Les effigies de Marie et de Joseph décapitées à Fréjus - 29 décembre 2012
Profanations et vandalismes antichrétiens se poursuivent même pendant le temps de Noël. Dernière en date de ces malfaisances : Fréjus, dans le Var…
Où se niche la bêtise humaine ! Deux santons [ce sont plutôt des effigies], des figurines d’environ un mètre de haut représentant Marie et Joseph, disposés devant l’office de tourisme de Fréjus, ont été décapités durant la nuit de jeudi à vendredi. Personne n’a rien vu, rien entendu. Mais, au matin, toutes les personnes présentes étaient choquées.
Les deux santons, comme une vingtaine d’autres, avaient été installés par l’association de maintenance des traditions La Miougrano de Fréjus. Une démarche qui, chaque année, fait plaisir tant aux croyants qu’à ceux qui ne le sont pas.
Le vice-président de La Miougrano, Gérard Ceppi, était hier particulièrement remonté : « Ces petites figurines de bois, juste avant de perdre leur tête, auront-elles, comme le fit Danton à Samson, le bourreau de la Révolution, demandé : « Montre ma tête au peuple, elle en vaut bien la peine » ? Non, Marie et Joseph n’auront rien demandé, car cette décapitation s’est faite en catimini, dans la honte, loin de toute vue ! »
Et d’évoquer l’âme noire de ceux qui ont pu commettre un tel acte. « Est-ce dans un but de blasphème ? Erreur, le blasphème est un acte de foi. On ne blasphème que ce en quoi l’on croit, le reste, on l’ignore. C’est une ânerie, une bêtise, de la débilité ! J’espère au moins que les auteurs de ce vandalisme aux petits pieds auront pris beaucoup de plaisir à ces décapitations… »
Et Gérard Ceppi de promettre de se remettre au travail pour fabriquer deux nouveaux santons de Marie et Joseph, « afin que, l’année prochaine, ces mêmes abrutis, ou d’autres, puissent assouvir leur incommensurable bêtise et casser pour le plaisir de casser ».
Le curé de Fréjus, le père Matthias Warowny, ne pouvait comprendre un tel geste et estimait que c’était une « regrettable dégradation ». Mais, absent de sa paroisse hier, il préférait connaître tous les détails du dossier avant de faire une déclaration.
Plus prolixe, le père Don Bruno, de Saint-Raphaël, estimait que « ce n’est pas bien. Spontanément, j’aimerais savoir si c’est le vandalisme d’un ado attardé ou un acte contre la religion. En ce moment, le catholicisme est montré du doigt. On peut tout imaginer… »
A Fréjus, on perd parfois la tête. Mais, dans ces conditions, c’est de très mauvais goût. Il restait à espérer que les yeux froids des caméras de surveillance aient pu distinguer les agissements des coupables. Ce ne semblait pas être le cas hier soir.
Posté le 29 décembre 2012 par Daniel Hamiche
L'observatoire de la Christianophobie
Source : Var Matin