Belves – France : Retraite de Père Manjackal à Capelou. 15-18 Septembre 2011
Ainsi que nous vous l’avons dit précédemment, une retraite de renouvellement suivie par plus de 500 personnes a été prêchée par le Fr. James au Sanctuaire de la Mère de Douleurs (Sanctuaire Notre Dame de Capelou, 24170 Belves) à La Faval, France du 15 au 18 septembre.
Cette retraite étant sa seule prêchée en France cette année, des gens venus aussi de loin l’ont suivi avec beaucoup d'enthousiasme et d’intérêt. La manifestation organisée par Maryvonne et Patricia de l'association appelée « Fontaine d'Eau Vive », eu lieu dans une salle très proche du Sanctuaire. L’animation chorale a été le fait d’un groupe de prière dynamique et priant, « Arbre de Jessé » qui a contribué par des chants accompagnés de leur musique à faciliter l’entrée dans la louange des différents participants.
Fr. James y a parlé du besoin de répondre à l'action de l'Esprit Saint dans la vie du Catholique Chrétien, et de celui de renoncer à Satan et à toutes ses œuvres.
Fr. James était très heureux d'avoir la retraite dans les parages de ce Sanctuaire puisque la Mère de Douleurs est la Patronne de sa congrégation, Missionnaires de st. François De Sales. Aussi estimons nous nécessaire de vous en dire plus sur :
La Chapelle Notre-Dame de Capelou
La chapelle Notre-Dame de Capelou de Belvès, dans le département de la Dordogne, est le lieu d'un très ancien pèlerinage basé en partie sur sa légende et les miracles qui y ont lieu. Elle fait partie de la paroisse Notre-Dame de Capelou.
Légende et Miracles
Légende
La légende raconte qu'il y a très longtemps un berger gardait ici un troupeau. Il vit qu'une de ses vaches, au lieu de paître avec les autres, se tenait à proximité d'un épais buisson près duquel jaillissait une source et, malgré le fait que la vache ne mangeait pas, elle était en excellente santé.
Il chercha à comprendre pourquoi cette attitude étrange d’obstination de sa vache. Il fouilla dans les broussailles et y découvrit une statue en pierre de la Vierge.
Prévenu, le clergé de Belvès ramena cette statue en procession jusqu'à l'église Notre-Dame du Prieuré.
Le lendemain, la statue avait disparu de l'autel. On la retrouva dans le buisson près de la source. On en déduisit que la Vierge voulait qu'on l'honore près de la source.
On y construisit une chapelle, qui a donné le nom de Capelou au lieu, et depuis un pèlerinage annuel y a été organisé. On donna alors à la statue le nom de Notre-Dame-de-la-Pitié.
Miracles
Capelou, lieu de grâce..
Ce qui importe surtout c’est la prière quotidienne des humbles pèlerins qui, toute l’année, viennent ici confier à la Vierge de la Pitié leurs intentions personnelles en faisant brûler quelques cierges.
Ils déposent leurs intentions, dans la boîte au pied de la statue.
Les plaques qui ont été conservées sur les murs témoignent des nombreuses grâces insignes reçues par des pèlerins. Il faudrait les compléter par le courrier et les confidences reçus encore récemment par le curé de Belvès et les nombreux confesseurs des fêtes de clôture.
Au presbytère de Belvès, un registre contient le témoignage de ces grâces reçues.
Notons simplement par exemple :
- 1838, Jeanne Aubard, du canton de Villamblard, paralysé du côté droit depuis deux ans, est subitement guérie.
- 1848, Jean Borie de Cassagne (Lot) qui marche avec deux béquilles, subitement guéri à la fin de la messe.
- 1850, M. Boyer de Belvès, aveugle, subitement guéri à la fin de la messe.
- 1890, Marie Labrunie (de Castels) subitement guérie de sa paralysie en trempant ses mains dans la fontaine.
Les grâces se poursuivent jusqu’à ce jour ; nombreux sont ceux qui, tout au long de l’année, viennent ici se ressourcer ou remercier pour tant de grâces reçues.
La fontaine miraculeuse est au bord de la route, sous la statue du XVII°. Située à l’origine derrière l’église, elle a été déplacée par le curé Cogniel en 1825, pour permettre l’agrandissement du chœur.
C’est l’un des plus anciens lieu de pèlerinage du Périgord.
Historique du pèlerinage
On ne sait pas à quelle date a débuté le pèlerinage.
C'est un lieu de pèlerinage ancien.
Il remonte au moins à 1153, date à laquelle le pape Eugène III mentionne la chapelle « Santa Maria de Capella » parmi les dépendances de l’abbaye de Sarlat.
Il est probable que la chapelle connut les mêmes vicissitudes que l’église de Belvès (guerres médiévales, guerres de religion).
En 1793 la chapelle fut à nouveau profanée, et l’antique statue fut brisée à coups de marteau.
L’auteur de la profanation se convertit peu après et lui-même reconstruisit une nouvelle chapelle.
On remplaça la statue par une Piéta de l’abbaye bénédictine de Fongauffier (en bas de Belvès).
En 1839, le pape Grégoire XVI accorde une indulgence plénière aux pèlerins des octaves du 15 août et du 8 septembre. En 1859, le concile d’Agen proclame Notre-Dame de Capelou « pèlerinage privilégié de la région apostolique ».
En 1860 on décida de reconstruire la chapelle. Mgr Georges posa la première pierre. Par manque d'argent la construction n'a pu être terminée.
Une guérison miraculeuse a entraîné une donation qui a permis de reprendre la construction en 1872. La chapelle est consacrée le 16 septembre 1873 par Ferdinand-François-Auguste Donnet, cardinal archevêque de Bordeaux, en présence de 5 évêques, de 300 prêtres et d'une foule estimée à 10 000 fidèles.
Le 8 septembre 1892, la statue de la Vierge est couronnée.
Chaque année depuis 1873 une neuvaine (ou une semaine depuis 1997) est organisée qui s'achève le dimanche compris entre le 8 septembre (Nativité de la Vierge) et le 15 septembre (Notre-Dame des Sept Douleurs). Elle est présidée par l'évêque de Périgueux qui invite un évêque ou un cardinal. On compte entre 2 et 3 000 pèlerins de Belvès et des environs.
Notre-Dame des Sept Douleurs.
A Capelou, la Vierge est invoquée sous le nom de « Notre-Dame de Pitié ».
La grande semaine de pèlerinage est située entre deux fêtes mariales :
le 8 septembre, jour de la nativité de la Vierge,
et le 15 septembre, fête de Notre-Dame des Douleurs.
Lors de la Présentation de Jésus au Temple, le vieillard Siméon annonça à Marie qu’en même temps que son fils serait un signe en butte à la contradiction, elle-même aurait l’âme transpercée d’un glaive. (cf Lc 2, 22-35)
La dévotion à cette « compassion » de la Vierge, (au sens étymologique : « souffrance avec »), s’est développée en Flandres au XVe siècle.
Elle propose une réflexion spirituelle nourrie de la contemplation des grandes douleurs qui ont jalonné la vie de Marie.
1- la prophétie de Siméon,
2- la fuite en Égypte,
3- la perte de Jésus au Temple
4- la montée au calvaire,
5- le crucifiement
6- la descente de Croix,
7- la mise au tombeau.
Au XVIIIe siècle, a fête liturgique de N-D des Sept Douleurs fut instituée par le pape Benoît XIII, qui la fixa au vendredi de la semaine de la Passion (qui précédait alors la Semaine Sainte).
Depuis 1913 elle est célébrée le 15 septembre, et depuis la Réforme de Paul VI, elle a rang de mémoire, sous le nom de Notre-Dame des Douleurs.
Elle rappelle aux chrétiens que Marie après avoir mis au monde le Christ, a communié à sa Passion, engendrant dans cette souffrance les élus sauvés par lui.
C’est à ce titre que Marie est considérée comme la figure de l’Église.
Et en tant que telle, Elle a veillé particulièrement sur Ses enfants durant cette retraite afin de ramener le plus de récalcitrants à s’ouvrir à l’enseignement prodigué par Son « fils de prédilection » : Père James Manjackal, lequel n’assoit tout ce qu’il dit et professe que sur le message Évangélique tel que révélé par Notre Seigneur Jésus le Christ.
Alors en ceux qui permettent à la Parole de les rejoindre, s’opèrent alors libérations et guérisons de toutes sortes, ainsi que cela a été dit :
« De nombreux miracles et prodiges étaient accomplis par les apôtres parmi le peuple. » Actes 5; 12