LE REIKI : modèle de «médecine alternative énergétique» ? – Introduction - 1

Publié le par monSeigneur et monDieu

On ne trouvera personne chez toi qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, ou qui pratique la divination ou l’astrologie, la magie ou la sorcellerie ;  11 personne qui se livre à la superstition, qui consulte les esprits ou les augures et interroge les morts. (Deut. 18; 10-11)

 

Introduction

 

La Fondation Médicale Agapè (Canada) a organisé son colloque annuel pour répondre à cette exhortation du prophète Osée, «Mon peuple dépérit faute de connaissance» (Osée 6, 6)

 

Enseigner, renseigner, discerner et au besoin exhorter : telle est notre mission.

 

Mais c’est aussi par manque de connaissance de la Parole de Dieu que le peuple de Dieu dépérit.

 

 Il est écrit dans Le Deutéronome :

 

«Lorsque tu seras entré dans le pays que Yahvé ton Dieu te donne, tu ne suivras pas les coutumes abominables des nations.  10 On ne trouvera personne chez toi qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, ou qui pratique la divination ou l’astrologie, la magie ou la sorcellerie ;  11 personne qui se livre à la superstition, qui consulte les esprits ou les augures et interroge les morts.  12 Yahvé a en horreur celui qui agit de la sorte, et c’est bien à cause de ces pratiques abominables que Yahvé ton Dieu dépossède ces peuplades devant toi.  13 Tu seras donc sans reproche au regard de Yahvé ton Dieu.  14 Ces peuplades que tu vas dépouiller écoutent des devins et des magiciens, mais à toi, Yahvé ton Dieu t’a donné quelque chose d’autre.» (Deut. 18; 9-14)  

 

Dans la Bible, dans l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, il y a de nombreuses interdictions et condamnations de l’occultisme.

Par Sa Parole, le Seigneur veut nous mettre en garde contre les conséquences souvent désastreuses de ces pratiques.

Tout simplement parce que la pratique des sciences occultes provoque tôt ou tard chez les personnes qui s’y adonnent des problèmes de santé physique et psychologique ; cela même chez les personnes qui y participent de façon passive.

Autrement dit, les personnes qui s’y soumettent, qu’elles y croient ou non, s’exposent aux effets néfastes de ces pratiques.

 

L’occultisme cancer de l’âme.

 

Dans les années 80, un rédemptoriste, le père Louis Hudon cssR, devant ce qu’il considérait être devenu un fléau a écrit «L’occultisme au Québec, un cancer des âmes». Il constatait que ce phénomène de l’occultisme était répandu dans tous les coins du Québec mêmes les plus reculés (du blog : ce phénomène malheureusement est propre à toutes nos sociétés avec les mêmes effets pervers) .

Dans ce fascicule, le père Hudon dénonce surtout les formes traditionnelles d’occultisme : la divination, le spiritisme, la magie blanche, la magie noire.

Son cri d’alarme a-t-il été entendu? Peu ou prou.

Non seulement ces formes traditionnelles de l’occultisme sont encore très répandues et florissantes, mais depuis ces dernières années le nouvel-âge et l’influence orientale ont répandu des pratiques de méditation, de relaxation, et des techniques de guérison qu’on accueille ici sans discernement. En fait, il est frappant de constater combien rares sont les personnes intéressées à l’arrière-plan spirituel de ces techniques et plus particulièrement du reiki. Certaines personnes vont même jusqu’à prétendre que «l’énergie lumineuse leur est si bénifique, elle ne peut venir que de Dieu. Si ça aide, c’est que c’est bon…»

Une personne m’a confié qu’elle ne voulait pas renoncer au reiki parce que, disait-elle,

«c’est cela qui m’a conduit à Dieu».  

 

Le Reiki

 

Nous prenons le reiki comme modèle de «médecine alternative énergétique» fondée sur les principes de la philosophie chinoise et japonaise, parce que c’est une des plus connues et vulgarisées parmi les «nouvelles techniques thérapeutiques» ayant recours aux principes taoïstes. Et actuellement une des plus populaires.

Tous mes renseignements proviennent de la littérature reiki elle-même et de témoignages d’anciens adeptes.

 

Le terme reiki est japonais et signifie «énergie vitale universelle».

Il désigne à la fois un savoir issu de la connaissance initiatique de cette force et un ensemble de techniques concernant sa transmission.

 

Le reiki correspond au tchi chinois; l’équivalent hindou serait le prana. Dans d’autres contextes on parlera de «bioplasma, bioénergie, énergie cosmique». Au fil des lectures on retrouve les termes suivants : énergie infinie, intarissable, universelle, originelle, créatrice, curative; énergie cosmique et vitale et on fait même référence à l’Esprit-Saint. Ainsi de nombreux adeptes du reiki sont convaincus que l’énergie qu’ils invoquent est la même que celle du Saint-Esprit, et que le reiki est compatible avec la foi en Jésus-Christ. Dans la préface d’un livre consacré à la promotion du reiki un auteur écrit : «Le reiki est la grâce de Dieu».

Ces quelques citations suffisent à comprendre que le reiki se développe sur l’horizon d’une philosophie naturaliste, c'est-à-dire une conception selon laquelle la nature tout entière est divine.

 

D’où vient le reiki?

 

Le Reiki se présente comme un art thérapeutique très ancien, un art de guérison dont les origines remontent  à 2,500 ans et redécouvert au Japon par Mikao Usui.  On présente M. Usui comme un moine chrétien; pour d’autres, il était pasteur ou prêtre; pour d’autres, il dirigeait l’université chrétienne de Doshisha de Kyoto; pour d’autres enfin il était médecin, d’où son titre de docteur Usui.  On prétend aussi qu’il aurait fait des études et des recherches à l’université chrétienne de Chicago, dans le but de découvrir la technique utilisée par Jésus pour accomplir ses miracles. N’ayant rien découvert de ce côté et découragé, il entra au Japon avec un espoir : consulter les textes bouddhiques, car Bouddha lui-même avait, semble-t-il, un pouvoir de guérison. Les documents qu’il consulta présentaient une série de symboles dont M. Usui comprit la signification par une illumination, au terme d’une retraite de jeûne et de méditation.

 

Dans son livret consacré au reiki, le père Joseph-Marie Verlinde, parle de la légende de la découverte du reiki, et il écrit : «Les recherches engagée à l’université concernée pour découvrir une trace du passage de M.Usui n’ont (bien évidemment) rien donné; pas plus d’ailleurs que celles portant sur les registres de l’université de Doshisha, au Japon

 

On peut aussi y lire que «Dans une synthèse d’études publiée en mars 2003 dans la revue Alternative Thérapies in Health and Medecine, on explique plutôt qu’Usui a été envoyé très jeune dans un monastère bouddhiste, puis qu’il a étudié les arts martiaux. Il aurait côtoyé un érudit japonais converti au christianisme, mais n’aurait pas fait lui-même d’études théologiques. La référence au christianisme viendrait d’un mensonge, volontairement introduit par madame Hawayo Takata (successeur de M. Usui), lorsqu’elle voulut introduire le reiki en occident.

Il apparaît ainsi que le récit des origines - qu’on retrouve pourtant dans la plupart des ouvrages ou articles publiés sur le sujet – est non seulement mythique, mais vise à «récupérer» les chrétiens, en suggérant qu’ils peuvent retrouver dans le reiki ce que leur tradition a perdu…»

Rien de moins.

 

En résumé, on nous présente le fondateur du reiki pour ce qu’il n’est pas, pour nous faire croire que le reiki a un fondement chrétien. Il n’en est rien. M. Usui est un moine bouddhiste et l’enseignement sur la guérison du Bouddha, n’est pas celui de Jésus.

 

C’est donc par une illumination que M. Usui comprend le sens des symboles et que repose tout le système Usui du reiki.

 

Comment devient-on maître reiki.

 

D’abord, la démarche dans son ensemble peut prendre deux ou trois week end.

 

L’idée de base, c’est que la personne qui s’initie au reiki se laisse remplir de l’énergie cosmique et devient un canal de transmission de cette même énergie. Le reiki dispose de plusieurs moyens pour canaliser l’énergie cosmique sur le corps physique, mental et spirituel d’une personne.

Publié dans Religion

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