Mot du blogueur : Le mariage des prêtres serait « d’origine » Paulienne ?
Hier durant la Sainte Messe, je ne parvenais pas à ignorer la difficulté manifeste qu’éprouve certaine personnes nonobstant leur désir que je pressens de parvenir à « comprendre » c.à.d. « saisir avec » le cœur la réalité du Christ à travers Sa Parole.
Certes la tâche est fort ardue et nous y peinons tous, pour par moment baisser un peu les bras, en Lui disant comme Pierre « A qui irions-nous Tu as les Paroles de la vie Éternelle ! ».
La Parole de Dieu incisive comme un glaive, pénètre tout cœur qui s’humilie, se fait enseignable et accepte de de se laisser enseigner par Elle.
Celui qui prétendant la détenir, s’impose comme son « héritier » privilégié sans y avoir été « mandaté », or cette mandature se ressens par la petitesse de l’instrument qui docile comme l’herbe verte au gré du vent se laisse mener par la Parole et l’Esprit là où Ils le conduisent, ne peut que se fourvoyer.
Car tel un cheval fougueux il se cabre et n’accepte aucun joug ni mors. Et comme avec des œillères il fonce droit vers l’abime, puisqu’indocile par excès il ne supporte point d’emprunter les pas creusés par ses prédécesseurs, les jugeant tous autant les uns que les autres inaptes, incapables, insensés.
J’en étais là de ma réflexion, quand me vint aussi à l’esprit au antipode de cet exemple la sainte du jour : Sainte Catherine de Sienne.
Je décidai de mieux étudier sa biographie et de préparer un article dessus, ce que j’ai fait mais parvenu en fin , de voir la nature de la relation Eucharistique de cette épouse du Seigneur, m’a remis en exergue les propos très récents tenus par des commentateurs qui s’évertuent à faire de Marie Magdeleine la « femme » de Jésus.
Or l’âme de tout baptisé qui conscient de la petitesse de sa condition accepte le salut et l’amour du Christ est son épouse et non sa femme.
Certaines « épouses » parviennent, en raison du degré de leur humilité et de l’intensité de leur vie de prière, à une telle qualité d’intimité relationnelle avec le Seigneur qu’elles marquent leur époque, comme s’en est le cas en l’espèce avec Catherine.
Malheureusement par inadvertance j’ai effacé mon article sur Sainte Catherine, mais l’ai bien en tête.
Je ne puis partager avec vous que mes conclusions tirées de l'approfondissement du constat de son particularisme relationnel spirituel tout en me référant à certains arguments « bibliques » soulevés pour étayer la thèse de la « folie » des Catholiques à vouloir « imposer » un célibat sacerdotal alors que les textes évangéliques eux mêmes recommandent l’inverse.
Les esprits « éclairés » sur cette question en général, avancent presque toujours ces mêmes références : 1 Thimothées 3, 2-3
J’aimerais m’y arrêter juste un moment, car nous savons bien qu’en matière d’aveuglement, il serait vain et sot de vouloir tenter de convaincre ceux qui ont la vue pour eux et la « maîtrise » du savoir. Je n’en ai ni le temps, ni l’aptitude à le vouloir puisqu'en l'occurrence, je ne suis pas chargé de convaincre, mais de dire, de propager les messages reçus par d’autres afin que ceux qui par Volonté Divine sont les champs à ensemencer puisque préparés à leur accueil, les reçoivent et produisent les fruits attendus.
Je ne puis que prier pour que le plus grand nombre « s’ouvre » et réceptionne les bons grains que le Semeur a préparé pour eux. Aussi je convie tous les guerriers de prières à se joindre à moi car je pense qu’ils ont aussi du se rendre compte de la justesse des demandes du Seigneur formulées à ce propos.
Beaucoup d’âmes sont dans une confusion dotée d’une cécité et seule la Miséricorde Divine est à même de nous venir tous en aide. Aussi présentez le plus grand nombre au Seigneur lors de vos prières.
Venons au fait de mes remarques :
1 Thimothées 2, 11 Pendant l'instruction, la femme doit garder le silence, en toute soumission.
1 Thimothées 2, 12 Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de faire la loi à l'homme. Qu'elle garde le silence.
Question à celles qui se réfèrent à ce texte : le faites vous, je l’espère car cela est écrit !
1 Thimothées 1, 3 - 4….enjoindre à certains de cesser d'enseigner des doctrines étrangères, et de s'attacher à des fables et à des généalogies sans fin, plus propres à soulever de vains problèmes qu'à servir le dessein de Dieu fondé sur la foi.
1 Thimothées 1, 5 - 6 - 7 - 8 Cette injonction ne vise qu'à promouvoir la charité qui procède d'un cœur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sans détours. Pour avoir dévié de cette ligne, certains se sont fourvoyés en un creux verbiage; ils ont la prétention d'être des docteurs de la Loi, alors qu'ils ne savent ni ce qu'ils disent, ni de quoi ils se font les champions. Certes, nous le savons, la Loi est bonne, si on en fait un usage légitime,
1 Thimothées 3, 2 Aussi faut-il que l'épiscope soit irréprochable, mari d'une seule femme,
1 Thimothées 3, 5 Car celui qui ne sait pas gouverner sa propre maison, comment pourrait-il prendre soin de l'Eglise de Dieu?
1 Thimothées 4, 1 L'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains renieront la foi pour s'attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines diaboliques,
Qu’entendre par l’expression derniers temps ? sont-ce ceux juste après la naissance de l’Église du Christ, institution de l’Eucharistie, où les siècles postérieures qui verront l’émergence «d’idées » réformatrices (16ème siècles) qui perdurent depuis lors ?
1 Thimothées 4, 2 séduits par des menteurs hypocrites marqués au fer rouge dans leur conscience:
1 Thimothées 4, 3 ces gens-là interdisent le mariage et l'usage d'aliments que Dieu a créés pour être pris avec action de grâces par les croyants et ceux qui ont la connaissance de la vérité.
1 Thimothées 4, 4 Car tout ce que Dieu a créé est bon et aucun aliment n'est à proscrire, si on le prend avec action de grâces:
1 Thimothées 4, 5 la parole de Dieu et la prière le sanctifient.
Comprennent qui veut !
Poursuivons sur l’auteur : Saint Paul :
Né à Tarse, en Anatolie, vers l'an 9, devenu rabbin, il enseigne les Écritures à Jérusalem. «Saül, Saül, pourquoi me persécutes-tu ?» L'événement se déroule vers l'an 42, Paul a donc 33ans
Paul de Tarse, n'a jamais été marié, à la différence de la plupart des apôtres et en particulier de Pierre.
Contrairement au judaïsme, Paul considère le célibat comme un idéal. Il est resté célibataire toute sa vie. Pour lui, c'est bien de se marier, mais c'est mieux de rester célibataire.
Question bien de se marier pour qui ?
1 Thimothées 3, 2 Aussi faut-il que l'épiscope soit irréprochable, mari d'une seule femme,
1 Thimothées 5, 9 Ne peut être inscrite au groupe des veuves qu'une femme d'au moins 60 ans, ayant été la femme d'un seul mari.
Si je mets en parallèle ces deux versets, rien ne me prouve qu’en y faisant référence Paul n’envisage pas le même cas de figure. N’est mari d’une seule femme qu'un veuf non remarié !
1 Thimothées 3, 3 ni buveur ni batailleur, mais bienveillant, ennemi des chicanes, détaché de l'argent,
1 Thimothées 3, 4 sachant bien gouverner sa propre maison et tenir ses enfants dans la soumission d'une manière parfaitement digne.
Aussi ne fait il aucune recommandations au sujet de la femme de cet épiscope, tandis qu’il n’en est pas de même pour celle du diacre.
1 Thimothées 3, 11 Que pareillement les femmes soient dignes, point médisantes, sobres, fidèles en tout.
1 Thimothées 3, 12 Les diacres doivent être maris d'une seule femme, savoir bien gouverner leurs enfants et leur propre maison.
Tous deux n’assumant pas les mêmes fonctions il en est de même de leurs prérogatives et charges attachées.
Par ailleurs voir les passages évangéliques sur le renoncement requis pour s'attacher totalement au Seigneur (Lc 14, 26 ; 18, 29), ou sur les « eunuques » volontaires (Mt 19, 11-12),
D’autre part l’abandon du célibat -qui serait par ailleurs une atteinte profonde à ce qu’est intrinsèquement un prêtre Catholique, sans parler d’autres conséquences négatives plus contingentes (moindre disponibilité,...)- n’aurait que très peu d’impact sur la crise des vocations en Europe et en Amérique du Nord.
Ainsi les protestants qui ont des pasteurs qui peuvent se marier connaissent la même crise des vocations. Cette crise est bien à rechercher dans le refus grandissant de l’engagement et dans le relativisme ambiant.
Que je sache, Jésus Christ n’a pas appelé de femmes à la prêtrise : c’est un fait. Mais vous êtes libres de ne pas croire aux évangiles.
La très Sainte Vierge, a eu (et a toujours) un rôle très important au sein de l’Église dès sa naissance et maintenant plus que jamais.
Je respecte l’interprétation de l’Histoire de certains, mais ne la partage pas.
Je sais l’existence de « comité » avançant des idées toutes autres, auxquelles je n’adhère pas davantage.
Quoi qu’affirmant que la femme a toujours eu et aura une place privilégiée au sein de l’Églises car plus intérieure et souvent féconde (par moment, en matière humaine tout est relatif !) que l’homme dont je ne partage point par moment sa tendance un tantinet misogyne l’amenant à pérorer sans fin sur la mythique supériorité intellectuelle masculine.
L’intelligence n’étant qu’un don de Dieu distinct d’un individu à l’autre, n’a d’ailleurs en l’occurrence, à mon sens, aucun rôle à jouer en la matière, car l’intelligence ici requise est celle du cœur qui diffère complètement de celle émanant des circonvolutions du cerveau.
Le prêtre, parce qu’il est le ministre de la transsubstantiation, est sacré et si Jésus avait appelé des femmes à ce ministère, Sa Mère eût été la première désignée, bien avant les apôtres.
Et bien surpris seront ceux qui veulent La ravaler à n’avoir été que la matrice génitrice du Verbe ! Quoiqu’en Lui seul, si on réfléchit bien, ce Rôle ne pouvait être dévolu qu’à un être de choix et d'exception !!!!
C’est Elle qui s’est chargée de l’éducation de Jésus et en partie de celle de Jacques et de Jude. C’est également Elle qui a été la référente des apôtres après l’Ascension.
Certes Sa grande humilité et Sa présence silencieuse font que Celle que l’on peut considérer comme un « docteur de la Loi » brille par, ce que les non voyants spirituels et non croyants estiment être, Son absence évangélique en raison de son peu de rôle (visible pour celui qui ne cherche pas et surtout ne veut pas voir) dans le Plan du Salut de l’humanité.
Pourtant le Père assure aux Patriarches et prophètes de l’Ancien Testament de la réalisation de ce Plan notamment en faisant par anticipation Elie entr’apercevoir l’image de Sa Fleur de prédilection : Marie !
Je ne discourrai pas davantage sur la question, mon introduction induisant par anticipation ma réflexion finale.
Aussi je préfère laisser les derniers mots à celui qui par essence les possède sur Tout et Tous !
Messages à JNSR : Et si Dieu voulait nous aider ! - 19 avril 2010
Écoutez Ma Voix que J'ai mise en chacun de vous. Recherchez-la, car elle ne se cache pas. C'est vous qui l'avez cachée au fond de vos désirs malsains, de votre indifférence et de votre autorité à croire que seuls, vous pouvez vous sortir de ce piège que votre iniquité a construit en vous-même.
Oui, Je veux vous aider. Écoutez-moi.
Alors, comme la voix d'une cloche qui appelle à elle toutes les brebis qui se sont égarées, Jésus nous dit à tous et à chacun de nous : "Soyez croyants, Je veux vous sauver": Il ne suffirait qu'une dizaine d'âmes ferventes et très sensibles à Ma Voix, très obéissantes à Ma Loi et très amoureuses à Mon Amour Vivant, qui ne cesse de vous appeler et de vous parler en votre cœur.
Jésus est au plus profond de vos cœurs, où Il se tient, comme au fond du Tabernacle. Je suis en celui qui Me ressemble déjà, vivant dans cette place spéciale qu'il m'a déjà offerte et Je lui dicte – comme Je le fais avec toi – ce qui est Ma Vérité venant du Père de toute Bonté dont Je suis le seul garant de Son Trésor Divin.
Je suis le Fils du Très Haut. Je suis Dieu libéré de toute contrainte, car Mon Père a fait de Moi Son Unique Héritier, Celui qui dispose de tout ce qu'il y a dans ce monde. Je suis venu pour vous introduire dans ce Paradis, où tout ce que
J'ai du Père, Je vous le donne, dès que vous serez prêts à Me suivre et à Me reconnaître comme votre Dieu Sauveur.
Voici ce que Je vous dicte : "Si vous Me reconnaissez comme votre Sauveur Universel et si, sincèrement, vous Me demandez d'arrêter la marche de tout le Mal qui vous entoure, Je l'arrêterai, aussi vrai que dans la barque avec Mes apôtres, J'ai arrêté la furie de la mer qui M'a de suite obéie."
Mon enfant, Je tiens Ma Promesse si Tous, vous tenez la vôtre, sinon les prophéties iront jusqu'à la fin.