Fête de Notre Dame de la Salette - 19 Septembre 2009

Publié le par monSeigneur et monDieu

salette_virgin2



Le 19 Septembre 1846, Mélanie et Maximin gardent leurs brebis quand soudain : « Je vis une belle lumière plus brillante que le soleil, et à peine ai-je pu dire ces paroles : Maximin, vois-tu là-bas ? Ah, mon Dieu ! En même temps je laissais tomber le bâton que j'avais, en main (...) Je regardais bien fortement cette lumière qui était immobile, et comme si elle se fût ouverte, j'aperçus une autre lumière bien plus brillante et qui était en mouvement, et, dans cette lumière une très belle dame assise sur notre Paradis, ayant la tête dans les mains.»
La Dame invite les deux enfants à s'approcher d'elle sans peur, se lève, et leur transmet un message: « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller la main de mon Fils. Elle est si lourde et pesante que je ne puis plus la retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Et, pour vous autres, vous n'en faites pas cas. Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j'ai prise pour vous autres. Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième, et on ne veut pas me l'accorder. C'est ce qui appesantit tant le bras de mon Fils. Et ceux qui conduisent les charrettes ne savent pas parler sans y mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils. Si la récolte se gâte, ce n'est qu'à cause de vous autres. Je vous l'ai fait voir l'année passée par les pommes de terre, vous n'en avez pas fait cas; c'est au contraire quand vous en trouviez de gâtées que vous juriez, et vous mettiez le nom de mon Fils. Elles vont continuer à se gâter et à la Noël il n'y en aura plus.»
A ce moment la belle Dame passa du Français au patois. Après avoir répété le passage précédent, elle continua: « Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront; et ce qui viendra tombera tout en poussière quand vous le battrez. Il viendra une grande famine. Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de sept ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront; les autres feront pénitence par la faim. Les noix deviendront mauvaises; les raisins pourriront.»
Elle exhorte alors les enfants à prier matin et soir, et poursuit : « Il ne va que quelques personnes un peu âgées à la messe, les autres travaillent tout l'été le dimanche et l’ hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la messe que pour se moquer de la religion. Le carême, ils vont à la boucherie comme des chiens.»
Poursuivant, l'Apparition demande aux voyants s'ils ont déjà vu du blé gâté. A la réponse négative de Maximin elle poursuit : « Mais toi, mon enfant, tu dois bien en avoir vu une fois, vers le Coin, avec ton père. L'homme de la pièce dit à ton père: venez voir comme mon blé se gâte. Vous y êtes allés. Ton père prit deux ou trois épis dans sa main, les frotta, et ils tombèrent en poussière. Puis en vous retournant, quand vous n'étiez plus qu'à une demi-heure de Corps, ton père te donna un morceau de pain en te disant: " Tiens, mon enfant, mange cette année, car je ne sais pas qui mangera l'année prochaine si le blé se gâte comme cela".» Et Maximin se rappella cet épisode dans tous ses détails.
La Vierge termina avec insistance, passant du patois au français, en s’élevant : « Eh! bien, mes enfants : vous le ferez passer à tout mon peuple....» Elle traversa la Sézia et gravit le monticule d'où Mélanie et Maximin avaient aperçu les vaches. « Nous la suivions parce qu'elle attirait par sa splendeur, et aussi par sa grande bonté. Ses pieds effleuraient l'herbe sans la faire plier. Elle me regardait avec une grande bonté, ajoute-t-elle. J'aurais voulu me lancer dans ses bras.»
A partir de ce jour, la fontaine tarissante n’a plus cessé de couler, se montrant miraculeuse.
Les apparitions de Marie à La Salette (III) « La Très Sainte Vierge, poursuit Mélanie, pleurait presque tout le temps qu'elle me parla. Ses larmes coulaient une à une, lentement jusqu'à ses genoux, puis, comme des étincelles de lumière, elles disparaissaient (..) J'aurais voulu la consoler et qu'elle ne pleurât plus, mais il me semblait qu'elle avait besoin de montrer ses larmes pour mieux montrer son amour oublié des hommes. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et lui dire: "Ma bonne mère, ne pleurez pas! Je veux vous aimer pour tous les hommes de la Terre !
Elle était toute belle, toute faite d'amour. Il semblait que la parole amour sortait de ses lèvres très pures. Son regard était doux, pénétrant. Le vêtement était d'un bleu argenté. Il n'avait rien de matériel et il était composé d'une lumière variante et scintillante. La couronne de roses qu'elle avait sur la tête est tellement lumineuse qu'il est impossible de s'en faire une idée. Il partait des roses comme des rayons d'or, qui, réunis, formaient un beau diadème plus splendide que le soleil. Elle avait un tablier jaune. Que dis-je, jaune? Il était plus brillant que plusieurs soleils ensemble. Ce n'était pas une étoffe matérielle, mais un composé de gloire... d'une beauté qui me ravissait.
Au cou, elle avait deux chaînes, une plus grande et l'autre plus petite. A cette dernière était jointe une croix étincelante dont le crucifix était couleur de chair naturelle, brillant d'une grande splendeur. Il avait la tête baissée, le corps affaissé retenu seulement par des clous, comme s'il devait tomber. Mais parfois il semblait vivant, la tête droite, les yeux ouverts, et avait l'air de vouloir parler: de déclarer aux hommes qu'il est venu pour nous, pour nous attirer à Lui, à son amour infini. Oh! quelle peine d'être si pauvre dans mes expressions pour redire l'amour de notre Sauveur pour nous !»

Mélanie révéla aussi un secret qui, à la demande de la Vierge Marie, ne fut publié qu'après 1858. Des phrases dont la teneur témoigne à notre époque d'une certaine réalité, alarmantes, mais aussi non dénuées d'espoir.
La dernière phrase du secret, dont le contenu fit l'objet de polémique, résume un peu cela: "...Alors l'eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les oeuvres de l'orgueil des hommes, et tout sera renouvelé: Dieu sera servi et glorifié."

*Mélanie Calvat est enterrée à ALTAMURA, en Italie.

Extraits du message de la Salette :

Malheur aux habitants de la Terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.
Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le Démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux Diable traînera avec sa queue pour les faire périr.
Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les familles ; on souffrira des peines physiques et morales : Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.
La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s'attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère divine…..

 

(….)

 

Tremblez, Terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ, et qui au-dedans vous adorez vous-mêmes ; tremblez, car Dieu va vous livrer à son ennemi parce que les lieux saints sont dans la corruption : beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d'Asmodée et des siens.
Ce sera pendant ce temps que naîtra l'Antéchrist, d'une religieuse hébraïque, d'une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l'impureté ; son père sera évêque. En naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot ce sera le Diable incarné ; il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d'impuretés. …..

 

(….)

 

Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu'une faible lumière rougeâtre ; l'eau et le feu donneront au globe de la Terre des mouvements convulsifs et d'horribles tremblements de terre qui feront engloutir des montagnes, des villes…

 

Rome perdra sa foi et deviendra le siège de l'Antéchrist. Les démons de l'air avec l'Antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs et les hommes se pervertiront de plus en plus.

Dieu aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l'Evangile sera prêché partout ; tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité ! J'adresse un pressant appel à la Terre ; j'appelle les vrais disciples de Dieu vivant et régnant dans les Cieux ; j'appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j'appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon Esprit. Il est temps qu'ils sortent et viennent éclairer la Terre. Allez et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous et en vous, pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheur. Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l'honneur de Jésus-Christ. Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez, car voici le temps des temps, la fin des fins.

L'Eglise sera éclipsée, le Monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch et Elie remplis de l'Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu et beaucoup d'âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l'Antéchrist.

Malheur aux habitants de la Terre ! Il y aura des guerres sanglantes et des famines, des pestes et des maladies contagieuses ; il y aura des pluies d'une grêle effroyable des animaux ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans les airs ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort, et, d'un autre côté, la mort sera leur supplice : le sang coulera de tous côtés.

 

Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l'épreuve ?

 

Par le sang, les larmes et les prières des Justes, Dieu se laissera fléchir ; Enoch et Elie seront mis à mort ; Rome, païenne, disparaîtra ; le feu du Ciel tombera et consumera trois villes ; tout l'univers sera frappé de terreur, et beaucoup se laisseront séduire parce qu'ils n'ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux.

Publié dans Religion

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article