Le prophète instrument de Dieu est il appelé à « mourir » par notre fait ? – 31 juillet 2010
Si nous sommes contraires à la Loi d’amour de Dieu qui ne peut exister que dans un cheminement vers notre « petitesse » acceptée et offerte au Seigneur, tout en nous combattra par refus de l’abnégation de nous-mêmes qui en est le corollaire. Jean 4,7-16.
Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu. Jean 4,7-…
Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
Voici à quoi se reconnaît l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.
Mes bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l'a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection.
Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit.
Et nous qui avons vu, nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
16.- Et nous, nous avons reconnu et nous avons cru que l'amour de Dieu est parmi nous. Dieu est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui.
Mais cependant voici de quoi meurent(physiquement ou de façons plus « civilisées » telle le discrédit etc.…) les prophètes : Jérémie 15,10.16-21 ; 16, 10-12 ; 26,11-16. et Matthieu 14,1-12.
Le destin du prophète dépend du degré de dureté du cœur de ceux qui reçoivent la Parole de Dieu.
C’est à dire de l’endroit où tombe le bon grain semé et de la capacité à se convertir de chacun de nous qui détestons ce que dois nous dire le prophète car c’est un appel à un renoncement à nous-mêmes que nous envoie Dieu par le biais de Ses instruments Jérémie 15,10.16-21 ; 16, 10-12 ; 26,11-16.
Celui qui croit se débarrasser de la parole en tuant le prophète se leurre, car incisive comme le poignard à double tranchant, elle poursuit sa course en nous en dépit de notre avilissement et ré émerge au moment où nous nous y attendions le moins causant alors à défaut de repentir notre propre confusion : Matthieu 14,1-12.
Malheur à moi, ô ma mère ! Pourquoi m'avoir enfanté, moi qui suis un élément de contestation et de dispute pour tout le pays ? Je ne suis le créancier ni le débiteur de personne, et pourtant tout le monde me maudit ! Jérémie 15, 10
15, 16 Quand je rencontrais tes paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l'univers.
Jamais je ne me suis assis dans le cercle des moqueurs pour m'y divertir ; sous le poids de ta main, je me suis assis à l'écart, parce que tu m'as rempli d'indignation.
Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin, ma blessure, incurable, refusant la guérison ? Serais-tu pour moi comme un ruisseau décevant, aux eaux intermittentes ?
A tout cela le Seigneur répondit : « Si tu reviens, si je te fais revenir, tu reprendras ton service devant moi. Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est méprisable, tu seras comme ma propre bouche. C'est eux qui reviendront vers toi, et non pas toi qui reviendras vers eux.
Je te dresserai devant ce peuple comme un rempart de bronze infranchissable ; ils te combattront, mais ils ne pourront pas te vaincre, car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer.
15, 21 Je t'arracherai à la main des méchants, je te délivrerai de la poigne des violents.»
Quand tu auras annoncé à ce peuple toutes ces paroles et qu'on te demandera: « Pourquoi Yahvé a-t-il proclamé contre nous tout cet immense malheur? Quelle est notre faute? Quel péché avons-nous commis contre Yahvé notre Dieu? » Jérémie 16, 10
11- Alors tu leur répondras: « C'est que vos pères m'ont abandonné - oracle de Yahvé - ils ont suivi d'autres dieux, les servant et se prosternant devant eux. Et moi, ils m'ont abandonné, ils n'ont pas gardé ma Loi!
12- Et vous, vous avez agi plus mal que vos pères. Voici, chacun de vous se conduit selon l'obstination de son cœur mauvais, sans m'écouter.
A la porte du Temple, les prêtres et les prophètes dirent aux chefs et à tout le peuple à propos de Jérémie : « Cet homme mérite la mort, car il a prophétisé contre cette ville ; vous l'avez entendu de vos oreilles. » Jérémie 26,11-…
Jérémie répondit, en s'adressant à tous les chefs et à tout le peuple : « C'est le Seigneur qui m'a envoyé prophétiser contre ce Temple et contre cette ville, et dire toutes les paroles que vous avez entendues.
Et maintenant, changez de route, conduisez-vous bien, écoutez l'appel du Seigneur votre Dieu ; alors il renoncera au malheur qu'il a décrété contre vous.
Quant à moi, me voici entre vos mains, faites de moi ce qui vous semblera bon et juste.
Mais sachez-le bien : si vous me faites mourir, c'est d'un sang innocent que vous allez vous charger, vous-mêmes et cette ville et tous ses habitants. Car c'est vraiment le Seigneur qui m'a envoyé prononcer toutes ces paroles pour que vous les entendiez. »
16- Alors les chefs et tout le peuple dirent aux prêtres et aux prophètes : « Cet homme ne mérite pas la mort, car c'est au nom du Seigneur notre Dieu qu'il nous a parlé. »
En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. » Matthieu 14,1-…
Car Hérode avait fait arrêter Jean, l'avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
En effet, Jean lui avait dit : « Tu n'as pas le droit de vivre avec elle. »
Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode.
Aussi s'engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison.
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l'apporta à sa mère.
12- Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l'ensevelirent et allèrent en informer Jésus.