E.S. 1025 ou les mémoires d'un Anti-Apôtre - MARIE CARRÉ - 6

Publié le par monSeigneur et monDieu

CHAPITRE X

 

OÙ UNE SIMPLE MÉDAILLE SE PERMET DE JOUER UN RÔLE

COMME SI ELLE AVAIT UN DROIT QUELCONQUE

SUR LES HOMMES QUELLE RENCONTRE

 

Heureusement que j’avais loué dès le début une boîte postale dont l’oncle Achille avait la clef. Une boîte postale est très utile pour pouvoir refuser, sans en avoir l’air, de donner sa véritable adresse. Quelques jours après ce baiser, dont le souvenir me réveillait toutes les nuits, je reçus une lettre merveilleuse des cheveux noirs.

 

Elle me disait : pour que je puisse continuer sérieusement à peindre, mon oncle m’a loué un petit atelier. Je vous y attends samedi pour le thé.

 

À cette époque, j’abandonnai le chant et passai tous mes samedis après-midi à l’atelier. Mon amie fit même un portrait de moi. Je dois à la vérité de dire qu’elle avait un réel talent et que j’étais rempli d’orgueil par la façon magistrale dont elle avait représenté ma personnalité. Au travers de ce portrait, je voyais mieux ce que j’étais pour elle. Sans mentir, j’étais bien plus que le prince charmant. J’étais beaucoup plus conquérant, beaucoup plus viril, avec peut-être une pointe secrète de cruauté.

 

Je lui demandai comment elle voyait mon caractère et si réellement elle me supposait des défauts secrets assez inquiétants.

 

Elle parut indignée. Je lui dis : « Pourtant, ce portrait révèle un esprit conquérant, orgueilleux, avec une pointe secrète de cruauté ». Elle fut abasourdie et me dit que j’avais trop d’imagination et qu’au contraire, elle avait voulu représenter ce que j’étais pour elle, c’est-à-dire l’homme idéal... et comment un homme idéal pourrait-il avoir des défauts secrets ? Je lui demandai alors quels étaient mes défauts apparents puisque je n’en avais pas de secrets. Elle me répondit avec une étonnante prescience que c’était un certain goût pour la tour d’ivoire.

 

Pour me faire pardonner, je l’assurai, et c’était là pure vérité, qu’elle était toujours avec moi dans ma tour d’ivoire. Elle me répondit qu’elle n’en doutait pas, mais que c’était une présence que moi seul pouvait saisir et qu’elle ne ressentait, elle, qu’une absence. Comment concilier mon désir de l’avoir tout à moi et celui de ne pas pouvoir être tout à elle.

 

Elle me demanda quel était l’obstacle qui m’empêchait d’être disponible et transparent. J’hésitai un long moment, puis jouai le tout pour le tout en lui montrant la médaille qu’elle portait autour du cou.

 

Elle me regarda avec un profond étonnement. « N’avez- vous pas la Foi ? » demanda-telle tout simplement. Je dis : « Non », sans autre commentaire. Elle me pria d’expliquer l’effet que la médaille me faisait. Je lui répondis : « Elle est un obstacle en ce sens qu’elle représente quelque chose que nous ne pourrons jamais aimer ensemble ». Comme elle réfléchissait, j’insistai disant : « De plus, elle a l’air de se mettre exprès entre nous deux, afin que nous ne puissions jamais être l’un à l’autre ». Alors, elle enleva la médaille et me la tendit.

 

Je la mis dans ma poche me demandant ce que j’allais en faire. Je pense qu’elle était en or. J’aurais voulu la faire fondre pour y graver autre chose, mais c’était impossible.

 

Par ce geste, elle avait uni nos deux destinées, d’une façon bien étrange. Elle eut la délicatesse de ne pas me demander ce que j’allais faire de cette médaille.

 

Les jours suivants, j’eus cependant des inquiétudes à ce sujet. J’eus la tentation de me renseigner sur cet objet qui portait le qualificatif de « miraculeux ». Non pas que je puisse croire que cet ornement eût la faculté de faire des miracles. À mon avis, personne ne fait de miracles. Ceux qui sont racontés, ou bien sont inventés, ou bien s’expliqueront scientifiquement plus tard.

 

Cependant, je lus que cette médaille était réputée pour avoir souvent ramené des incrédules à la Foi. Je ne croyais pas à la réalité de ce fait, ni même à sa possibilité, bien entendu, mais je craignais que ma si tendre amie n’eût cet espoir au cœur, ce qui détruisait pour moi le geste de me donner, de me sacrifier la médaille. Dans cette nouvelle optique, elle n’aurait pas fait de sacrifice, bien au contraire. Étais-je stupide à ce point ? N’était-ce pas stupidité que d’être tourmenté à ce sujet ?...

 

Quelques mois plus tard, comme nous étions tous les deux penchés sur ses derniers croquis devant un feu de bois favorisant l’apaisement, je lui posai doucement la question. « Ne m’avait –elle pas donné sa médaille dans l’espoir de me convertir, n’étais –ce pas juste le contraire d’un sacrifice ? ». Elle se blottit dans mes bras et me répondit : « Je ne mens jamais, bien sûr, je veux que ma médaille opère votre conversion, je le lui demande soir et matin, ainsi que plusieurs fois dans la journée, peut-être tous les quarts d’heure, mon pauvre chéri... ».

 

Je ne savais quoi répondre. Je ne craignais rien de cette médaille et de ces prières, c’était pour moi pur enfantillage ; cependant, j’en souffrais comme d’une défaite. Car, de mon côté, je voulais de toutes mes forces, et sans médaille, l’avoir pour collaboratrice.

 

Était la guerre entre nous ?. Plus j’y réfléchissais, plus je voyais que la logique veut que ce soit l’homme qui gagne, du moins dans un amour aussi fort et brûlant que le nôtre.

 

Mais je ne dis rien de semblable. Cependant, je savais qu’elle ne pourrait être à moi

que lorsqu’elle penserait comme moi. Non pas par orgueil, mais parce qu’il me fallait lui expliquer pourquoi je ne pourrais jamais l’épouser. Si elle avait eu mes idées et si elle avait voulu m’aider dans ma mission, elle aurait, je pense, accepté de vivre maritalement et très secrètement avec moi. Car non seulement. je ne pourrais jamais me marier, mais il fallait que je parusse tout à fait sage.

 

Un soir d’hiver, comme je tirais les rideaux pendant qu’elle servait le thé, je crus me piquer à une épingle oubliée dans le gland. Je regardai de plus près, il s’agissait d’une toute petite médaille, en fer blanc, je suppose, et dont l’anneau un peu grossier avait un défaut qui piquait. C’était la même médaille, en tout petit. Quand je me retournai, elle me regardait. Elle avait compris. –« Ainsi, le rideau a aussi besoin d’être converti », lui dis-je avec amertume. –« Ne soyez pas absurde et méchant », me répondit-elle. –« C’est justement parce que je ne suis pas absurde que je voudrais comprendre ce que vous espérez de ce talisman ». Elle se fâcha et devint même toute rouge. – « Ce n’est pas un talisman. » –« C’est quoi alors ? » –« Un acte de foi ». –« Foi en quoi ? » –« Pas en quoi, en qui... En Elle, la Mère de Jésus –Christ. » (si je mets des majuscules, c’est parce qu’elle parlait comme avec majuscules).

 

Je ne voulus pas pousser plus avant cette vaine discussion.

 

Je me tus. Elle reprit d’une voix très basse : « Il ne faudrait pas croire que le métal ou le bois ou le papier ont la moindre importance. Je sais que c’est cet aspect du problème qui vous choque. En fait, une médaille n’est qu’une façon simple d’extérioriser la Foi et non seulement de l’extérioriser, mais de l’augmenter. D’avoir toujours cette médaille sur moi, ainsi que dans la maison où je travaille, m’incite à prier plus souvent Celle qui me donna Jésus –Christ ».

 

Ainsi, elle ne m’avait pas vraiment sacrifié sa médaille. Elle en possédait d’autres. A cet instant, je ne sais pas ce qui me retint de la violer. Elle ne saura jamais près de quoi elle est passée.

 

Il y eut un long silence. Je tremblais d’énervement. J’aurais voulu crier ma haine. Je dis seulement : – « Vous êtes à moi et je ne peux pas supporter que vous aimiez quelque chose plus que moi ». – « Comme vous êtes étrange ! Cela ne peut pas se comparer. Tout ce qui est religieux s’inscrit dans un domaine différent. Ce n’est ni affaire d’intelligence, ni affaire de cœur. » – « C’est quoi alors ? » demandai-je avec impatience. Elle répondit doucement : « L’immense domaine du surnaturel. » – « Connais pas ». – « Je m’en doute », dit-elle avec son sourire auquel je ne sais pas résister.

 

A-t-elle conscience de me dominer uniquement par son sourire ? À certains moments, il me semble qu’il n’y a rien d’autre que cette emprise étrange. Son sourire est lent. On a le temps de le voir venir. Les lèvres s’entrouvrent avec beaucoup de douceur et tant de lenteur qu’on se demande chaque fois s’il va vraiment s’épanouir jusqu’au bout. Quand la lumière des dents apparaît, on se sent tout réjoui et, quant à moi, je n’ai plus qu’à m’abandonner au bienfait de toute cette tendresse lumineuse.

 

Ce que je fis en cet instant où j’avais bien besoin d’un réconfort calmant.

 

Alors, elle posa la question la plus étrange qui fut, elle me dit : « Pourquoi ne voulez-vous pas m’épouser ? ».

 

Je n’avais jamais dit que je ne voulais pas. Mais les cheveux noirs semblaient avoir un certain don divinatoire. Un don qui parfois me faisait peur. Que savait-elle réellement de moi ?

 

Je lui répondis : « Je ne désire pas me marier, mais je ne peux pas vous dire pourquoi».

 

Elle eut un petit soupir et me dit : « Est-ce parce que je crois en Dieu ? ».

 

Les femmes sont étranges, elles peuvent passer de la puérilité à la divination. Ma mère était ainsi.

 

Je lui répondis : « Un couple doit avoir les mêmes amours. C’est, en effet, le plus grand obstacle ».

 

Elle me sourit de nouveau en me disant : « Je n’aimerai jamais que vous ».

 

CHAPITRE XI

 

OÙ LE TRAVAIL DESTRUCTEUR SEMBLE FAIRE DE GRANDS PROGRÈS

TOUT EN SE HEURTANT À DES OBSTACLES RIDICULEMENT PUÉRILS

 

À cette époque, je fis preuve d’une grande énergie pour détruire le culte marial. J’insistai beaucoup sur la peine que les catholiques et les orthodoxes font aux protestants en perpétuant leurs multiples dévotions à la Vierge Marie.

 

Je fis remarquer combien les chers frères séparés étaient plus logiques et plus sages. Cette créature humaine dont nous ne savons presque rien devient, chez nous, en quelque sorte, plus puissante que Dieu (ou, à tout le moins, plus gentille).

 

En l’occurrence, je pris la défense des droits de Dieu avec beaucoup d’amusement.

 

Je mis en vedette le fait que beaucoup de protestants croient que Marie eut d’autres enfants après Jésus. Croient-ils à la virginité pour la naissance de ce premier enfant ? Cela est difficile à dire. Du reste, en tout, il est difficile de déterminer les croyances exactes de ces différents christianismes. En fait, chacun croit ce qu’il veut. Cependant, il est relativement facile de savoir ce qu’ils détestent.

 

Je préconisai donc la suppression du chapelet et des nombreux jours de fête réservés à Marie. Mon livre de messe en comptait vingt-cinq. On peut y ajouter certaines fêtes régionales. Sans parler de la destruction totale des médailles, images et statues. Beaucoup de travail en perspective, mais qui en valait la peine.

 

Cependant, je ne voyais pas comment je pourrais supprimer Lourdes... et Fatima... et quelques autres lieux de moindre importance. Pour Lourdes, c’est terriblement ennuyeux. C’est là une plaie ouverte dans le cœur des protestants. Jamais l’Église universelle ne pourrait solidement s’implanter tant que ce lieu de pèlerinage drainerait quelques millions d’individus de toutes races, tous les ans.

 

Je fis faire une étude spéciale du phénomène Lourdes, mais ce long travail ne me servit pas à grand chose. Tout juste puis-je faire ressortir qu’il y avait une assez sérieuse différence entre les témoignages primitifs. L’un parlait de Bernadette évanouie et poursuivie par l’apparition jusqu’au lieu où elle se reposait, un moulin si ma mémoire est bonne. L’autre niait ce fait. L’enfant elle-même ne le reconnaissait pas. On pouvait dire qu’elle avait oublié, mais cela ne faisait pas très sérieux. Je déteste une propagande qui reposerait sur des mensonges. Je sais très bien que le mensonge est permis par le Parti, quand un plus grand est en jeu, mais pour ma part, je préfère la dignité. Je me sens plus fort. Je sens même que je dépasse ceux de mon parti qui ont usé du mensonge. Je crois qu’il est toujours possible de s’en tirer en ne jouant qu’avec la vérité. Il suffit de savoir interpréter l’aspect utile de chaque vérité. Ainsi, je peux dire que ma mission s’articulait entièrement sur cet ordre du Christ : « Aimez-vous les uns les autres ». Simplement, je dirigeais les regards charitables de toute l’Église sur les chrétientés dites hérétiques. En m’écoutant ils désobéissaient aux Apôtres, mais n’en avaient généralement pas connaissance.

 

Une autre difficulté est que pour détrôner Marie, il aurait fallu supprimer Noël. Or Noël est devenu une fête de la joie même pour les incroyants. Ces gens-là ne sauraient même pas expliquer pourquoi, ni comment. Il faut seulement constater que la paix et la joie sont des biens très désirables.

 

Du reste, il est consolant de remarquer que si Jésus de Nazareth n’est pas Fils de Dieu, sa mère n’a plus aucune importance. Il n’est même plus la peine de connaître son nom. Et pour qui voudrait continuer d’admirer, avec juste raison, la plus grande partie de l’enseignement moral de Jésus (celui que je taxe de révolutionnaire), il devient ridicule de vénérer l’enfance du dit Jésus. Qu’est-ce que ce petit bébé qui est né dans une étable ?

Qu’est-ce que ça change ?

 

Il est à remarquer que si les chrétiens protestants ne croient généralement pas à la naissance virginale du prophète Jésus, sept cents millions de musulmans ont adopté ce dogme par l’intermédiaire de leur Coran. Ce qui, soit dit en passant, oblige la moitié de l’humanité à vénérer cette jeune femme... Vraiment très curieux...

 

Cependant, le plus curieux reste que les musulmans n’acceptent Jésus de Nazareth que comme prophète, et prophète moindre que leur Mahomet, né pourtant, lui, de façon tout à fait normale. La bizarrerie humaine n’a pas de limite.

 

Mais tout ceci renforce ma conviction que nier la virginité de Marie est le plus sûr moyen de transformer les chrétiens en disciples d’un homme, qui ne serait pas Dieu du tout. Qui ne voit combien il est utile, avant de tuer Dieu, de tuer Jésus de Nazareth ? Les évangiles et les épîtres, enfin tout le Nouveau Testament, deviennent parole d’homme et, bien entendu, chacun peut alors y prendre ce qu’il veut, critiquer ce qui ne lui plaît pas et nier ce qui est exagéré... Ce qu’il fallait obtenir...(1)

 

Si, en Orient, les icônes représentent la principale dévotion à Marie et sont aujourd’hui, dans toute la Russie, cachées ou détruites, en Occident le chapelet est très populaire. Cette dévotion qui fait profession d’honorer quinze soi-disant mystères est à détruire avec énergie. Elle serait capable à elle toute seule de maintenir et propager la foi en un Dieu trine. Comme pour tout le reste, il sera nécessaire de donner mauvaise conscience à ceux qui usent du chapelet.

 

Tel est le résumé des ordres que j’envoyai dans le monde entier à l’époque où, dans ma chambre de séminariste, j’avais suspendu au portrait de celle que je ne pourrais jamais épouser la médaille dite miraculeuse. Chacun aurait pu penser que je demandais un miracle alors que je voulais me fortifier dans ma haine qui, cependant, n’était pas petite.

 

Le samedi suivant, les cheveux noirs ne purent pas me recevoir ; ils étaient justement partis pour un pèlerinage marial. Ma rage n’égalait que mon hilarité, car sûrement c’était pour ma conversion que la pauvre petite se donnait tout ce mal. J’allai cultiver ma voix que j’avais bien délaissée ces dernières semaines. Mon ami Achille en fut tout réjoui. Je ne pus m’empêcher de lui raconter toute l’histoire de la Médaille.

 

Je fus abasourdi par sa réponse. Il me dit : « Attention, tout ce qu’on dit sur cette Médaille est vrai. Si vous l’avez dans votre chambre, vous êtes en danger ». Je lui demandai s’il avait la fièvre. Il prétendit que non, mais que la seule vue de cette Médaille le rendrait malade et qu’il n’en supporterait jamais la présence sans devenir fou.

 

Le cœur humain est un gouffre incompréhensible. Que mon vieux professeur, ardent communiste, pût tenir de tels propos m’inquiéta grandement. Pour la première fois de ma vie, je doutai de la réussite de ma mission. J’en fus affreusement malheureux et je mesurai alors que ce travail était mon unique raison de vivre, mon unique amour. Je le savais théoriquement, en ce jour je l’appris dans la souffrance de mon esprit révolté par la stupidité du cœur de l’homme.

 

Je voulus discuter, mais en vain. Achille me répondit : « Je ne crois à rien, ni à Dieu, ni à diable, encore moins à la Vierge Marie, mais j’ai peur de cette Médaille, c’est tout. » « Enfin, croyez-vous qu’elle puisse vous convertir ? » hurlais-je en le secouant par les épaules. Il me dit : – « Bien sûr que non, j’ai peur, c’est tout. » – « Mais ne voyez-vous pas la stupidité de cette peur ? Ne voyez-vous pas qu’il serait honorable pour vous de vaincre cette peur enfantine en plaçant la médaille bien en évidence dans votre maison ?... ». Il ne répondit pas, j’insistai. Avec lassitude, il me dit : – « Parlons d’autre chose. » – « Non, j’irai jusqu’au bout de ce problème, car c’est l’avenir de l’humanité qui est en jeu dans ce que vous croyez être seulement une puérilité. Que deviendront les communistes si, comme vous, ils restent secrètement terrorisés par une icône ou une médaille ? Que deviendront ils ? réfléchissez... »

 

Il ne voulait pas réfléchir. C’était donc à moi de le faire pour lui. Car à moi, il sera toujours impossible de rester passif devant une défaite. Toute difficulté m’excite et m’est bénéfique.

 

Devant son obstination, je partis en claquant la porte, mais je savais très bien ce que j’allais faire.

 

Le samedi suivant, avant d’aller retrouver les cheveux noirs, je passai chez Achille avec un marteau, un clou, la médaille et sa chaîne.

 

Sans lui permettre de discuter, j’allai dans sa chambre à coucher, je plantai le clou au-dessus de son lit, à la place où se trouve souvent le crucifix, et j’y pendis la médaille miraculeuse.

 

Le samedi suivant, Achille avait déménagé et je ne sus jamais ce qu’il était devenu.

 

Cette disparition fut une grosse gêne pour mes activités, du moins jusqu’à ce qu’Achille pût être remplacé.

 

En partant, il m’avait renvoyé la médaille, ainsi que la clef de la boîte postale.

 

 

(à suivre)

 

Du blog : (1) Il suffit de voir avec quel acharnement aveugle que certains tentent d’asseoir en se référant même à des textes bibliques (ce qui démontre qu’il est nécessaire de demander le discernement de l’Esprit-Saint pour lire et comprendre la Bible) l’humanité charnelle de Jésus de Nazareth notre Christ Seigneur Roi, Sauveur et surtout Dieu.

Notre monde est si corrompu par l’esprit de la chair que cela amène les gens à vouloir justifier l’injustifiable et à ne pas comprendre et à considérer « anormaux » ceux qui ne font pas de la chair un dieu.

L’aveuglement de certains est tel, que sans aucune humilité et respect des conditions d’ouverture de l’échange faite sur ce blog, qu’il leur faille à tout prix imposer leur désir de rabaisser notre Rédempteur qui est certes homme mais Dieu et pas un du genre de l’olympe ayant besoin tout comme les anges déchus de …

Que chacun n’essaie pas pour se disculper de ce qui est sa déviance perso, à vouloir y faire Notre seigneur venir les y rejoindre pour y demeurer dans leur cloaque.

Quand Jésus descend aux enfers et dans nos bourbiers, ce n’est pas pour y demeurer avec nous, mais pour nous en sortir.

Aussi faisons l’effort pour qu’avec sa grâce, nous puissions opérer les changements nécessaires pour améliorer nos conditions de santé spirituelle, sans vouloir à tout prix polluer le plus grand nombre. Satan et le monde d’en chargent suffisamment.

Selon Sénèque : « Il est humain de se tromper, persévérer [dans l'erreur] est diabolique ». Il en est de même de certaines formes d’acharnement et cela se fait bien souvent à notre insu, l’autre s’appelle bien « malin » et souvent celui qui croît défendre combat.

Ce blog est Catholique et entend le demeurer, l’échange demeure possible mais toute tentative d’évangélisation à ce qui ne constitue pas notre foi est prohibée. Notre motivation étant l’édification spirituelle dans cette période où nous savons tous que les temps sont courts, il ne saurait être question de permettre à quiconque qui en dépit des explications données mainte et mainte fois persiste à vouloir profiter de notre ouverture pour y faire sous des pseudo différent apparaître ce qui ne fait même pas partie de la foi de chrétiens séparés, mais semble être une déviance nouvelle peut être ou précurseuse de l’apparition d’une ième église Magdalénienne.

Ici nous nous tenons aux principes de notre foi Catholique et vous invitons à vous en tenir. Merci de vouloir nous reconnaître ce droit à la différence.   

Publié dans Témoignages

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