... car Dieu est saint
... car Dieu est saint
Jos 7.1-8.1– « … tant que vous n’aurez pas écarté l’interdit du milieu de vous.» (v.13)
On voit dans ce chapitre, d’une part, la cupidité, qui est « idolâtrie » (Ep 5.3-8) ; d’autre part, la solidarité avec la faute d’autrui.
Sur la Croix, Jésus a tout fait pour que nous puissions être libérés de ces deux maux.
Contexte: A peine Jéricho est-elle conquise que le péché s’infiltre. Akan accapare secrètement une part du butin. Israël n’est plus victorieux. Dieu demande à Josué de dévoiler le péché. C’est seulement après l’expiation qu’Israël pourra de nouveau vaincre. Pourtant, plus tard encore, il y aura des alternances de succès et d’échec, d’obéissance et d’insoumission, de zèle et d’inertie – tout à fait comme dans nos vies.
Application: Si nous voulons vivre notre vocation et y progresser, nous ne devons pas laisser subsister un péché non purifié. Jésus a pris sur lui et a expié tout péché. C’est pourquoi nous ne devons pas avoir honte, mais, même dans nos défaillances, nous fortifier et prendre courage, en apportant toutes nos fautes à la Croix.
Le péché nous l'avons intégré et collectivement légalisé. Lorsque Dieu nous demande de le dévoiler, de le dénoncer, de l'expier, soit nous nous taisons afin de ne point subir l'opprobre sociale, ou nous nous rebellons en estimant qu'il en va de notre liberté individuelle.
Dieu nous laisse donc emprunter nos chemins de mort, quoique souvent, sans que nous en rendions compte, Il intervient pour nous prémunir de certains dangers. Mais quand finalement nous récoltons les fruits de notre parcours à risque : frustration, déception, trahison, possession, perturbation, angoisse, maladie, accident, panel d'incidents négatifs, etc.. Nous nous questionnons sur la "Bonté" de Dieu, et faisons l'impasse de sa Justice et de Ses autres Attributs.
Alors nous nous révoltons, sans pourtant vouloir remettre en question notre agir, ou en le faisant très, très superficiellement. On pourrait dire que virtuellement nous somme repenti et près à retomber de sitôt dans nos sempiternels méandres.
Posons nous donc la question : Pourquoi Jésus-Dieu s'est incarné et est mort sur la croix ?