Carême 2010 –
SEMAINE SAINTE –2 : mardi saint 30 mars
Tous tes péchés confesseras,
à tout le moins une fois l’an.
2ème commandement de l’Eglise
S’il y avait un sacrement inconfortable, c’était bien celui de la confession. Qu’on se rappelle, dans chaque église, ce placard installé le long d’un mur !
Une petite fenêtre grillagée séparait le confesseur du pénitent. Le sacrement pouvait alors se donner.
Au temps du Christ, c’était plus simple : Dieu seul peut pardonner l’offense qu’on lui a faite. « Homme, tes péchés te sont pardonnés. » (Luc 5,12) a-t-il dit au paralytique ; au lépreux : « Je le veux, sois purifié. » (Luc 5, 20), et à d’autres encore ; puis il les guérissait. Il avait confié ce pouvoir à ses apôtres. « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. » (Jean 20, 23).
Comment, au fil des ans, le pardon de Dieu fut-il administré ? L’histoire en est longue et elle a connu des formes très diverses. Aujourd’hui, c’est à la coutume du départ qu’on est revenu. Ce retour à l’Evangile est infiniment heureux et rend le sacrement plus humain.
Tout chrétien catholique est invité à découvrir la
grandeur d’un tel échange entre Dieu et l’homme et
ne peut qu’en rendre grâce.
Prière :
Je regrette, Seigneur, de demander si peu le pardon que tu m’offres. Il a fallu que l’Eglise me signifie cela par un commandement minimum. Augmente ma foi en ce sacrement et aide-moi à le pratiquer désormais plus souvent !