H1N1 : Plus de peur que de mal, disent des victimes- 04/11/ 09

Publié le par monSeigneur et monDieu

Beaupré - 04/11/2009 19h18


Beaupré - Plus de peur que de mal, disent des victimes

Émilie Gagnon-Hamel, de Beaupré, près de Québec, a beau être calme et souriante, la grippe A (H1N1) n'a plus rien d'abstrait pour elle, ni d'ailleurs pour son conjoint et ses quatre enfants.

La semaine dernière, tous les six ont contracté tour à tour cette grippe qui fait peur à tout le monde et tous s'en sont tirés. Quelques appels à des amis médecins et l'application des consignes d'usage ont suffi. Bien sûr, ils ont chacun connu deux journées plus difficiles mais c'est à peu près tout. Un seul des enfants a été hospitalisé durant quelques heures, parce qu'il souffrait de déshydratation.

Cette semaine, donc, les deux aînés de madame Gagnon-Hamel sont retournés à l'école des Beaux-Prés où, d'ailleurs, la situation de normalise tranquillement. La semaine dernière, 62 enfants étaient frappés par des symptômes grippaux. Il n'en reste plus que 30 et, la semaine prochaine, on croit que la grippe ne sera plus qu'un souvenir dans l'école.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2009/11/20091104-191810.html
Lien fourni par Isabelle que je remercie au nom de tous.


Du blog :
Cet article a du bon en un sens où il permet de relativiser les choses concernant ce que je nommerais la pandémie « normale » c. à. D. hors situation de l’Ukraine. Je reste en éveil sur ce sujet et vous alerterai si cela s’avère plus nécessaire.

 

J’ai eu personnellement connaissance de 3 personnes ayant été atteintes de la grippe H1N1 et dont le diagnostique, fait à partir d’aucun résultats d’analyses hématologiques, laisse avoir réellement déterminé la cause de la pathologie en question.

 

La première personne c’est un petit garçon de 10 ans qui a du être hospitalisé par le SAMU suite à un malaise survenu à l’école en fin d’année scolaire dernière. Il a reçu des soins et remis à sa mère qui puéricultrice était à même de s’en occuper. Comme il n’y avait pas encore de Tamiflu, il a reçu un traitement hyper vitaminé anti grippal corsé et une surveillance pour éviter sa déshydratation et de trop fortes poussées de température. Il s’en est sorti rapidement sans aucun dommage particulier. Ses parents n’ont aucunement été atteints par la grippe.

 

Les deux autres personnes sont une jeune mère dans la trentaine et sa fille de 11 mois.

Cette amie qui réside depuis peu d’années en Martinique, était venue cet été dans sa famille, ses vacances se sont fort bien déroulées à part que le voyage de retour lui a paru long en raison d’une attente prolongée à l’aéroport d‘Orly.

Sitôt arrivés à la Martinique, les parents ont noté que leur enfant était moins souriante, pleurant pour un rien et après se sont manifestées une forte fièvre et une toux. Au départ ils ont pensé à un état grippal du au changement climatique.

Le diagnostique a fort heureusement été émis à partir de la mère qui a ressenti une grande fatigue sur son lieu de travail et a été victime d’un malaise.

Son médecin face au tableau épidémiologique : courbatures douloureuses, fièvre, toux, fatigue +++, a aussitôt diagnostiqué la grippe H1 N1, tant pour la mère que pour la fille, c’est au contact de cette dernière que la mère a été infestée.

Le bébé aurait contracté la maladie à Orly durant cette longue attente parmi des gens venant d’horizons de tous bords (c‘est d’ailleurs un des meilleurs lieux d’incubation des maladies dont souffrent souvent les Antilles : l’origine de départ est souvent extra territoriale et fait suite à une contagion exogène importée ensuite sur place).

L’enfant en raison de son petit âge (11 mois) n’était pas en mesure de « dire » son état surtout en ce qui concerne les courbatures. Seuls ses pleurs avaient valeur de mots, aussi il est très important en ce qui concerne les jeunes enfants de faire attention à leur changement d’humeur persistant.

Là encore en l’absence de Tamiflu, elles ont été traitées de façon similaire au cas précédent.

 

Quand j’ai eu l’amie au téléphone quelques semaines après, elle m’a dit avoir ressenti des courbatures et une énorme fatigue d’autant que durant sa maladie, préoccupée par sa fille (à cause de tout ce qu’elle avait entendu sur la maladie), elle ne se reposait pas suffisamment voulant souvent s’en occuper personnellement en dépit de la capacité du père à le faire. Ce dernier qui s’est en fait occupé de toutes les deux n’a nullement été atteint par la maladie.

 

Comme vous le constatez sans médication Tamiflu, les malades s’en sortent avec une médication hypervitaminée, une hygiène de vie, une bonne réhydratation et une surveillance régulière permettant l’hospitalisation à temps si cela s’avère nécessaire ; sauf lorsqu’il s’agit d’un organisme déjà fragilisé par une affection particulière empêchant aux défenses naturelles de jouer leur rôle. Par contre dans les cas de décès, j’ai aussi noté une certaine fréquence au recours au Tamiflu. Je ne suis pas expert, je me contente de relever certains points de détail qui lorsqu’ils sont trop souvent présents m’alertent.

Publicité
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article