L’Église Catholique honore Saint Marie Vianney Curé d'Ars - 04 août 2010

Publié le par monSeigneur et monDieu

 

Aujourd’hui l’Église Catholique honore Saint Marie Vianney Curé d'Ars  qui est parti chez le Père le 04 août 1859 à l'âge de 74 ans, après une vie remplie de bons et loyaux services.

Qu’il demeure pour le plus grand nombre un exemple et qu’à sa suite beaucoup de nos prêtres et jeunes séminaristes s’engagent dans la vigne du Seigneur !

Qu’il continue à nous inspirer et nous pousser à prier inlassablement pour nous pour nos prêtres.

 

Jean-Marie Vianney a grandi en pleine période de troubles révolutionnaires, donc aussi de persécution religieuse.

Il ne recevra sa première communion que dans la clandestinité. Ce jeune campagnard, qui n'a jamais fréquenté l'école, voulait devenir prêtre mais a du faire face à la réticence de son père.

A vingt ans, il commence ses premières études, mais peu doué pour les études il est renvoyé par le séminaire de Lyon, où il avait fini par y entrer. Il parvient quand même à se présenter à l'ordination sacerdotale à Grenoble.

Après un premier ministère à Ecully, il est nommé curé dans une petite paroisse de 230 habitants: Ars, à 40 km de Lyon. Il y restera jusqu'à sa mort.

 

Sa bonté, la joie dont il rayonne, ses longues heures de prière devant le Saint-Sacrement, impressionnent peu à peu ses paroissiens. Il est inlassable pour se mettre à l’écoute et pour réconforter et apaiser chacun. Il ne fuit pas devant ses responsabilité et consacre tout son temps à nourrir et soigner les brebis du Seigneur. Il reste jusqu'à seize ou dix huit heures par jour au confessionnal.

 

Alors qu’il n’a été nommé que dans un petit bled croit on, sa disponibilité, son grand pouvoir de thaumaturge et de conseil spirituels attirent à lui des foules de plus en plus nombreuses. Pendant les dernières années de sa vie, jusqu'à 100.000 pèlerins viendront chaque année pour entendre une parole de réconfort et de paix de la part de ce curé ignorant de tout, mais non pas du cœur des hommes ni de celui de Dieu.

 

Complètement donné à sa tâche pastorale, épuisé, il aura ce mot vers la fin de sa vie: «Qu'il fait bon de mourir quand on a vécu sur la croix». Il est exaucé le 4 août 1859 quand il meurt à l'âge de 74 ans.

Cf. Quand le Ciel s'adresse aux prêtres : Message à Père James Manjackal (4 août 2009) et lettre (19 juin 2009) de Benoît XVI

Publié dans Religion

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