En Route Vers La Pentecôte 2013

Eh oui, on eût pu croire que nous nous soyons perdus dans notre désert !

Nenni !

À la suite de Notre Seigneur, nous avons, avec Sa grâce, poursuivi notre route jalonnée de pauses plus ou moins longues, pour parvenir au Golgotha et être témoins de Son incommensurable Amour.

Les évènements que nous avons célébré à Pâques sont bien un combat entre le Prince de la Lumière et le prince des ténèbres. Il ne faut pas nous y tromper : quand nous sommes entrés dans notre carême avec le récit de St Luc sur les tentations de Jésus au désert. Ces tentations se terminent en ces termes :

Ayant ainsi épuisé toute tentation , le diable s’éloigna de lui, jusqu’au moment favorable.

 

Mais le Jeudi Saint vint le jour venu, le moment favorable. C’est  l’heure où le fils de Dieu est livré par la main des hommes pour être crucifié.

Auparavant, beaucoup cherchèrent à se saisir de lui pour Le tuer, mais sans  jamais parvenir à se saisir de Lui, puisque « passant au milieu d’eux », Son heure n’étant pas encore venue.

Jésus, le Christ, va entrer dans ce combat dans une effrayante sérénité, dans une paix dérangeante face à l’incompréhension des siens, face à la haine de chacun de ses ennemis. Dans la solitude de l’agonie, il priait : 

Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe !

Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse. 

De même, quelques temps après, dans même la solitude, mais sur la Croix : 

Père, entre tes mains, je remets mon esprit. 

Dans un consentement libre et offert, avec déterminationIl marche volontaire vers le but de Sa mission, le but de Son incarnation en notre chair : notre Rédemption !

Père, l’heure est venue : glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, et que, selon le pouvoir que tu lui as donné sur toute chair, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés !"(Jean 17, 2)

   

Puis au 3^ème jour comme Il nous l’a promis, Notre Sauveur S’est relevé d’entre les morts, remportant ainsi, pour nous, Sa victoire sur la mort et sur notre accusateur.

Ensuite après avoir établi les bases de Son Église qui prévaudra jusqu’à la fin, nonobstant les tumultes, tempêtes, tremblements qui perturberont l’édifice de Son temple, et l’entendement de Ses fidèles, qui comme les disciples d’Emmaüs doivent s’en retourner là où Il les désire voir à l’œuvre, le cœur brûlant du feu de son Amour et les yeux enfin ouverts. En effet, le Ressuscité les ayant amenés à comprendre dans la Parole non ce qu’ils voulaient y voir, mais ce qu’elle annonçait de Lui et des évènements venant de se dérouler sous leurs yeux et à venir.

 

Ils s’en retournèrent heureux d’avoir enfin reconnu l’Envoyé de Dieu et de s’en sentir tout transformés, et nous avec eux afin d’y vivre l’Ascension de Notre Seigneur, puis continuer à attendre la réalisation de Sa promesse : la Venue du Saint-Esprit, la Pentecôte.

A la différence de ces deux disciples, nous avons pour la plupart, déjà été gratifié du Saint-Esprit, le jour de notre Baptême. Nous avons confirmé notre adhésion à Son agir en nous et promis de Le laisser nous guider, reconnaissant ainsi pleinement notre qualité d’enfants de Dieu.

Mais quant a-t’il été exactement ? 

Si Notre Seigneur nous parle de la Grande  Purification de la chaire, c’est parce que nous nous sommes laissés asservir par cette dernière, permettant ainsi à l’ennemi de nos âmes de nous corrompre et de nous détourner parfois même à notre insu, pour d’autres avec leur plein assentiment, du chemin de retour vers notre Dieu et Père.

En raison de notre asservissement, que devient le Saint-Esprit ?

Allons-nous nous contenter de crier dans nos louanges : Viens Esprit-Saint ! Descends en nos cœurs, nous t’attendons ! 

Alors que, tout contristé par notre agir, Il y est déjà, mais par la Ténèbres de nos âmes, nos refus de changer et nos non demandes de pardon au Père, il ne peut sans notre OUI sincère, œuvrer pour notre sanctification personnelle et donc en faveur de celle de l’humanité toute entière.

Dans ce message donné au Père Melvin,

Pierre chez Corneille - Père Melvin - Vendredi 26 avril 2013…  

Notre Seigneur nous y précise :

Parce que saint Pierre est l’un de mes grands témoins, je l’envoyai à Corneille pour qu’il enseigne à lui et à sa famille qui j’étais et que, une fois initiés, ils reçoivent l’Esprit Saint et soient baptisés. Tout cela, mes chers amis, c’estpour vous apprendre à renouveler votre engagement à mon égard et à me demander de vous redonner l’Esprit Saint.Il peut descendre sur vous souvent au cours de votre vie. 

Nous allons donc au travers du témoignage des Apôtres, nous laisser enseigner afin de poursuivre ce que nous avions déjà commencé dans le désert : purifier notre foi.

En effet nous nous étions arrêtés à une déduction :

Puisque notre salut, n’est pas la récompense ou le résultat de nos mérites : il est l’œuvre de la foi.

… s’ouvrant  sur une interrogation charnière

Mais qu’est-ce donc cette Foi susceptible de nous ouvrir la route vers le Salut que nous offre notre Dieu ?

… et un plan d’action en vue de nous aider à définir notre Foi

A l’aide des Saints Apôtres Jean, Pierre et Paul nous allons définir notre Foi que tout au long de cette traversée du Désert, nous allons tacher d’approfondir.

Je ne fais ici qu’une synthèse de ce qui a déjà été abordé dans notre dernier pas dans le Désert.

Que ceux qui désirent plus de détails, consultent l’article du Mardi 5 mars 2013 :

Carême 2013 – PAS N°11 - 12 : Le Salut par la foi - N°1 

C’est la grâce de Dieu qui nous introduit dans la nouvelle création : Ce pas décisif, notre salut, n’est pas la récompense ou le résultat de nos mérites, il est l’œuvre de la foi.

Nous nous arrêtons ici pour aujourd’hui et verrons par la suite, ce que nous en disent les saints Apôtres : Jean, Pierre et Paul sur ce qu’est CROIRE.

Shalom !