Du Père Melvin : Mark Mallett : plaidoyer saisissant en faveur de la vie - Lundi 1er octobre

Publié le par monSeigneur et monDieu

Chers amis,

          Sur le blogue de Mark Mallett, on peut lire un plaidoyer saisissant en faveur de la vie et contre l’avortement. En voici la traduction.

 

Lâches!

          On appelle cela « avortement thérapeutique en fin de grossesse ». Après plus de 20 semaines de gestation, on retire le fœtus vivant de l’utérus au moyen de forceps, jusqu'à ce qu’il ne reste que la tête dans le col. On perfore ensuite le crâne à sa base et on aspire le cerveau par succion, ce qui provoque l’affaissement du crâne. L'enfant mort est alors sorti du ventre de la mère. Cette procédure est légale au Canada, pour deux raisons :

● aucune loi ne régit le moment où l'on peut procéder à l’avortement. Il est possible d’interrompre une grossesse à neuf mois ou même à la date prévue de l’accouchement;

● selon l’article 223 du Code criminel, tant que l'enfant n’est pas né, il n’est pas reconnu comme un être humain. L'enfant arrivé à terme et dont la tête est encore dans le canal génital n’est pas considéré comme un être humain. Il ne l’est que lorsque l’accouchement est complété.

          Peut-on imaginer forme de meurtre plus brutale, plus injuste et plus ignoble que celle-là, commise sur les êtres les plus innocents et sans défense? Les avortements en fin de grossesse sont très rares, il est vrai, mais là n’est pas la question : tout avortement est un infanticide. Le fait que les politiciens et les médecins canadiens soutiennent que l'enfant n’est pas un être humain tant qu’il n’est pas sorti du ventre de sa mère est l’une pires absurdités modernes. Un tel défi à la logique et au bon sens rappelle les croyances tordues des Nazis sur les Juifs ou, autrefois, celles des Blancs américains sur les Noirs.

Cependant le 26 septembre dernier, le Canada a eu l’occasion de se prononcer sur cette idéologie, quand le Parlement s’est prononcé sur une motion pour rouvrir le débat sur le moment où débute la vie humaine. Hélas seulement 91 députés sur 203 ont appuyé la motion, ce qui coupait court à tout débat de ce genre. Il s’agit pourtant d’un simple débat! La plupart des parlementaires n’ont même pas eu le courage d’aborder le sujet. Il est facile de comprendre pourquoi : les preuves objectives, les ultrasons, les photos, la logique indéniable... tout cela tend à démontrer scientifiquement le caractère humain du fœtus dès la conception. Reconnaitre cela, ce serait admettre que notre pays s’adonne à l’infanticide, purement et simplement. Voilà pourquoi le Parlement et l’Association médicale canadienne préfèrent laisser cette réalité dans l’ombre et voiler la vérité sous les principes fallacieux de « liberté de choix » et de « droit des femmes ». Depuis quand le meurtre est-il un droit?

          « Voici comment la condamnation se manifeste : la lumière est venue dans le monde, mais les hommes préfèrent l'obscurité à la lumière, parce qu'ils agissent mal (Jean 3:19).

          Lâches! Ils se cachent dans le noir pour ne pas qu’on voie leurs mains tachées de sang. Qui, se regardant dans le miroir, peut affirmer sans broncher que ce n’est pas un être humain ce petit être blotti dans le sein de sa mère, qui bouge, donne des coups de pied, sommeille, sourit, s’étire et suce son pouce? Quand un enfant est à moitié dans le canal génital, est-ce à dire que cet enfant est un demi-humain? Nos parlementaires devraient peut-être concevoir une loi pour assurer la protection des humains partiels! Nous tenons à protéger les phoques, les hiboux, les arbres : un demi-humain ne serait-il pas au moins aussi précieux? Mais non, même les semi-humains n’ont pas de droits au Canada. Parce que nous sommes dirigés par des lâches qui sont convaincus que l’économie est l’enjeu de plus important (ironiquement, imaginez le bond qu’aurait fait notre économie si nous n’avions pas décimé les dernières générations de contribuables et de consommateurs!).

          Nos politiciens ne sont pas les seuls à se montrer lâches : nous aussi, membres de l’Église, nous le sommes. Où était la mobilisation des fidèles avant cette motion? Où étaient les multiples communiqués et conférences de presse, la commotion dans les médias? Où était l’indignation devant les résultats désolants du vote? Où était l’Église chargée de défendre non seulement la vie humaine, mais aussi les âmes de ceux dont le salut éternel est compromis parce qu’ils soutiennent, voire préconisent l’avortement? Lâches! Nous sommes des lâches! Notre silence entraine notre jugement, notre apathie, notre mise en accusation. Christ, aie pitié de nous! Christ, aie pitié de nous! Jésus a promis de vomir les tièdes, peut-être pour leur donner une chance de se repentir. Mais les lâches n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu :

          « Quiconque aura remporté la victoire recevra de moi ce don; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Quant aux lâches, aux infidèles, aux êtres abominables, aux meurtriers, aux gens immoraux, à ceux qui pratiquent la magie, aux adorateurs d'idoles et à tous les menteurs, leur place sera dans le lac de soufre enflammé, qui est la seconde mort » (Apoc 21:7-8).

 

RISQUE DE GUERRE

 

          Nous sommes complètement fous de penser que nous pouvons verser le sang d’innocents et ne pas récolter ce que nous avons semé, surtout quand nous jouons si délibérément à l’autruche devant la réalité. L’une des paroles prophétiques les plus puissantes de ma vie est celle que j’ai reçue pendant mon trajet vers Ottawa, capitale du pays. Je maintiendrai jusque sur mon lit de mort la confirmation surnaturelle que le Seigneur m’a donnée concernant la parole prophétique que j’allais annoncer à cet endroit (voir 3 Cities and a Warning for Canada). Cet avertissement était et demeure le suivant : si nous ne nous repentons pas, surtout du crime de l’avortement, notre pays sera envahi par une armée étrangère.

          « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et en sécurité sur la montagne de Samarie, à ces grands de la première des nations, auprès desquels va la maison d’Israël! […] Vous croyez éloigner le jour du malheur, et vous faites approcher le règne de la violence […] Le Seigneur, l’Éternel, l`a juré par lui-même; l’Éternel, le Dieu des armées, a dit : « J’ai en horreur l`orgueil de Jacob, et je hais ses palais; je livrerai la ville[1]   et tout ce qu`elle renferme […] C’est pourquoi voici, je ferai lever contre vous, maison d’Israël, dit l’Éternel, le Dieu des armées, une nation qui vous opprimera[2]   depuis l`entrée de Hamath jusqu’au torrent du désert » (Amos 6:1-14).

          Pour le crime de tuer nos fils et nos filles dans le sein maternel, nous pouvons voir nos fils et nos filles enrôlés pour la guerre – si nous nous rendons aussi loin. Le Canada est l’un des pays les plus riches en terres agricoles, en pétrole, en eau douce, tout cela à l'intérieur de frontières non surveillées. Le dragon rouge se réveille encore une fois et il est illusoire de penser que la main de Dieu continuera à protéger un pays qui tourne systématiquement le dos aux enfants à naître, au mariage traditionnel et, bientôt, aux malades et aux vieillards.

          Et pas le moindre signe d’intérêt de la part de l’Église.

          Si nous restons des lâches impénitents, alors bientôt nous saurons si Dieu entend bel et bien le cri des pauvres…

          « Supposons que le guetteur voie venir l'armée ennemie et ne sonne pas l'alarme : ses compatriotes ne sont pas avertis, et si quelqu'un se laisse surprendre et tuer par l'ennemi, c'est la faute du guetteur, c'est lui que je tiendrai pour responsable de cette mort » (Ézékiel 33:6).

          « Le respect de la vie à toutes ses étapes, de la conception jusqu’à son terme naturel – avec le refus conséquent de l’avortement provoqué, de l’euthanasie et de toute pratique eugéniste – est un engagement qui rejoint en effet celui du respect du mariage, comme union indissoluble entre un homme et une femme et comme fondement, à son tour, de la communauté de vie familiale […] La famille, cellule originelle de la société, est donc la racine qui nourrit non seulement l’individu, mais aussi les bases mêmes de la coexistence sociale. » – Benoit XVI, discours prononcé lors d’une rencontre organisée par l’Internationale chrétienne-démocrate, le samedi 22 septembre 2012

 

Traduction : RF 



Du blog : Que chacun prenne l’habitude d’agir ainsi que nous recommande de tout temps le Seigneur, quand nous lisons une sentence ou autre s’adressant à un corpuscule précis, (ex la maison d’Israël et.), mettons notre prénom à la place car tout avertissement ou conseil s’adresse à quiconque agit tel qu’indiqué.

Ne croyons pas que nous soyons exempts, pour nous en convaincre il suffit parfois d’aller sur certains lieux de discussion. Par moment il est à se demander si on ne s’est pas trompé, si on est bien sur un lieu d’échange Chrétien et de surcroît Catho, tant les propos tenus par certains vont totalement à l’encontre de ce que dit la Parole Biblique et les prophètes d’antan et actuels du Seigneur. À croire que ces discutailleurs sont des électrons libres penseurs d’ailleurs faisant l’apanage de leurs pensées et opinions propres calquées totalement sur celles du monde. Leur se serve d’appui d’ailleurs, tout un arsenal médiatique de nos quotidiens usuels. Le pire c’est que certains semblent très fiers de leurs tirades qui si elles ne risquaient pas d’induire en erreur d’autres, seraient juste matière à en rire plutôt que d’en pleurer et surtout à nous démontrer que nous devons prier beaucoup pour le salut de tous et qu’effectivement c’est de l’intérieur que proviendra la charge de l’ennemi de L’Église du Christ.

Il ne peut y  avoir de salut sans Croix. Certaines sont peut être plus visibles physiquement que d’autres, mais chacune est à la juste proportion en fonction de notre contribution au plan de salut du Père. L’autre le sait encore mieux que nous, car si nous ignorons le sens de la souffrance acceptée et offerte à Dieu, lui l’a en horreur et privilégie la souffrance conduisant à son entre. Notre croix ne doit nullement devenir un moyen de pression sur les autres, ni nous pousser à accepter les carottes tendues par le monde pour nous détourner du chemin indiqué par le Christ. Tant de Chrétiens sont chaque jours torturés, tués dans d’horribles souffrances, ce n’est sûrement pas parce qu’ils n’en ont cure de souffrir dans leur corps et dans leur âme, ou de mourir, leurs choix nous indiquent l’incompatibilité entre la voie du trompeur quelque soit la forme prise et le Chemin de salut de Notre Seigneur. Ne nous trompons pas et quelque soient nos motifs ne promouvons jamais les moyens que l’autre nous offre sous couvert de nous venir en aide.

Certains semblent penser que entre la peste et le choléra, qu’il faille choisir… Disons nous plutôt que l’un et l’autre entraînant de la mort que c’est à cette dernière qu’il faut penser, afin qu’elle ne soit passage vers la vie éternelle.

Publié dans Messages P.Doucette

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