Du blog : ACTE DE RÉPARATION À NOTRE SEIGNEUR. – 06 06 2010 – St Norbert !
Je pense que la meilleure façon de procéder c’est de relater les choses comme elles sont survenues.
Depuis quelques temps, je me sens parfois triste en vivant la présence de Jésus en moi. Comme souvent au moment de la célébration Eucharistique, je me sens en osmose, je profite pour présenter un certain nombre de personnes au Père en offrande avec le Sacrifice de Son Fils, Notre Seigneur Jésus le Christ.
Mais ces derniers temps, à ce moment là, j’ai comme les larmes aux yeux alors que je ne vis rien de particulièrement triste dans ma vie.
Cela m’arrive d’avoir parfois d’avoir les larmes à l’œil, mais souvent il y a en même temps soit un motif de tristesse connu, ou une grande joie irrationnelle qui m’irradie. Là ces larmes sont empreintes d’une vague de tristesse sans cause apparente si ce n’est que l’état de notre monde …
Jusqu’alors je ne reliais pas cela à un évènement particulier…
Ce matin, je suis arrivé à la messe avant l’heure ainsi que je procède souvent afin d’avoir le temps de commencer mon rosaire du jour (ne culpabilisez pas cela m’arrive aussi de ne pas le faire entièrement à mon grand regret), j’y étais un peu plus songeur car hier pour le premier vendredi du mois, j’ai eu envie d’aller aux Vêpres au monastère bénédictin le plus proche de chez moi.
Ce n’est point coutumier, je pensais qu’il y avait eu exposition du Saint Sacrement toute la journée et pouvoir bénéficier d’un moment d’adoration avant Sa dépose.
Tel n’était pas le cas. L’Eglise était même plutôt vide. En attendant les Vêpres, j’ai poursuivi mon rosaire du jour, mais je ne parvenais pas à « entrer » dans la prière, mon esprit était comme agité, j’ai voulu me plonger dans l’adoration en vain, plusieurs pensées m’assaillaient, beaucoup en relation avec la difficulté d’être témoins du Christ dans ce monde où il semble difficile d’avoir à « blesser » les gens, alors que certains s’arrogent abusivement ce droit sans avoir l’air de se préoccuper des uns ou des autres.
La messe commencée, mon esprit cependant revenait sur le déplaisir ressenti depuis quelques jours à devoir quotidiennement mettre à la corbeille des commentaires jugés irrespectueux, abusivement répétitifs, à mon silence malgré tout en raison de mon incapacité à vouloir « blesser » quelqu’un surtout sans l’avoir face à moi, ce qui permet de mettre parfois les pendules à l’heure sans avoir à heurter, ni à subir.
Brutalement au fond de moi, j’ai ressenti : tu t’inquiètes pour ne pas blesser les autres, c’est bien, mais quand il s’agit de Moi Qui le suis ….
Et là de plein fouet m’est revenue une image et surtout un commentaire, d’il y a près d’un mois qui m’est resté planté en plein cœur.
Plutôt de vous narrer, je vais vous les montrer, mais je poursuis.
En voyant ce commentaire ce jour là, j’ai eu du mal à croire que ce fusse possible une telle abjection, et j’ai dit : Pardonne Seigneur cette personne ignore ce qu’elle fait.
Mais en même temps, j’ai été un peu révolté car je me suis dit que même ignorant de la signification d’une chose pour un autre, tout être est capable de discerner ce qui compte ou non pour l’autre.
Dénigrer bassement ce qui a de la valeur pour autrui, en plus en étant sur son territoire en qualité d’invité, et de la façon où cela a été fait… même maintenant je trouve cet agir inqualifiable et je ne me l’explique pas… Cela n’a pas de sens !
J’ai voulu l’enlever de sitôt, mais ne l’ai point fait car j’ai ressenti que cela ne règlerait pas pour autant le problème, et que cette attitude démontrait en quelque sorte les souffrances que Notre Seigneur à travers Ses messages nous dit vivre quotidiennement.
Ne voulant pas être virulent, je me suis tu, espérant que la réaction de l’un ou l’autre viendrait régler la chose.
Point n’a été le cas, le SILENCE a été la solution adoptée unanimement car je doute qu’aucun de vous n’aie été choqué.
Puis les lectures du jour, au cas où je n’aurais pas compris, est venue parachever le reproche justifié ressenti.
Voici ces lectures :
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.
Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui doit juger les vivants et les morts, je te le demande solennellement, au nom de sa manifestation et de son Règne :
proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, mais avec une grande patience et avec le souci d'instruire.
Un temps viendra où l'on ne supportera plus l'enseignement solide ; mais, au gré de leur caprice, les gens iront chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d'entendre du nouveau.
Ils refuseront d'entendre la vérité pour se tourner vers des récits mythologiques.
Mais toi, en toute chose garde ton bon sens, supporte la souffrance, travaille à l'annonce de l'Évangile, accomplis jusqu'au bout ton ministère.
Car moi, me voici déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu.
Je me suis bien battu, j'ai tenu jusqu'au bout de la course, je suis resté fidèle.
Je n'ai plus qu'à recevoir la récompense du vainqueur : dans sa justice, le Seigneur, le juge impartial, me la remettra en ce jour-là, comme à tous ceux qui auront désiré avec amour sa manifestation dans la gloire.
Psaume 71(70),8-9.14-15.16-17.22.
Je n'avais que ta louange à la bouche, tout le jour, ta splendeur.
Ne me rejette pas maintenant que j'ai vieilli ; alors que décline ma vigueur, ne m'abandonne pas.
Et moi qui ne cesse d'espérer, j'ajoute encore à ta louange.
Ma bouche annonce tout le jour tes actes de justice et de salut ; (je n'en connais pas le nombre).
Je revivrai les exploits du Seigneur en rappelant que ta justice est la seule.
Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse, jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles.
Et moi, je te rendrai grâce sur la harpe pour ta vérité, ô mon Dieu ! Je jouerai pour
Et particulièrement ce qui est en rouge dans la première lecture, je ne l’ai point fait et pour le psaume la louange qui spontanément me monte aux lèvres ne sont que manifestation d’une reconnaissance intérieure de ma faute demandant réparation et dont je n’étais jusqu’alors pas encore pleinement conscient.
Et je n’ai aucune excuse.
J’ai demandé pardon au Seigneur car en ne réagissant pas, je ne permets pas à l’autre de voir, à défaut de pouvoir estimer avoir blessé le Seigneur, qu’il ne peut ainsi insulter la foi Catholique, par conséquence je suis coupable par omission.
Mon dialogue intérieur s’est poursuivi et j’ai compris que publiquement j’ai accepté l’offense faite à mon Seigneur, sans manifester de façon non équivoque mon désaveu, aussi publiquement dois-je en faire réparation.
Et il en est de même pour chacun de ceux qui ont agi de même. J’ignore si vous devez le manifester publiquement, je n’en ai pas été avisé, mais j’ai bien ressenti que non seulement je dois par la présente note signifier mon repentir, mais aussi vous convier à en faire autant.
Après quelques prières de mon cru en rapport avec la demande où j’ai sollicité le pardon tant pour l’auteur du dit commentaire, les personnes n’aimant pas Dieu, et pour mon incurie personnelle, j’ai récité un chapelet de la Divine Miséricorde à ces même intentions et promis désormais d’être plus vigilant à réagir face à tout contrevenant ne respectant l’obligation de courtoisie dans l’échange qui ne peut porter que sur ce qui nous unis et point sur toutes causes de division fondamentale avec la foi Catholique. Par ailleurs aucune insulte, propos diffamatoires, désobligeants, persistants à outrance ne pourrons être tolérés sur ce blog qui est d’obédience Catholique et prétend le demeurer sans servir à un quelconque détournement en vue d’une évangélisation anarchique, agressive contraire à notre foi. La référence de points de vue différents sont tolérés à conditions de ne servir qu’à expliquer la différence d’appartenance et ne sont fait qu’en respectant ce qui est dit sus dessus.
Les remarques ci-dessus sont formulées dans l’unique but d’éviter toute déviances à venir. Je continue à penser qu’il est souhaitable qu’un échange fraternel s’instaure, mais dans le respect mutuel.
Je ne renie nullement l’amour fraternel que peuvent faire naître en moi la souffrance, la particularité, la pertinence, l’humour etc. des uns ou des autres, mais cette fraternité est aussi sujette à correction fraternelle, car mon amour pour l’autre n’excédera jamais celui que je porte à mon Créateur et à ma foi Catholique, mais n’est qu’expression d’eux.
C’est pour cela que j’avais mis (en pesant mes mots et bien difficilement je l’avoue pour ne pas blesser, mais mettre fin aux commentaires que quotidiennement je devais mettre à la corbeille), une annotation sous le N°6 de l’article de ES 1025, puisque effectivement depuis ce commentaire discutable, j’ai tout autant fait directement silence à tous propos de l’auteur, ne parvenant pas à échanger suite à une telle insulte non relevée cependant et crue, au fil du temps, oubliée par moi, mais l’Esprit de Dieu fort heureusement veille en chacun de nous !
Voici je me suis acquis de ma mission d’information vis-à-vis de vous et je prie de nouveau la Trinité Sainte et Marie ma Mère de me pardonner mon incapacité à réagir alors que Notre Seigneur était (même si comme je le pense ce n’était pas Lui qui était visé par l’auteur) directement insulté dans l’expression de l’Amour incommensurable qu’Il nous porte.
Je te prie Père Éternel de répandre sur ce blog et ses lecteurs Ta Divine Miséricorde afin que tous nous nous concentrions sur Ton Enseignement afin de croître chacun spirituellement pour notre fortification en vue des combats à venir sans tendre déjà à mener entre nous des luttes larvées intestines, insidieuses, démobilisatrices et inappropriées qui ne font que servir l’ennemi.
Puisse avec Ta grâce grandir en nous les dons de Ton Esprit commun au Fils (que nous contristons quotidiennement) dont Tu nous as doté, mais que notre agir empêche de porter du fruit.
Je Te remercie Oh mon Dieu de Ton Infinie Bonté qui m’a permis de me remémorer mon infamie afin d’en obtenir Ton pardon.
Permets que sans vouloir amplifier l’outrage qui T’est fait que je puisse partager (en donnant ces références : Message d’amour de notre Sainte Mère à Julia Kim - 28 février 2010
Berk!
Commentaire n°1 posté par //// le 18/05/2010 à 08h53) avec les lecteurs la cause de cette ACTE DE RÉPARATION que je T’ai formulée et que je Te supplie d’en prendre acte. Je Te promets maintenant que l’explication a été donnée d’y réagir, sous peu, sans violence mais fermement.
Garde nous sous Ta Sainte protection et bénis nous tous, sans exception, pour la plus grande gloire de Ton Saint Nom. Amen
Je communique de nouveau cet enseignement de notre Seigneur que nous n’avons pas su peut être suffisamment exploité : MESSAGE DE JESUS A JNSR : ….« COMPRENDRE C'EST S'EFFACER » Vendredi 7 Mai 2010
Par ailleurs je tiens à souligner que Violette a essayé à sa façon de réagir, puisque sous un article similaire du jour, elle a mis son commentaire qui signale la Présence réelle et fait appel au respect du :
Le Deuxième Miracle Eucharistique- Julia Kim - 28 Février 2010
merveilleux miracle eucharistique que Jésus nous envoie pour comprendre la grandeur de ce sacrement, et que JESUS est réellement présent avec son Corps et son Sang
La présence de JESUS Hostie est bien réelle , donc recevons le avec respect et dignité
Commentaire n°1 posté par violette le 18/05/2010 à 23h13
Mais elle a évité de prendre le taureau par les cornes, sa réaction (L’unique !), est cependant détournée.
Je ressens que Notre Seigneur attend bien plus de la manifestation de notre foi en Lui.
Les temps vont devenir de plus en plus durs. Il ne nous est pas demandé d’aller provoquer qui que ce soit pour affirmer notre foi, mais d’être doux et humbles de cœur, c'est-à-dire d’apprendre avec la grâce de Dieu à faire taire nos velléités d’orgueil perso, le soit disant « amour propre » ; cependant toutes atteintes à la Personne de notre Dieu doit entraîner en nous une action immédiate quelqu’en soit les risques encourus. Tel a été également le sort des premiers Chrétiens. Le salut passe nécessairement par la Croix.