de tout ce qui peut contribuer à dégrader l’intégrité de l’innocent, le démon est toujours à l’affût de l’égoïsme, du désordre, du péché de ceux qui donnent (ou refusent) la vie hors de l’ordre divin.

Chaque femme qui s’est fait avorter a besoin d’une guérison totale tant spirituelle que psychique.

La condition essentielle est d’être en union avec le Seigneur et son enfant mort. Il faut donc se mettre en vérité devant le Seigneur et regretter sincèrement ses fautes : « J’ai péché, j’ai mal agi, je regrette ».

Le Seigneur désire ardemment que chaque enfant conçu soit accueilli avec amour. Si tel n’est pas le cas, les parents commettent une grande faute envers leur enfant et eux-mêmes. Donner un prénom à son enfant, c’est l’accepter.

En provoquant une interruption volontaire de grossesse, les parents condamnent leur enfant, encore non né, à mort. Ils ont cependant la possibilité de réparer cette faute en prenant la décision de se confesser sincèrement, de communier, de donner un prénom à leur enfant puis de se réconcilier avec Lui et de le confier au Seigneur…

l'avortement a pris une telle ampleur qu'il est devenu prioritaire pour l'Eglise, non seulement de continuer à proclamer la nécessité de protéger la vie humaine non née, mais de contribuer à la guérison de millions de personnes qui sont tombées, volontairement ou contraintes, consciemment ou inconsciemment, dans ce mal, en étendant jusqu'à elles le pardon de Dieu et sa guérison ».

« Les femmes guéries par la grâce et l'amour de Dieu n'avortent plus. Et les hommes, comme les femmes, s'ils surmontent cette épreuve, font tout ce qu'ils peuvent pour mettre fin à ce fléau. Ces personnes, conclut-elle, deviennent la pierre angulaire d'une culture de la vie ».


ndb :  Le choix de certaines images , comme de certains propos, ne cherche non à choquer ;  mais à dénoncer  une forme d'hypocrisie sociale qui consiste à ne pas vouloir "voir", et à occulter un pan de la réalité, afin de pouvoir continuer à "dormir" avec bonne conscience.
Nos victimes ont aux moins ce droit : se montrer à nous sans fard,  nous déranger dans notre confortable inertie.
Car, je le répète, 
 nous somme en tant qu'humanité : tous responsables donc coupables !

Le Seigneur n'a  pas été crucifié ni par les Juifs, ni par les Romains, mais par l'Homme d'hier, d'aujourd'hui et de demain et chaque jour nous continuons, avec parfois une indifférence remarquable, le carnage.
 

Or plutôt d'assumer notre responsabilité et d'y contribuer en remplissant correctement notre mission, nous persistons, comme Pilate, à nous en laver les mains et à mettre en exergue nos supposés "déicides". 
Qui nous a fait juge de nos frères ? Et qu'avons nous à notre actif pour nous permettre cela ?
L'Église du Christ, Son Corps, n'a t'il pas un chef, désigné par Lui, à sa tête à qui nous devons obéissance ? 
Nous qui pour contenter notre sensibilité, tendons, de plus en plus, à ne point représenter Christ en Croix. Vous comprenez, c'est trop dur de voir un homme souffrant sur la croix !
Mais, Cet Homme là, C'est notre Dieu et nous l'avons Tous crucifié afin de le faire taire.
Chaque jour, Il continue à nous interpeller en nos victimes. Et s'offrant toujours sur cette croix, Sa croix , nos croix refusées, Il dit avec Amour : Que faites-vous de moi  ? " Père pardonne ne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font ! "

Publié dans Religion

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