Cheminement de Carême 2012

Publié le par monSeigneur et monDieu

 

Il partit donc et s'en alla vers son père. "Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement. Luc 15, 20

 

  

Ça y est j’ai achevé ma retraite et ai réintégré mon domicile au petit matin dirais-je, fatigué, mais avec une paix et une joie certaine en moi, qu’il m’appartient avec la grâce de Mon Seigneur de préserver.

Il m’en a donné les moyens comme à tous, brièvement en voici les principaux : la prière fréquente, l’Eucharistie quotidienne (j’appartiens à ces chanceux qui pour l’instant ont tout autour des paroisses et/ou communautés religieuses Catholiques pourvues de prêtres : j’ai donc une petite pensée compatissante pour « clair pauvre pécheur »), la Confession fréquente au moins 1 fois par mois, l’Adoration devant le Saint Sacrement deux fois (ou plus) par semaine, et le jeûne (vu quelques interrogations perçues chez quelques frères et sœurs retraitants comme moi, je tiens à préciser :

     Ne pas confondre le jeûne avec un régime pour mincir !

     Le vrai jeûne tel que demandé par la Mère se fait au pain et à l’eau, je vais rechercher par la suite un écrit précédent que j’ai posté sur ce point. Celui qui en raison de son état de santé ou de la faiblesse sa volonté (sur ce plan) ne peut pas encore y souscrire totalement, peut offrir de petits sacrifices, qui ne doivent pas être conçus comme remplaçant le jeûne préconisé.

     Par ailleurs jeûner ne signifie pas « s’affamer », sauf si l’on  a décidé d’aller un peu plus loin et d’offrir un jeûne plus intégral, c. à.d à l’eau ce qui n’est pas interdit, à condition de ne jamais mettre en péril sa santé : nous somme garant de notre état de santé vis-à-vis de Dieu, de nous-même et de la collectivité (car si coût médicaux il y a par la suite, ils sont en grande partie à la charge de la collectivité !)

     En ce qui concerne les jours de jeûne : nous avions le mercredi (veille du jour de l’institution de l’Eucharistie par notre Seigneur) et le Vendredi en mémoire et en communion du Vendredi Saint ; Notre Sainte Mère dans nos temps difficiles a demandé de jeûner et de prier les lundis en faveur notamment des prêtres j’y reviendrai plus en détail, par la suite, sur ce point puisque nous sommes entrés dans le temps du Carême ! Etc.

 

Pour bien vous montrer que j’ai commencé cet écrit en croyant faire une courte réponse à Karine et Corinne, ainsi qu’une brève remarque concernant les messages de la messagère « Warning », et me retrouve maintenant à m’interroger ; je laisse en l’état mon début d’écrit, et ai juste décidé au moment précis de la bascule, de venir à ce niveau pour vous expliciter le pourquoi de mon début cool, cool.

Je vais juste vous signaler à quel niveau j’ai perçu ne plus en réalité faire ce qu’initialement prévu. J’ai alors choisi de poursuivre tout en ne sachant pas d’emblée ou j’aboutirais, mais en pressentant, quand même, que cela aurait sûrement à voir avec la réflexion de Carême pour le blog. En effet comme l’an dernier, je ne suis pas parvenu à m’arrêter à aucune des propositions du Net. Désireux de vivre sans dispersion la retraite spirituelle, j’ai évité pendant d’y penser, mais dès mardi je disais chaque jour : Seigneur donne moi une direction de réflexion, sans grande réponse jusqu’à maintenant, et ce midi à la messe idem, donc …

Pour le moment, je poursuis ainsi que je l’avais entamé :

Karine, si vous alliez directement aux textes anglophones, vous constaterez que souvent certaines choses ne sont pas très claires et peuvent pousser soit à l’interprétation pour que ce soit en « bon français », je m’y refuse car je suis littéraire.

Je vous en donne un exemple simple : lors de mes années collège, en classe de 3ème, mon prof de français après la remise des notes de « rédaction » est venue compatir à ma douleur. Je l’ai regardée fort intrigué vu que je ne comprenais pas le pourquoi de sa compassion. Elle m’a alors dit « mais je fais allusion à la perte de votre ami », et là je me suis souvenu qu’en raison du sujet de la rédaction du genre : Dans le cadre d’une sincère amitié, décrivez, un ou des évènements vous ayant fortement affecté, en spécifiant les raisons de son/leur retentissement émotionnel sur vous.

S’agissant d’un exercice de composition déterminant la note trimestrielle, il ne pouvait être question de le louper, mais j’avais beau creuser dans ma tête, je ne trouvais rien m’ayant amicalement affecté, aussi il ne me restait qu’à « composer » de toute pièce. J’ai choisi la situation qui à mon sens m’aurait le plus perturbé : cela ne pourrait être que la perte de mon meilleur ami et comme il n’était pas question d’envisager une trahison, quoi donc pouvait séparer les amis si ce n’est que la mort ! Je n’avais jusqu’alors pas encore « perdu » de proche, mais lu suffisamment d’auteurs romantiques. Et sans autre forme de procès, j’ai décrit cette mort et son retentissement émotionnel sur moi. Et ne bufflant pas, je me suis réellement « mis en situation » pour décrire de l’intérieur ma souffrance. J’ai obtenu la meilleure note, la perplexité et le rapprochement littéraire de mon prof, que j’aimais d’ailleurs beaucoup, quand je lui eu expliqué, que n’ayant jamais été sur la Lune, je me sentais capable d’y aller si telle devenait sa commande.

En revenant à ma « pension », j’ai fait un crochet par le presbytère qui était juste devant, pour informer mon ami, qui était plus âgé que moi (de 30 ans je crois) puisqu’il était alors moine ouvrier ---[détaché (il était rallier à la paroisse de ma pension et vivait avec les prêtres, il s’occupait de la librairie paroissiale et moi aussi par la même occasion dès que j’avais un peu de temps libre) du Monastère de Saint Quentin si je m’en souviens bien.] ---, que j’avais beaucoup pleurer sa mort et nous en avons bien rit, mais il savait ainsi que j’appréciais sa sollicitude à mon égard et vis-à-vis de tant d’autres jeunes, filles ou garçons, qui aimions aller le retrouver pour discuter. Il était vrai, souriant, et disponible, ce que ne sont pas trop souvent les adultes vis-à-vis des jeunes, mêmes parfois s’agissant de leurs propres enfants, alors voire vis à vis des autres !

C’est pour cela que je ne tolère pas beaucoup les insinuations voulant inclure tous les « consacrés » dans un état de refoulement les rendant tous pédophiles, ou homosexuels, ou même déviants sexuels de quelque nature que ce soit …, à mon sens, on ne le devient pas subitement, on l’a été depuis fort longtemps en raison de sa problématique familiale (peut aussi être d’ordre pathologique, ou sociétal). Si les parents (ou représentants) veulent être honnêtes, en réfléchissant bien ils trouveront des signes avant coureurs dans l’enfance de leur enfants sinon cela veut dire qu’ils n’ont pas accédé à ce qui se trouvait derrière la carapace que petit à petit leur enfant avait forgé face à sa perception du monde environnant et des « grandes » attentes qu’il a ressenties peser sur ses épaules.

§§§ Et là je m’interroge, car je n’avais nullement eu l’intention d’aborder cela, je pensais juste faire brièvement ressortir que combler un vide peut amener à « inventer » et ainsi soit on dénature la pensée de l’autre, ou bien on tombe dans le piège tendu qui consiste à laisser des « trous » et si par la suite, en cas d’attaques, ils ont été « comblés » par d’autres de faire ressortir que les fautifs sont ces derniers … En matière spirituelle je ne le puis. Quand il s’agit d’un messager que je connais, je m’aventure à le faire en l’indiquant (par un lettrage et/ou une couleur de police différents), sinon je traduis ce que j’ai …

Donc là j’en ai trop dit et je m’interroge

 

Je pense que je suis parti à vous donner ce que sera notre Thème de réflexion de Carême qui provient quand il émane du blog du chemin ou le désert de ma foi m’entraîne et que je partage avec vous si vous acceptez de me suivre.

 

Cependant cela ne part jamais de « compositions » de ma part mais de la nourriture que le Seigneur à mis au gré de Sa Parole ou de Ses messages à notre dispositions afin d’étancher notre soif et de nous permettre de le rejoindre à la Croix.

Je peux donc m’aventurer à vous dire que le thème de notre réflexion, fait suite et prolonge, non, je dirais plus renforce notre parcours de l’an dernier car nous sommes plus que jamais confrontés à la nécessité de choisir : La Vie ou la Mort.

Et là, juste à l’instant, je vois pourquoi j’en suis venue à parler de la mort « inventée », puisque jusqu’à présent mon »ami » d’alors est toujours vivant. Tandis qu’en ce qui concerne la Mort à laquelle nous devons en faire choix par opposition à la Vie, là, il est question de notre éternité de Vie ou de Mort une fois fini notre périple terrestre. Et ce n’est une « composition » que d’un coup de gomme ou d’effaceur (notre époque étant si pratique, n’est-ce pas !) nous puissions en changer la donne.

Je vous l’ai déjà dit, méfions- nous, n’allons pas nous illusionner jusqu'à croire qu’à la dernière minute, il nous suffira juste de faire une petite pirouette, genre salto arrière, pour nous retrouver dans le bon camp.

 

Souvenez-vous que sur la Croix notre Seigneur était entouré de deux larrons. Croyez vous que ce soit anodin ?

Moi je ne m’étais pas interrogé là dessus jusqu’alors et me vois à vous poser cette question et à y répondre : Rien n’est anodin avec Dieu pas plus que le hasard n’existe pas avec Lui.

 

Dieu est Omniscient et Omniprésent, mais quoi que RIEN ne Lui soit IMPOSSILBE, DIEU s’est Lui–même fixé une limite qui garant de la nature de notre relation à LUI. J’écris, comprenez le ce qui me vient de mon moi intérieur, et vous reprécise avoir écrit de notre relation car Dieu par ESSENCE est AMOUR, aussi Il ne s’interroge pas sur la nature de Sa relation à nous puisque notre existence même est issue de Cet Amour dont nous ne saurons jamais en comprendre le sens, à moins d’accepter de nous plier à Sa supplique.  

Car c’est bien de cela qu’il s’agisse :

 

 

Dieu l’Être TOUT PUISSANT S’est Volontairement assigné à Se faire non seulement Serviteur de Ses serviteurs, mais Il a été jusqu’à être en position de mendiant.

Souvenez vous de la parabole de l’enfant prodigue, nous l’avons souvent lue comme narrant comment ce fils ingrat petit à petit est venu à devoir « mendier » sa nourriture, et devenu gardien de porcs, animal considéré par les Juifs comme « impur » à devoir leur « voler » de la nourriture.

Mais pendant ce temps là quant a-t-il été pour le Père ?

Croyez-vous qu’il ai pu vivre sans stress en étant sans nouvelle de son fils, le sachant peut être en butte à moult difficultés des suites de son propre choix. Si le Père de fort loin l’a aperçu, ---là j’avoue mes frère que j’ai douté, une idée m’a traversée la tête : comment avec cette certitude tu vas écrire sur un point si précis de la parabole sans vérifier ?. Et là je suis parti à la recherche sur le Net pour aller plus vite, mais ai perdu du temps car alors que je demandais en lecture le texte, certes sur la Bible de Jérusalem, j’ai été conduit à des commentaires « payants », ce qui m’a fait constater qu’un commentaire d’une Parole gratuite est payant dans notre monde civilisé. Ouah ! Le fils prodigue serait mort avant d’être de retour au Père et c’est ce qui nous pend au nez à moins de nous convertir réellement !

Finalement sur mon exemplaire de Bible en ligne, j’ai été chercher mon texte pour y voir qu’il est effectivement écrit :

Luc 15, 20 Il partit donc et s'en alla vers son père. "Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement.

 

Je ne puis que remercier mon Seigneur et mon Dieu pour ce manque de foi, j’ai douté de l’origine de ce qui me meut, et donc laissé l’autre introduire son insinuation. Mais il n’y a pas de hasard dirais-je avec notre Dieu, car je ressens en mon moi intérieur, que ma recherche, loin de déplaire, reçois l’aval de mon Père qui veut que nous allions à Sa Parole directement, que nous la mangions afin que devenue nôtre, puisque nous sommes Ses enfants, l’autre ne parvienne pas à jeter le trouble en nous.

Par ailleurs cette recherche me confirme que je suis bien en phase avec mon Dieu qui ne peut ni Se tromper, ni nous tromper !

Merci mon Dieu, je t’en rends louange, honneur et gloire car Tu mets tout à profit pour celui qui accepte de recourir à Toi. Et de cela j’en suis d’autant plus convaincu qu’en retournant sur la Bible à la recherche des détails de ce que dit le fils au Père, j’y trouve ce que je ressens en moi comme trame pour poursuivre cet écrit, donc je n’ai qu’à vous y envoyer :

Luc 15, 20-24 : Le fils alors lui dit : Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils.

Mais le père dit à ses serviteurs: Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds.

Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouvé ! Et ils se mirent à festoyer.

Oui le fils en retournant vers = lire sur son chemin de conversion à su qu’il avait péché : « j'ai péché contre le Ciel et envers toi », et dès que la possibilité se présente : la rencontre avec le Père, il avoue, reconnaît sans se voiler avec toutes sortes d’excuses pour « amoindrir » la faute, comme nous le faisons souvent en plagiant Adam : « c’est la femme, que tu m’as donnée… ». Arrêtons, assumons pleinement notre responsabilité de pécheurs, notre Seigneur est venu pour cela. Avant de s’en aller, Il nous a laissé plein de richesses, à nous de ne pas nous faire duper par l’antique serpent. Confessons nous aux prêtres qui ne sont pas là pour nous juger et qui soyez certains auraient préféré être ailleurs que d’être là à écouter non seulement nos turpitudes, mais en plus de voir en nous le serpent se contorsionner afin de nous permettre, d’après nous, de ne pas perdre la face, face au prêtre. Résultat, nous nous retrouvons à « mentir » sur notre péché car de le minimiser prouve que nous ne l’avons pas accepté en tant qu’erreur grave, donc nous serons à même de recommencer et le singe se gausse de nous, car même si, nous avons été « malins stratèges », et que le prêtre de bonne foi nous donne l’absolution, rien n’échappe à notre Dieu. Aussi nous avons augmenté le poids de notre péché qui loin d’être acquitté, se trouve ainsi malignement amplifié !

Disons nous que même si le prêtre est « indigne » de part son infidélité à son sacerdoce, cela entre dans le domaine de sa culpabilité renforcée vis-à-vis de Dieu qui ne nous a pas demandé de « juger » quiconque à Sa place, mais nous demande de prier pour Ses serviteurs car ils sont encore plus que nous tentés, parfois même nous y contribuons. Et donc si nous connaissons le péché de notre prêtre, nous ne devons jamais oublier que lorsque le prêtre, quel qu’il soit, administre les Sacrements de l’Église, il le fait non à son propre nom et selon son état, mais il le fait in personae Christi. Et c’est Lui, notre Seigneur Grand Prêtre par excellence selon l’ordre du Roi Melchisédech Qui , à travers son instrument prêtre, reçoit, accueille et agrée notre confession (= je reconnais mon péché contre Toi et T’en demande pardon car je veux retourner en TOI), si nous avons été sincères et Il va nous inviter à la fête de l’âme « ils se mirent à festoyer ».

Ce qui nous ramène aux deux larrons, et nous montre qu’avec Dieu, on est jamais perdu même s’Il nous amène très loin dans le désert pendant 40 ans comme pour le peuple Juifs avant d’atteindre la Terre Promise. Laquelle ne nous est accessible que selon notre capacité à comprendre que nous devons être envers Dieu et envers notre prochain en « vérité » et si nous nous laissons piéger à ne pas l’être, une « bonne » confession nous rétablit dans notre filiation, « car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouvé! » si en bon larron nous reconnaissons la justesse de notre punition, nous reconnaissons que notre état pitoyable découle de nos mauvais choix. ***Et que nous reconnaissons en outre qu’il n’est pas juste que notre monde assigne à notre Seigneur cette place de coupable Lui méritant la mort alors qu’un simple voleur est lui en mesure de considérer que cela ne devait pas l’être. De voleur, peut être même homicide, et malin, les écailles lui sont tombés des yeux quand après avoir fait son examen de conscience, il reconnaît non seulement son péché, mais surtout quand sa sincère confession intérieure le sort de l’emprise de satan, le tout se faisant en entendant l’Amour pardonner par ce geste suprême d’Amour sur la Croix ceux qui physiquement sont en train de Le crucifier, ainsi que tous les pécheurs des générations passés et futures pour qui Ce Pardon est source vivifiante. Et alors le bon larron, en celui qui jusqu’alors n’était qu’un juste crucifié en raison de la méchanceté humaine, perçoit le Seigneur d’un Royaume d’Amour qui l’attire pour avoir lui-même été capable d’avoir compassion = particule d’Amour Divin. Il est plein d'Amour pour le Seigneur et aspire à Le suivre. Aussi plein de confiance, il s'abandonne et ose se tourner vers le Seigneur Qui le reçoit. 

Dans ce même temps, l’autre larron demeure si fermé à la grâce qu’il fait corps avec ceux qui le crucifient, alors que probablement il doit ronchonner en lui-même contre ceux qui ne sont pas meilleurs que lui. Ce qui loin de l’excuser, prouve que notre égo, en pareil cas, nous reproche de ne pas avoir été suffisamment malins puisque nous nous sommes laissés « prendre » par les autres. Aussi nous en voulons à nous même, à ces autres qui en tirent profit, mais même aussi à l’innocent contre lequel nous pouvons même exercer notre vindicte, le jugeant alors plus « bête » que nous, en raison de cet Amour qui nous irrite tant au point de nous pousser à vouloir le tuer.

C’est ainsi que nous agissons lors de nos confessions qui n’en sont pas, aussi arrêtons de nous moquer de nous même puisque c’est de notre devenir éternel dont il est question.

En effet, j’ai écrit quelque chose qui sans être faux a pu à juste titre vous heurter car non conforme à notre pensée, mais cela a été écrit volontairement. Je ne fais pas de « composition », je ne joue pas avec mon éternité et désire ardemment la passer avec Mon Seigneur et Mon Dieu, que j’adore même si pas suffisamment comme Il le mérite, mais je prie pour qu’Il m’aide à dépasser mes travers afin de ne plus pécher contre Lui, moi-même et les autres. Par conséquent je dois, comme nous tous, accorder de l’importance à notre pèlerinage terrestre et non perdre le peu de temps qui nous reste, à nous illusionner, comme le désire l’autre.

Donc il a été écrit volontairement dans la partie précédente traitant du bon larron*** :  

« Et que nous reconnaissons en outre qu’il n’est pas juste que notre monde assigne à notre Seigneur cette place de coupable Lui méritant la mort alors qu’un simple voleur est lui en mesure de considérer que cela ne devait pas l’être. »

Je sais que plus d’uns diront avec justesse qu’il est impropre de le présenter ainsi : mais là, je ne suis pas dans le domaine du propre et de l’impropre selon nos convenances mondaines. Il s’agit d’aller un peu plus loin et de voir « derrière » les choses.

Oui, nous aimons dire que le Seigneur est venu pour Se « sacrifier »afin de nous donner VIE !

 

Certes cela est vrai du Plan de Dieu qui n’est qu’un Plan d’Amour !!!

Et quant est il pour nous ?

 

Pourquoi rechignons-nous tant à obéir aux Commandements ? Pourquoi, malgré la grâce, avons-nous tant de mal à bien nous confesser ? Alors que si nous charrions derrière nous toujours les mêmes péchés augmentés d’un taux d’intérêt devenant de plus en plus exorbitant c’est parce que nous le permettons à l’usurier qui en est à la base, le malin. Or il n’a aucun taux usuraire à appliquer, non seulement il le fait, mais finit à terme par convaincre plus d’uns que leur péché est trop énorme pour pouvoir en obtenir pardon. [Et c’est ainsi que par désespérance nous parvenons à devenir « mauvais larrons » déicides ou nous retournons notre haine contre nous ce qui est aussi refus de Dieu en qui nous ne croyons pas.]

 

Notre Dieu s’est donné Totalement à nous pour que nous ayons le choix : « mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ». À nous donc de décider, sinon nous faisons comme ceux qui savaient Jésus innocent et nous l’assignons donc, avec eux, à cette place de coupable Lui méritant la mort, en disant hypocritement qu’Il s’est Lui Même sacrifié pour notre Salut, ce qui est exacte, mais pas pour que nous continuons à demeurer dans notre péché sans réelle volonté de vouloir en sortir GRÂCE à LUI.

 

Voici ce que finalement j’ai à vous proposer comme réflexion de Carême et honnêtement sans savoir à l’avance le programme.

Le titre je peux maintenant vous le donner : En Route Vers Jésus Avec Marie Sa et Notre Mère : Ce Sera Une Traversée Dans les Déserts de Nos Vie à la Recherche Du Crucifié Pour que Ressuscité Avec Et En Lui, Nous Accédions à Son Royaume.

 

Je n’ai pas relu et vous le donne tel quel, car sous peu je dois partir pour l’Adoration du Très Saint Sacrement, et ensuite il sera un peu tard pour que vous y réfléchissiez.

Maintenant je vais essayer dans le peu de temps qu’il me reste de vous préparer quelque chose d’autre …Aussi si il y a des fautes de frappe ou de vocabulaire, je les verrai à mon retour. La relecture a été faite et les corrections apportées. Karine, j’ai un peu voulu vous montrer comment peut se présenter un texte livré tel quel. L’émetteur a en tête ce qu’il croit écrire, mais en fait son écrit peut comporter des « trous », des mots mal écrits ou collés à d’autres, ce qui est parfois difficile à combler surtout quand il s’agit d’une langue autre que la vôtre. Et pour enfoncer le clou, à mon retour hier, j’étais si fatigué que malgré mon vouloir, j’ai du aller au lit pensant faire la correction avant mon départ à la Messe. Ce qui a été fait mais je n’ai pas eu le temps de poster. Après la Messe, je suis resté donner un coup de main à mes frères moines, la boutique du Monastère étant comble, et ensuite ai du m’occuper d’autres choses. Finalement ce n’est que maintenant que je réintègre mon domicile et pendant tout ce laps de temps, je disais au Seigneur : après tout si cela ne te dérange pas… pourquoi le serais-je ?

Karine et Corinne, je pense que vous aurez, par la suite, chacune votre réponse, car je sais que nous allons faire le point sur le contenu de ces messages, lorsque avec notre Mère nous allons aborder certaines précisions données par Elle à Ses enfants pour éviter qu’ils se perdent quand tout deviendra confusion.

 

Or Dieu ne peut ni Se tromper, ni nous tromper donc ce qu’a dit notre Dame par le passé à des personnes fiables demeure valable.

 

Sorti de ce point précis, je ne m’octrois pas le droit de vouloir décider de la qualité ou non d’un messager, je dis qu’il y a incohérence et prends alors ma direction, mais pour le faire, je vais baliser une partie du chemin à suivre par les petits cailloux qu’Elle (Notre Dame) a pris soin, bien avant ces temps, de mettre en place à notre intention.

Publié dans 40 jours--->Pâque

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