Carême 2012 - 03 Mars 2012
Pas N°7
Je prends aujourd'hui à témoin contre toi le ciel et la terre : je te propose de choisir entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance,
Livre du Deutéronome 30,19
« Alors, si mon peuple qui est appelé par mon nom s’humilie, s’il prie, cherche ma face et se détourne de ses mauvaises voies, moi, j’écouterai des cieux, je pardonnerai leurs péchés et je guérirai leur pays. »
(2 Chroniques 7,14)
Ce double choix qui est devant tout être humain, que nous avons déjà abordé l’an dernier et vu que dans le livre du Deutéronome à différentes reprises le Seigneur nous le reprécise, nous pouvons constater qu’il est très présent dans notre époque, je dirais même plus que Dieu lance à Sa créature rebelle et indocile : L’homme le même cris que dans le psaume 95, 7c-10
Ce temps de Carême doit nous permettre de considérer faire le point sur notre connaissance des attentes de Dieu à notre égard.
Bien souvent, en effet, nous agissons et exprimons que Dieu ne correspond pas à NOS attentes envers Lui !!!
L’éternel « MOI JE » de cette frêle créature qui se prend pour le nombril de l’Univers qu’elle méconnaît en raison de sa petitesse, mais que pourtant elle estime pouvoir légiférer alors qu’elle a transformée sa petite planète Terre : petit bijou au départ, en un lieu de perdition qui aurait été voué à disparaître dans un holocauste sanglant dédié à Mammon ou autre, si notre Père Céleste n’avait pas prévu de toute éternité d’intervenir quand Il l’aura décidé, en fonction de tant de paramètres inconnus de nous, pour remettre sur pied Sa Création mutilée par le péché !
Ainsi que je vous l’ai dit les pas 7/8 postés ont été perdus dans la toile.
Il ne sert à rien de pleurer le passé, mais de tendre toujours à aller de l’avant nonobstant les difficultés du chemin.
C’est ce qu’à tenu à nous montrer Notre Seigneur Jésus de façon encore plus flagrant à la fin de sa vie terrestre lors de sa montée du Calvaire.
En raison des supplices infligés précédemment son corps était dans un état plus que critique pouvant même faire craindre qu’il ne puisse atteindre le sommet, d’où la réquisition Romaine imposée à Simon de Cyrène.
Pourtant pas un instant Notre Dieu ne s’en est plaint.
Tombé et écrasé par la lourde croix, à chaque fois, Il se relève et repart vers Son Acte d’Amour Final envers ceux là même qui étaient en partie cause de Ses souffrances.
Lisez bien les passages s’y rapportant lors de vos Chemins de Croix, vous verrez aussi que jamais Il n’a lâché Sa croix, Il s’y est accroché ferme, car ce sont NOS péchés qu’Il portait pour les offrir au Père, tout comme aux moments dits de l’Offertoire et de la Consécration des Offrandes de nos Messes !
Donc nous aussi nous devons apprendre à ne pas nous laisser vaincre par l’adversité.
Et ce n’est qu’en nous tournant toujours vers notre Dieu, en veillant à ajuster nos pas aux siens, à l’appeler à l’aide car nous n’y parvenons jamais sans Lui, à reconnaître que sans Lui nous sommes perdus, car malgré notre vernis mondain, nous ne sommes RIEN sans Dieu.
Si alors nous acceptons de voir que nous nous sommes éloignés du chemin balisé, jugé trop aride, trop étroit, …trop tout ce que nous voulons… comparativement à l’autoroute sulfureuse tracée par l’autre, laquelle en plus est munies de petites haltes pleines de verdures et de jolies fleurs, de coins d’ombre, de lieux d’aisance et de restauration/rafraîchisse ment, de repos, de détente etc. ( à part qu’il faille souvent payer pour y accéder et de façon certaine en ce qui concerne celle du malin !) ; si nous acceptons de revenir à la simplicité de ce que nous propose notre Dieu afin de ne pas être surchargés pour entreprendre notre voyage de retour vers le Père qui attend impatiemment TOUS Ses fils prodigues.
Alors nous aurons fait un pas supplémentaire sur ce long et difficile chemin de croix que nous avons chacun respectivement tracé pour nous car nos stations douloureuses ne sont que les épisodes passés de notre vie que nous avons négligé de régler selon la Loi d’Amour de Dieu et qui subrepticement nous rattrapent au détour de notre chemin de vie !
Aussi c’est animé par cette paix qu’à mise en moi Notre Dieu que je puis accepter de recommencer à aller toujours de l’avant en sachant que je rechuterai probablement, mais qu’importe, comme mon « guide de cordée» Jésus (pour ceux qui s’en souviennent tel Il s’est défini à nous dans un message de 2010 via Marie des Philippines) m’encourage à le faire (malgré mes jérémiades et excuses diverses), je me relèverai avec sa grâce, car c’est beaucoup plus loin Qu’Il m’attend.
Et de fait je constate que ce que je suis amené à écrire ne sont pas recherche de plagier ce qui avait été fait précédemment, mais me fait repartir en tenant compte de la réalité du moment, tout en ressentant au fond de moi que ce qui initialement avait été déjà écrit reviendra au fil de notre avancée puisque déjà programmée, et qui sait, sera probablement enrichi d’éléments supplémentaires.
Donc je continue comme cela vient et vous ai signalé les textes suivant devant être considérés comme partie intégrante de notre pas du jour :
Le mariage à Cana - Père Melvin – Vend 2 mars 2012 … avortements doivent cesser dans le monde
Jean, votre messager de la Lumière : Les deux Alliances - 28.02.2012 -
Et vous invite sur ce à poursuivre l’enseignement de notre Saint Père. Catéchèse qui faisait partie de l’envoi « détourné », simplement ce qui le précédait était tout autre !
Catéchèse de Benoît XVI : audience du 22 février 2012
Le carême, temps de proximité avec Dieu.
Rome, mercredi 22 février 2012 (ZENIT.org) – Le carême est une occasion de « faire une expérience profonde de Dieu » explique Benoît XVI. Le pape a consacré sa catéchèse, ce mercredi 22 février, à la signification du carême qui commence aujourd’hui, mercredi des cendres.
Chers frères et sœurs, ne faisant qu’une synthèse assez détaillée de la catéchèse du Saint Père, nous vous invitons vivement à vous reporter au texte d’origine, le lien vous ayant été fourni ci-dessus.
Le temps du carême est un itinéraire de quarante jours qui nous conduira au Triduum pascal, mémoire de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur, cœur du mystère de notre salut.
D’abord par le passé, temps où, ceux qui avaient entendu et accueilli l’annonce du Christ, commençaient pas à pas leur chemin de foi et de conversion en vue de recevoir le sacrement du baptême (c’est-à-dire réservé plus à ceux qui désiraient devenir chrétiens et être incorporés au Christ et à l’Eglise) ; désormais, ce temps de Carême, itinéraire de repentir et de conversion s’adresse à tous : que nous nous préparions au baptême, que nous soyons éloignés de Dieu et de l’Église et cherchions la réconciliation, ou bien que nous ayons une vie de foi en communion avec l’Église.
Donc tous les fidèles sommes invités à vivre cet itinéraire de renouveau spirituel. Puisque ce temps de metanoia, c’est-à-dire de changement intérieur, de repentir ; temps qui identifie notre vie humaine et toute notre histoire à un processus de conversion, nous met en mouvement maintenant pour rencontrer le Seigneur à la fin des temps.
Cette période de « Quadragesima », ce qui veut dire « temps de quarante jours », par une référence claire à l’Ecriture Sainte, nous introduit dans un contexte spirituel précis.
En effet, à la suite du Peuple de Dieu, nous sommes invités à faire l’expérience de l’attente, de la purification, de l’épreuve, et aussi de la fidélité de Dieu à ses promesses.
Ce nombre ne représente pas un temps chronologique exact, rythmé par la somme des jours. Il indique plutôt une persévérance patiente, une longue épreuve, une période suffisante pour voir les œuvres de Dieu, un temps pendant lequel il faut se décider à assumer ses responsabilités sans les remettre à plus tard. C’est le temps des décisions mûres.
Le nombre quarante apparaît tout d’abord dans l’histoire de Noé. Cet homme juste, à cause du déluge, passe quarante jours et quarante nuits dans l’arche, avec toute sa famille et avec les animaux que Dieu lui avait dit d’emporter avec lui. Et il attend encore quarante jours, après le déluge, avant de toucher la terre ferme sauvée de la destruction (Gn 7, 4-12 ; 8, 6).
Puis vient l’étape suivante : Moïse reste sur le Mont Sinaï, en présence du Seigneur, quarante jours et quarante nuits, pour recevoir la Loi. Pendant tout ce temps, il jeûne (Ex 24, 18).
Quarante, ce sont aussi les années de voyage du peuple hébreu de l’Egypte vers la Terre Promise, un temps nécessaire pour expérimenter la fidélité de Dieu. « Souviens-toi de tout le chemin que le Seigneur ton Dieu t’a fait faire pendant quarante ans… Le vêtement que tu portais ne s’est pas usé et ton pied n’a pas enflé, au cours de ces quarante ans ! », dit Moïse dans le Deutéronome, à la fin de ces quarante années de migration (Dt 8, 2-4).
Les années de paix dont jouit Israël à l’époque des Juges sont au nombre de quarante (Jg 3, 11-30) mais, après cette période, commence le temps de l’oubli des dons de Dieu et le retour au péché. Il faut au prophète Elie quarante jours pour atteindre l’Horeb, la montagne sur laquelle il rencontrera Dieu (1 R 19, 8). Quarante, c’est le nombre de jours pendant lesquels les habitants de Ninive font pénitence pour obtenir le pardon de Dieu (Gn 3, 4).
C’est le nombre d’années du règne de Saül (Ac 13, 21), de David (2 Sam 5, 4-5) et de Salomon (1 R 11, 41), les trois premiers rois d’Israël.
Les psaumes aussi réfléchissent sur la signification biblique de ces quarante années, comme par exemple le psaume 95, dont nous avons entendu un passage : « Aujourd’hui si vous écoutiez sa voix ! « N’endurcissez pas vos cœurs comme à Mériba, comme au jour de Massa dans le désert, où vos pères m’éprouvaient, me tentaient, alors qu’ils me voyaient agir ! Quarante ans cette génération m’a dégoûté et je dis : toujours ces cœurs errants, ces gens-là n’ont pas connu mes voies » » (Ps 95, 7c-10).
Dans le Nouveau Testament, Jésus, avant de commencer sa vie publique, se retire dans le désert pendant quarante jours sans manger ni boire (Mt 4, 2) : il se nourrit de la parole de Dieu, qu’il utilise comme une arme pour vaincre le démon. Les tentations de Jésus rappellent celles que le peuple hébreu a affrontées dans le désert, mais qu’il n’a pas su vaincre. Quarante est le nombre de jours pendant lesquels Jésus ressuscité a instruit les siens, avant de monter au Ciel et d’envoyer l’Esprit-Saint (Ac 1, 3).
La liturgie chrétienne du carême a pour but de favoriser un cheminement de renouveau spirituel, et surtout d’apprendre à imiter Jésus qui, en passant quarante jours dans le désert, nous a enseigné comment vaincre la tentation grâce à la parole de Dieu.
Les quarante années de traversée du désert par Israël présentent des comportements et de situations ambivalents.
D’une part, le désert est le lieu du choix spécial de Dieu et de l’adhésion du Peuple élu. C’est donc le lieu du premier amour avec Dieu, et entre Dieu et son peuple, quand Dieu avait établi, pour ainsi dire, sa demeure parmi Israël, il le précédait dans la nuée ou dans une colonne de feu, et pourvoyait chaque jour à sa nourriture.
Mais cette traversée de désert, c’est aussi le lieu et le temps des plus grandes tentations et des dangers accrus, du murmure contre son Dieu d’Israël qui voudrait retourner au paganisme en se construisant ses idoles, préférant un Dieu plus visible. C’est donc aussi le lieu et le temps de la rébellion contre le Dieu grand et invisible.
Nous retrouvons cette ambivalence, le temps d’une proximité particulière de Dieu – celui du premier amour – et le temps de la tentation – tentation de retourner au paganisme –, de manière surprenante, dans le chemin de Jésus sur la terre, naturellement sans aucun compromis avec le péché.
Après le baptême de pénitence dans le Jourdain, Jésus prend sur lui le destin du Serviteur de Dieu qui renonce à lui-même pour vivre pour les autres et qui s’installe parmi les pécheurs pour prendre sur lui le péché du monde. Il va au désert pour prier et passer quarante jours dans une union profonde avec le Père, répétant ainsi l’histoire d’Israël. Cette dynamique est une constante dans la vie terrestre de Jésus, qui cherche toujours des moments de solitude pour prier son Père et rester dans une solitude en communion intime avec lui, pour ensuite retourner parmi les hommes.
Mais pendant ce temps de « désert » Jésus se trouve exposé au danger et il est assailli par la tentation et la séduction du diable, qui lui propose une vie messianique autre, loin du projet de Dieu, parce qu’elle passe par le pouvoir, le succès, la domination et non à travers le don total sur la Croix. Voilà l’alternative : un messianisme de pouvoir, de succès, ou un messianisme d’amour, de don de soi.
Cette situation d’ambivalence décrit également la condition de l’Eglise qui chemine dans le « désert » du monde et de l’histoire.
Dans ce « désert », en tant que croyants, nous avons certainement l’opportunité de faire une expérience profonde de Dieu qui fortifie notre esprit, confirme notre foi, nourrit notre espérance, anime notre charité ; une expérience qui nous rend participants de la victoire du Christ sur le péché et sur la mort par le moyen de son sacrifice d’amour sur la croix.
Mais le « désert » est aussi l’aspect négatif de la réalité qui nous entoure : l’aridité, la pauvreté de paroles de vie et de valeurs, la sécularisation et la culture matérialiste, qui enferment la personne dans l’horizon mondain de l’existence, en privant celui-ci de toute référence à la transcendance. C’est aussi cette atmosphère qui obscurcit le ciel au-dessus de nous des nuages de l’égoïsme, de l’incompréhension et du mensonge.
Et pourtant, même pour l’Eglise d’aujourd’hui, le temps du désert peut se transformer en temps de grâce parce que nous avons la certitude que de la pierre la plus dure, Dieu peut faire jaillir l’eau vive qui désaltère et qui redonne force.
Conclusion de notre Saint Père :
Que le temps du Carême vous permette de voir combien Dieu est à l’œuvre aujourd’hui dans le monde et dans l’Église. C’est un temps privilégié pour comprendre et assumer notre responsabilité de chrétien, pour faire les bons choix en étant fidèle aux engagements de notre baptême. Bon Carême et bon séjour à tous !
Tel va s’arrêter notre pas du jour qui vous parvient un peu en retard, mais dans le désert tout peut arriver, ce qui ne doit pas nous arrêter, ni nous pousser au désespoir vers lequel aurait tendance à nous aiguillonner l’ennemi, pour vite nous tendre comme ultime moyen d’en sortir le suicide, le meurtre, ou la dérive…
Aussi n’oublions pas dans nos prières de toujours présenter nos frères qui s’y laissent prendre ainsi que nous le demande notre Rédempteur.
PS Du blog :Juste un bref mot à celle qui a émis un message par voie contact, il y a une semaine ou plus, j’y répondrai quand le moment sera venu car pour l’instant étant très à court de temps, je ne puis faire d’aparté. Mais continuez à nous suivre durant cette traversée, qui sait peut être découvrirez vous de temps en temps une petite lueur sur la route. Mais surtout priez qu'importe si cela vous paraisse parfois aride à faire, demandez en même temps le discernement et surtout lisez la Bible, et relisez là, machez en les mots en les méditant, car en Elle se trouve les réponses à vos questions. Afin qu’elle se reconnaisse je mets un court extrait de son mot : Pourquoi écouter Jésus et Marie maintenant alors que Tous Deux ont fait la sourde oreille envers la souffrance féminine pendant 5 siècles?
Merci de m'avoir lu même si vous n'avez aucune réponse à offrir.