Le fœtus in utero est-ce : Une personne, un bien ou un « sans existence » jusqu’à l’accouchement ?

Publié le par monSeigneur et monDieu

Dans le cadre de l’évolution de l’être humain, il n’existe pas de stade pré-embryonnaire, puisqu’à l’étape qui précède, l’être humain n’existe pas. Seules existent deux gamètes (ovule, spermatozoïdes). La fusion de ces gamètes au moment de la fécondation marque le début du développement d’un nouvel être humain. Dès la rencontre de ces deux gamètes, tout le patrimoine génétique est présent dans l'œuf ainsi obtenu.

 

Pour justifier le recours à l’avortement et à la planification de l’espèce (entendez contraception) nombreux sont ceux qui se déculpabilisent en pensant que jusqu’à sa vie hors utérus, le petit d’homme n’existe pas.

J’ai même un collègue qui lors de nos discutions me répète : mais on mange bien un œuf de poule sans savoir ce qu’il en est !!!

En somme nous là ? A devoir nous rabaisser au stade purement animal pour justifier nos actes !

Que je sache, je n’ai pas encore vu de poules ou de coqs détruire les œufs sous prétexte de limiter l’espèce !!!

Cela arrive que des poule qui ont été amener à gober leurs œufs y prennent goût et tendent à vouloir manger leur œufs, cela pourrait être assimiler à du cannibalisme si la capacité de déduction de la poule est similaire à celle de l’humain, Quoique, sic !!!

J’ai eu du mal à lui faire comprendre qu’une poule même en dehors de la présence d’un coq dans son environnement est en mesure de pondre et que la fonction du coq n’intervient que pour la fécondation de l’œuf .

Et qu’en principe les œufs vendus ne devraient pas être fécondés, puisque dans le commerce les poules pondeuses sont séparées des poules couveuses (qui d’ailleurs n’existent plus en tant que telles, puisque les œufs sont mis maintenant en incubateurs) qui même si elles ne couvent pas doivent être à même de fournir l’œuf fécondé. Quoi que maintenant je ne m’avancerai point sur ce point. Peut être même sommes nous arrivés au stade ou c’est en labo que les œufs sont fécondés.

 

Mais enfin même si les hommes ont tendance à traiter les femmes de poules et ces dernière à voir en eux des coqs dominants, nous ne sommes point des gallinacées.

 

Pourtant ce que bon nombre ignorent c’est qu’à l’instar de ce qui se passe pour les animaux, il y a un marché très lucratif se cachant derrière ce que nous simples quidams nous imaginons n’être qu’une question de « contraception ».

 

Le Parlement européen a accepté sans restriction, par un vote du 19 novembre 2003, le principe du financement de la recherche impliquant le prélèvement de cellules souches sur les embryons humains.

En supprimant toute date limite de conception des embryons à utiliser, ce texte ouvre la voie de façon légale à l’instrumentalisation officielle de l’embryon humain utilisé comme matériau. L’être humain devient sujet d’expérimentation.

Et ce nonobstant que ne se justifie pas la recherche sur les cellules souches embryonnaires compte tenu du constat d’échec de l’utilisation de ces cellules à des fins thérapeutiques.

 

Jusqu’alors l’urgence à trouver des thérapies favorisait la recherche sur les cellules souches adultes,  et les cellules souches ombilicales mais qu’en sera t’il en Europe pour l’embryon ?

 

La Commission des affaires juridiques du Parlement Européen s’est opposée à tout financement européen de la recherche sur l’embryon par une décision adoptée le 5 mai 2006 par 16 voix (Pologne, Allemagne, Autriche…) contre 6 et 3 abstentions

Si le financement européen est exclus, cela ne veut point dire qu’il n’existe pas d’autres possibilités de financement et ouvre la porte à toutes formes de dérives légales.

Cela implique la nécessité de protéger l’embryon.

 

Mais pour qu’il le soit, il faut déjà que notre monde déshumanisé et infanticide le qualifie sur le plan juridique :

 

Qu’est-ce un fœtus in utero : Une personne, un bien ou un « sans existence » jusqu’à l’accouchement ?

 

Le 30 juin 1999, la chambre criminelle de la Cour de cassation considère donc qu'un embryon est un être humain dès lors qu'il a franchi le seuil de viabilité, et qu'une fois ce seuil franchi, il bénéficie de ce fait comme tout être humain, de la protection pénale.

Une requête a été introduite devant la Cour européenne des Droits de l’Homme le 20 décembre 1999.

Cette Cour s'est déclarée « convaincue qu'il n'est ni souhaitable, ni même possible actuellement de répondre dans l'abstrait à la question de savoir si l'enfant à naître est une personne » et estime que « le point de départ du droit à la vie relève de la marge d'appréciation des États ». La Cour constate l'absence d'un consensus européen sur les débuts de la vie, « tout au plus peut-on trouver comme dénominateur commun l'appartenance à l'espèce humaine ».

 

En agissant ainsi la Cour Européenne ouvre la porte qui en réalité n’a jamais été fermée, tant importants sont les intérêts financiers en présence dans ce marché juteux de chair humaine, à la dérive organisée.

Le financement ou l’autorisation n’est pas acquise dans un pays, le financement ou l’accueil sera trouvé ailleurs car l’orgueil humain est poussé à son paroxysme et ne trouvera son exutoire que dans la « création » d’embryons hybrides animal/humain et dans le clonage.

Le résultat ne nous sera communiqué que lorsque tout sera achevé.

 

Cet eugénisme tant décrié d’Hitler en fin de compte est latent en un grand nombre, et si tant est qu’il s’agisse de vouloir faire tendre le patrimoine de l’espèce humaine vers un idéal déterminé. Il est évident qu’il ne peut être le fruit que d’une politique délibérément menée par un État, mais aussi le résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises à des fins sommes toutes fort distinctes qui cependant répondent très souvent à l’expression d’un égoïsme permettant de justifier l’indicible pour satisfaire des intérêts pluriels émanant de nos sociétés hédonistes à outrance et aussi convaincus que l’exploitation des uns se justifie dès lors qu’un besoin antagoniste d’un autre pointe à l’horizon. Nous en somme toujours à l’adage de : La raison du plus fort est toujours la meilleure…

Publié dans Réflexions

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