Jésus et L’Esprit Saint - La Fille du Oui - 7 à 14 et 8 à 21 janv. 2001- vol 1
PRÉFACE 1
«Voici que je me tiens à la porte et je frappe.» (Ap 3, 20)
Cette parole est pour nous une invitation à la vigilance. Tauler, un vieil auteur spirituel, commentait ainsi ce texte de l’Apocalypse: «Le plus souvent, on ne l’entend pas parce qu’on est rarement chez soi.»
Il nous appartient donc de réapprendre le chemin de notre propre cœur, pour y retrouver cette présence amoureuse qui est paix, amour, douceur, joie, tendresse; autant de mots pour traduire les dons de l’Esprit.
Hélas! ne sommes-nous pas trop oublieux de cette merveilleuse réalité? Une présence nous habite qui nous appelle à «renaître», comme il fut dit à Nicodème. (Jn 3, 3)
Renaître, nous laisser devenir par Lui, qui ne demande que notre accueil, notre oui tout pauvre. Car n’est-il pas «le Dieu qui pardonne, guérit, rachète, couronne d’amour et de tendresse»? (Ps 103)
Nous sommes tous appelés à devenir de vivants témoins de ce Dieu qui nous habite. Ne sommes-nous pas trop oublieux de notre vocation?
Le Seigneur, lui, n’oublie pas. C’est pourquoi, en ce temps qui est le nôtre, il suscite tant de témoins profondément saisis par Lui, qui viennent nous rappeler l’essentiel de l’Évangile.
Une femme de chez nous, témoin privilégiée, nous livre son expérience du Seigneur à travers des pages à saveur évangélique. Puissions-nous reconnaître avec elle ce Dieu qui nous invite constamment à partir, comme Abraham, «vers ce pays que je te montrerai». (Gn 12, 1)
P. Réginald Tardif C.ss.r.
7 – 14 janvier 2001 Jésus
Ne servir qu’un seul Amour.
Je t’aime, aime-moi, mon amour. Tout ne peut servir qu’un seul Amour: le mien, dans toute sa beauté, sa splendeur. Oh! si tous me revenaient, tout serait d’une telle splendeur que tout me réjouirait de contentement! Je t’aime, ma petite brebis. Va, je t’aime. Amen.
8 – 21 janvier 2001 L’Esprit Saint
Chemin vers ma Nouvelle Terre.
La Fille du Oui (dans la Divine Volonté): Vous, mes frères et sœurs, j’écris sous la mouvance de l’Esprit Saint. Je me réveille la nuit et je pleure. Dans mon cœur, je sens la douce présence de Marie. Je lui dis: «C’est toi, Marie, ma douce Maman? Tu veux que je prie?»
Une voix féminine très douce se fait entendre en moi: «Ma petite fille chérie, je t’aime, sois docile. Mes enfants ont tant besoin de prières.
Je t’aime. J’aime tant mes enfants qui sont en toi. Prie pour eux. Je te bénis. Signe-toi:
Père, Fils et Esprit Saint.»
Je fais mon signe de la croix et je commence à prier, mais le sommeil m’empêche de poursuivre. Sans m’en rendre compte, je m’endors.
Je rêve: Je suis avec ma famille dans une église; d’autres personnes sont avec nous. J’ai l’impression que nous ne formons qu’une seule famille et, pourtant, nous n’avons pas les mêmes parents.
Dans un autre temps, je parle avec un jeune enfant qui a besoin d’aide. Je lui parle de Dieu. Des gens sont exaspérés par mes paroles d’amour pour Dieu. Je ne me préoccupe pas de leurs commentaires acerbes.
Ensuite, je me vois avec le groupe de personnes qui était avec moi dans l’église. Je marche avec eux sur une route. Sur notre chemin, je vois des maisons qui brûlent; je ne vois pas de feu, seulement de la fumée. À mesure que nous avançons, nous voyons d’autres maisons en fumée. Il n’y a personne à l’extérieur de ces maisons: bizarre!
Notre groupe a augmenté. Je m’attarde à regarder, mais vite je rejoins le groupe avec une grande facilité; j’ai l’impression d’avancer sur des roulettes bien que je n’aie rien. Je marche avec le groupe. Il y a des personnes en avant et en arrière; nous sommes nombreux. C’est très agréable. Personne ne parle. Nous sommes en paix avec nous-mêmes. C’est comme si nous étions tous à l’unisson.
Soudain, j’entends un enfant qui pleure; je sors du groupe et je me dirige vers lui. C’est un bébé. Je le prends car personne n’est avec lui; je l’emmène avec moi et des personnes du groupe s’en occupent.
En chemin, des autos spacieuses et luxueuses interrompent notre marche.
Nous nous arrêtons et nous les regardons passer. Les gens dans les voitures sont anxieux, apeurés. Nous les regardons passer sans rien dire. Nous savons qu’il leur arrivera un malheur.
Nous poursuivons notre chemin. En route, nous sommes arrêtés par une grande étendue d’eau; nous devons traverser. Nous avançons sans nous inquiéter et nous trouvons des embarcations pour traverser. C’est dans la joie que nous passons de l’autre côté. Nous nous retrouvons dans une terre aride où pas un arbre ou une plante ne poussent. Pourtant, nous ne nous inquiétons pas, nous poursuivons toujours. Il n’y a plus de route. Nous savons qu’il faut avancer; c’est comme si, dans notre cœur, nous savions où aller. Devant nous, il y a une crevasse. Nous continuons car nous avons confiance que, quelque part, il y a un passage.
À mon réveil, avant même d’ouvrir les yeux, je dis: «Marie, je t’aime; Jésus d’amour, je t’adore.»
* * * * * * *
Là où je t’envoie, fais connaître ma Volonté.
Maman Marie réveille sa fille en pleurs.
«Maman, tu veux que je prie pour mes frères et sœurs?»
– «Oui, ma fille, prie pour eux, ils ont tant besoin de tes prières.
Donne-toi, donne, ma fille, nous avons besoin de tes prières. Tout en nous est prière.
Donne-toi, ma fille. Je te bénis au nom du Père, du Fils, du Saint-Esprit.»
Jésus : Par ma puissance de paix, tu tombes en repos en nous et tu vois notre Volonté. Tu es en nous, tu te donnes à nous. Beaucoup d’enfants dans la détresse ont besoin de tes prières. Prie pour eux, mon enfant. Donne-toi, donne ce que nous te donnons; d’autres enfants comme toi recevront de toi ce que nous te donnons par tes oui d’abandon. Tu donneras à mes enfants l’amour que nous te donnons.
Tu rencontreras des ombrages de résistance : tu passeras ton chemin. Tu découvriras des noirceurs si immondes envers moi, l’Amour. Toi, ma fille dans ma Volonté, tu passeras à travers eux pour l’Amour. Plusieurs te suivront; ils sont à mon écoute. Tu es la voix qui se fait entendre à eux par moi, avec moi, pour moi.
Merci, ma fille, de les conduire vers ma Nouvelle Terre. Je suis en toi; toi en moi, Jésus Amour. Amen.
N’aie pas peur de ces mots, je suis la Puissance. Je suis toi; toi, tu es moi en moi, Jésus, Roi des rois. Tout est en moi. Amen.