Père Dieudonné fête les 25 ans de son Ordination Sacerdotale : Prions tous en sa faveur !

Publié le par monSeigneur et monDieu

 

 

Actuellement il y a au Monastère des Bénédiction le Mont des Oliviers de Terreville, père Dieudonné faisant partie de la communauté de Keur Moussa au Sénégal installée Guinée Conakry et œuvrant activement pour la construction d’un monastère pour ses moines qui se trouvent déjà sur place donc en Guinée Conakry , mais sans pouvoir se recueillir au sein d’une structure conçue à cet effet dont je vous en avait fait part  cf. article :

Concert spirituel en martinique, mais aussi avis aux « bâtisseurs du christ »

 

Toujours dans le cadre de cette opération et douverture sur le monde et dentraide aux communautés extérieures en manque deffectifs suffisants, le père Dieudonné BATIATE se trouve donc en Martinique où il officie en qualité de chantre en plus des diverses activités dont il est chargé tant auprès des fidèles quau sein de la communauté daccueil !

 

En ce jour 03 Mai 2011 le Père Dieudonné fête les

25 ans de son Ordination Sacerdotale

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Nous vous demandons à tous ceux qui sont en mesure de le faire de le porter dans la prière afin qu’en ces moments où notre Seigneur déverse à profusion le flux de Sa Divine Miséricorde et qu’Il nous convie à recourir à Elle, Il puisse répandre sur Son serviteur ci dessus nommément désigné toutes les grâces et dons qui puissent lui être profitables, de sorte qu’il puisse continuer alors que le ciel s’obscurcit, à être pour les âmes une lumière diffusant l’Évangile et l’Amour de Dieu pour ses enfants quel qu’ils soient !

 

Moine, une vocation d’avenir ?  

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Depuis quarante ans, dans un remarquable silence médiatique, de petites communautés monastiques continuent de fleurir à travers le monde. Essentiellement en Afrique, en Asie et en Amérique, mais aussi en Europe, notamment en France.

 

En dépit de la crise profonde qui, depuis quatre décennies, frappe l’Eglise catholique, la vie monastique continue de susciter des vocations. Depuis les années 1970, en effet, quatre cents monastères, appartenant, pour la plupart, à la grande famille bénédictine, mais aussi, dans une moindre mesure, franciscaine, ont vu le jour à travers les cinq continents. Ainsi, en 2009, on comptait 153 monastères bénédictins en Asie, 108 en Afrique et 120 en Amérique latine, auxquels viennent s’ajouter 59 trappes – la plupart au Vietnam –, 25 abbayes cisterciennes et une poignée de communautés franciscaines. Fait notable : ces nouvelles communautés se sont constituées essentiellement dans les pays les plus pauvres, là où le catholicisme s’est développé à mesure que le monde occidental se déchristianisait.

 

Fondée en 1955, l’abbaye de Thu Duc, au Vietnam, a, elle aussi, créé une nouvelle communauté, à Loc Nam. Etabli en 1975 par des bénédictines allemandes, le prieuré des soeurs de Saint-Lioba, en Inde, est devenu indépendant en 1992. Aujourd’hui, y vivent cent neuf moniales et sept novices qui ont créé un asile pour les sans-abri âgés ou malades. En Syrie, ou au Tchad, d’autres soeurs se sont implantées, il y a peu de temps, en plein territoire musulman, où elles ont été accueillies avec bienveillance par la population. Le principal problème de ces jeunes communautés est la formation spirituelle des moines et des moniales, garante de leur pérennité. Les pays européens les y aident en offrant des bourses d’études dans leurs instituts ou envoyant des professeurs et du matériel sur place.

 

Cependant, bien qu’à une échelle beaucoup plus modeste, ce renouveau du monachisme catholique touche aussi les pays occidentaux. Mais alors que dans les pays du tiers-monde, les nouveaux monastères s’implantent en zones rurales – comme ce fut le cas dans l’Europe médiévale –, dans les pays développés, les nouvelles communautés s’installent surtout dans les villes. Répondant ainsi à l’appel lancé en 1980 par Jean-Paul II :« N’ayez pas peur de sortir dans les rues et sur les places publiques, comme les premiers apôtres qui ont prêché le Christ et la bonne nouvelle du salut sur les parvis des cités, des villes et des villages. […] N’ayez pas peur de quitter les modes routiniers et confortables, afin de relever le défi de faire connaître le Christ dans la métropole moderne. »

 

moine-francis.pngPlusieurs reportages ont fait connaître ceux qu’on appelle désormais « les franciscains du Bronx ». Cette communauté des frères franciscains du Renouveau fut (en même temps qu’une communauté de sœurs) fondée en 1987 par huit capucins et canoniquement reconnue par le cardinal de New York, John O’Connor, en 1990. Avec leur robe de bure, leur longue barbe et leur crâne tondu, ces frères s’engagent et vivent auprès des plus pauvres, dans les ghettos de la métropole américaine.

 

En France, si les monastères historiques (Solesmes, Cîteaux, la Pierre-qui-Vire, Lérins, Mondaye, la Grande Chartreuse…) continuent d’accueillir régulièrement des novices dans le calme de leurs cloîtres campagnards, la plupart des nouvelles communautés apparues depuis trente ans sont également urbaines. Nées à Paris en 1975, les fraternités monastiques de Jérusalem rassemblent, ainsi, au sein de deux instituts, les moines et les moniales qui veulent « étendre un tapis de prières sur le macadam » et « creuser dans le désert des villes des oasis de prière, de silence et de paix ». Depuis la capitale française, les fraternités ont progressivement essaimé : Strasbourg, Bruxelles, Florence, Rome, Cologne et même Montréal. Puis elles sont sorties des villes. Ainsi, depuis six ans, les Sœurs de Jérusalem sont venues ranimer la vie spirituelle de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, désertée par le clergé régulier depuis 1791.

 

Reconnue en 1978, la communauté Saint-Jean (dont les frères sont communément surnommés « Petits-Gris ») comptait déjà quatre-vingts moines lorsque, en 1982, elle s’installa dans l’ancien séminaire de Rimont, en Bourgogne, puis, quelques mois plus tard, à Saint-Jodard, dans la Loire. Aujourd’hui, la communauté Saint-Jean compte plus de 530 frères, 360 sœurs contemplatives et 150 sœurs apostoliques répartis dans le monde entier.

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Et pour en venir au cœur de mon propos, jusque dans les années 1960, les monastères d’Afrique et d’Asie étaient créés par des Européens envoyés en mission. Aujourd’hui, les frères et sœurs qui les dirigent et les font vivre sont autochtones et essaiment à leur tour dans les pays voisins.

 

Ainsi, fondé en 1963 sur un territoire vierge par neuf moines de l’abbaye de Solesmes, le monastère bénédictin de Keur Moussa, au Sénégal, rassemble aujourd’hui une cinquantaine de religieux, majoritairement « locaux ». Ils y mènent une vie de prière et de travail, veillant au bon fonctionnement de l’aumônerie, du dispensaire, de l’école et de la classe rurale qui forme, en deux ans, des adolescents à l’agriculture. Désormais, les novices viennent du Sénégal, de Guinée-Conakry, du Gabon, du Cameroun, et non plus de France.

 

Certes il est fort aisé de se dire : Des moines bénédictins au Sénégal, pour quoi faire ?

 

Nous considérerons cette interrogation lors d’un prochain article.

 

A son tour, en 2004, l’abbé de Keur Moussa, Ange-Marie Niouky, a envoyé quatre frères en Guinée fonder le monastère Saint-Joseph de Séguéya.

 

Séguéya : Pourquoi une fondation ?

 

Nous aborderons également ce point lors d’un prochain article. Pour l’heure nous poursuivons le propos initial entrepris centré sur Père Dieudonné et Séguéya

 

Les débuts furent épiques : incendie et pluies torrentielles retardèrent la construction du premier bâtiment sur l’ancienne plantation coloniale de Gabonia, mise à disposition par le diocèse. Aujourd’hui, la chapelle et la maison – couverte de panneaux solaires pour assurer son indépendance énergétique – sont debout. Les moines cultivent des bananes, des tomates et produisent 50 tonnes d’ananas. Grâce à l’aide de l’association des Amis des monastères à travers le monde (AMTM), le bras laïc de l’Alliance intermonastères (AIM), véritable secrétariat international créé en 1961 par l’abbé dom Marie de Floris pour aider les nouvelles fondations d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine, d’Océanie, et aujourd'hui d’Europe de l’Est, le monastère Saint-Joseph de Séguéya a pu acheter un camion qui permet aux moines d’aller écouler leur stock d’ananas jusqu’au marché de Dakar.

 

Ce qu’il est important de se rappeler en ces temps où les familles comme la société tout entière évoluent avec une rapidité déconcertante, en s'éloignant des valeurs fondamentales qui les soutenaient jusqu'alors. Face aux violences qui remplissent les colonnes des journaux, que les anges de Bethléem annoncent la paix aux hommes de bonne volonté et que fidèles à cette annonce conviant à répondre à  appel Céleste, sous des cieux différents - République Démocratique du Congo, Guinée Conakry, Sénégal - les fils et filles de Dom Guéranger ont reçu du Seigneur la mission de proclamer cette paix par leur vie et leur prière.

 

Mais à Keur Moussa, comme à Séguéya, les santés de nos frères sont souvent éprouvées durant l'hivernage, peut-être plus que par le passé.  C’est ainsi que d'abord en fin 2009, le Père Dieudonné, Sous Prieur de Saint Joseph de Séguéya très fatigué par le climat et les travaux de toutes sortes, a du aller passer plus de deux mois à Keur Moussa pour se reposer et suivre des traitements médicaux qu'on ne pouvait pas faire à Conakry. Pour ensuite retrouver sa communauté avec une santé bien rétablie, mais bientôt partir, en fin 2010, à destination de la Martinique, où il réside encore ainsi que nous vous l’avons introduit. Les frères anciens de Keur Moussa, Frère Hubert, frère Jacques et Frère Michel Robert ont été contraints de ralentir leurs activités, mais ont bénéficié du dévouement des frères infirmiers et, au besoin, du secours des Sœurs Servantes des Pauvres attentives à la santé des frères et des sœurs.

 

Pour le maintien et l'épanouissement de cette présence et plus spécialement face aux contraintes matérielles de tous genres qu’ils devront affrontés, à l'approche du renforcement de la montée intégriste, et des agissements larvés et sournois des bâtisseurs de l’ombre qui sont tout sauf « francs » ; il est souhaitable que ces missionnaires de Dieu   -   qui œuvre dans l’unique bien des autres et qui le font dans des conditions faisant totalement abstraction au retournement sur et vers soi que tend à impulser notre monde actuel   -   poursuivent leur apostolat. Et cela implique aussi que nous soyons nombreux nous aussi et nous sentir concerné par ces vastes chantiers de Dieu et que nous les y aidions de tant de manières que nous aborderons ultérieurement.

 

Mais déjà en tout premier lieu, à cette occasion, unissons nous tous pour en ce jour de fête de son Ordination Sacerdotale, prier en faveur du Père Dieudonnée, afin que Dieu le bénisse amplement et à travers lui la Communauté de de Keur Moussa, la Communauté ecclésiale mondiale et l’ensemble des chrétiens disséminés à travers le monde et ouvrant tous à la vigne du Seigneur.

 

Du blog : J’ai été dans l’incapacité d’accéder à mon PC, hier, la difficulté vient d’être résolu à l’instant…

Avant de me pencher sur quoi que ce soit, j’ai tenu à m’acquitter d’une demande qui m’a été faite en provenance de la Martinique, région que vous savez que j’apprécie beaucoup !

Même si cette info vous est parvenue tardivement, dites vous il n'est jamais trop tard pour accomplir une bonne action aussi n'hésitez pas à prier pour le Père Dieudonné en deça du 03/05/11.

Publié dans Demandes de prières

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V
<br /> je m'étonnais aussi de ne plus avoir ma lecture du soir, apres ce message du 1ER mai pour notre bon Saint Joseph,<br /> <br /> rassurez-vous je savais que d'autres messages allaient venir nourrir notre ame .<br /> <br /> que St Joseph très bon ouvrier, protège votre outil de travail, afin que vous puissiez travaillez pour la gloire et l'avènement de Jésus<br /> <br /> Votre violette<br /> <br /> <br />
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