Sainte s'étant choisie pour accompagner le blog durant l'an 2010
Votre saint en 2010
(fêtée le 15 mars)
« Les âmes vraiment pauvres et désireuses de servir Dieu doivent avoir une grande confiance que le Saint-Esprit vienne en elles et n'y trouvant point de résistance, les mettra en disposition convenable pour faire la très sainte volonté de Dieu. »
Priez pour les éducateurs
Nous aurons donc à devoir intercéder pour les éducateurs, ne l'oublions pas quotidiennement dans nos prières !
Nous remercions humblement la Sainte Trinité et Marie Notre Mère de ce bon choix et nous confions à notre Sainte Patronne de l'année la bonne direction du blog en toute confiance.
Après lecture de sa biographie, nous somme content de découvrir en elle une amie Céleste de plus en mesure d'intercéder en vue de la sanctification de tous les lecteurs de ce blog et plus particulièrement des fidèles.
Que Dieu donc sous le saint patronage de Sainte Louise de Sainte Louise de Marillac nous bénisse, nous garde et nous accorde la grâce du discernement pour demeurer sereins et confiants en dépit des houles de la mer des temps car en tant qu'enfants de Dieu nous voulons demeurer dociles, patients afin que se fasse en nous l'œuvre du Père qui ne cesse de nous dire :
« Moi Seul détient la clef »
« Écoutez tout ce que je vous dis pour votre édification et votre conduite spirituelle car il est important que je vous façonne à Ma convenance pour vous conduire à Ma demeure.
Suivez en tout Mon Fils et cherchez à témoigner par votre agir que vous Lui appartenez car c'est Lui votre Seul Rédempteur.
Je vous envoie votre Mère Marie, Ma Fille et Mère de Mon Fils, donc Mère de Dieu, mettez en œuvre Ses messages. Elle vous appelle à Me prier, faîtes-le ! Si vous saviez l'importance de la prière et ce qui a pu vous être évité par ce biais, vous vous prosterneriez davantage devant Moi.
Heureux ceux qui ont la foi et croit sans voir !
N'oubliez pas cependant que vous n'êtes pas Dieu, acceptez votre condition humaine et gardez confiance quoi qu'il advienne en votre Dieu Trinitaire pour vous conduire à bon port.
Renforcez votre foi par la prière c'est là une de vos armes devant sous Notre conduite vous mener à la victoire. Quand vous ne comprenez pas les évènements, acceptez votre impuissance qui vous renvoie à votre condition humaine et votre nécessaire besoin d'une plus grande humilité pour obtenir les lumières célestes qui seules sont en mesure de vous aider à déjouer les plans de rébellion que fomente en vous la ténèbres adverse en suscitant vos doutes et votre incapacité à vous enfouir dans la prière ce qui justement vous apporterait paix, patience, confiance et abandon total à Ma Divine Souveraineté.
Amen!
Du blog : Comme d'hab', alors que depuis un moment je ne ressens que désir de me taire, en voulant juste vous mettre brièvement un petit mot accompagnateur de la biographie de notre Sainte patronne, ces mots sont sortis.
Prenez les tels quels, ne me demandez pas d'explications que je ne serai pas à même de vous donner.
Je vais moi même les relire car je n'ai fait qu'écrire ce qui me venait, maintenant à vous d'en faire ce que vous en voulez, là ce n'est plus mon problème car en tout j'essaie de faire la volonté de Dieu que je crains trop pour chercher à induire quiconque en erreur, car se faisant ce serait également la mienne. C'est pour cela que par moment je préfère ne rien avoir à communiquer car cela me pose à moi même moins de questions.
Mais comme j'estime ne pas devoir occulter ce qui s'impose à moi, je ne puis l'effacer à postériori et vous le livre. A vous donc de demander le discernement et je considère qu'ainsi que cela s'applique pour moi : Si la parole est pour vous, vous le saurez, sinon elle vous laissera de glace ou vous fera fuir. Là j'arrête et vous poste la biographie de notre patronne de l'année puisse t'elle veiller sur nous et nous conseiller quotidiennement.
Lettre à Saint Vincent de Paul
Le petit chapelet est la dévotion que j’ai demandé la permission à votre charité de faire, il y a trois ans et que je fais en mon particulier. J’ai dans une petite cassette quantité de ces petits chapelets, avec les pensées écrites sur ce sujet, pour laisser à toutes nos sœurs après ma mort, si votre charité le permet ; pas une ne le sait. C’est pour honorer la vie cachée de Notre-Seigneur dans l’état d’emprisonnement aux entrailles de la Sainte Vierge, et la congratuler de son bonheur durant ces neuf mois, et les trois petits grains pour la saluer de ses beaux titres de Fille du Père, Mère du Fils, Epouse du Saint-Esprit. Voilà le principal de cette dévotion que, par la grâce de Dieu, très indigne que je suis, je n’ai point discontinuée, depuis le temps marqué, et que j’espère quitter, aidée de la même grâce de Dieu, si votre charité me l’ordonne. Et ce petit exercice, en mon intention, est pour demander à Dieu, par l’Incarnation de son Fils et les prières de la Sainte Vierge, la pureté nécessaire à la Compagnie des sœurs de la Charité et la fermeté d’icelle Compagnie selon son bon plaisir.
Biographie
Sainte Louise de Marillac, nièce du chancelier Michel de Marillac[1] et du maréchal Louis de Marillac[2], naquit le 12 août 1591, à Ferrières-en-Brie[3] où elle fut baptisée avant que son père dont elle était la fille naturelle[4], ne s'installât à Paris. Après que son père se fut remarié[5], avec Antoinette La Camus[6] (12 janvier 1595), elle fut mise quelques temps en pension chez les Dominicaines du monastère royal Saint-Louis de Poissy où Louis de Marillac avait une tante religieuse[7] (1602) ; elle fut ensuite confiée à un petit pensionnat, chez une bonne fille dévote, avec d’autres demoiselles, où elle fut initiée aux travaux ménagers et à la peinture. Une des premières Filles de la Charité rapporta que Louise de Marillac lui avait dit que : « La maîtresse étant pauvre, elle lui proposa de prendre de l’ouvrage des marchands, et travaillait pour elle, encourageant ses compagnes à en faire autant. Elle se chargeait même des bas ouvrages de la maison, comme serrer le bois et s’acquitter de tâches ménagères confiées d’ordinaire aux domestiques. »
Après la mort de son père (25 juillet 1604), Louise de Marillac avait songé à devenir capucine[8], mais elle fut refusée par le provincial des Capucins, Honoré de Champigny. Le 6 février 1613, on lui fit épouser, à la paroisse Saint-Gervais de Paris, un secrétaire des commandements de Marie de Médicis, Antoine Le Gras[9], écuyer, homme de bonne vie, fort craignant Dieu et exact à se rendre irréprochable, dont, le 18 octobre 1613, lui naîtra un fils, Pierre-Antoine, qu'elle élèvera, à partir de 1619, avec les sept enfants d'une de ses cousines défunte[10].
Mélancolique, inquiète et scrupuleuse, Louise de Marillac était sans cesse agitée par le doute sur elle-même que Jean-Pierre Camus, son directeur spirituel, même aidé de saint François de Sales qui la visita chez elle, avait beaucoup de mal à apaiser. Son angoisse grandit encore lorsque son mari tomba malade d’un mal que l’on jugeait incurable et dont elle se croyait la cause pour n’être pas entrée en religion. Le jour de la Pentecôte (4 juin 1623), elle était à la messe, à Saint-Nicolas-des-Champs, lorsque, en un instant, elle fut libérée de ses doutes : « Je fus avertie que je devais demeurer avec mon mari et qu’un temps viendrait où je serai en état de faire vœu de pauvreté, chasteté et obéissance, et que ce serait avec des personnes dont quelques-unes feraient le semblable. Je fus encore assurée que je devais demeurer en repos pour mon directeur, et que Dieu m’en donnerait un qu’il me fit voir alors, ce me semble, et je sentis répugnance de l’accepter. Néanmoins, j’acquiesçai, mais il me sembla que ce n’était pas pour devoir faire encore ce changement. Ma troisième peine me fut ôtée par l’assurance que je sentis en mon esprit que c’était Dieu qui m’enseignait ce que je venais de comprendre. puisqu’il y avait un Dieu, je ne devais pas douter du reste. » Jean-Pierre Camus était absent, il n’y avait guère d’apparence qu’il revînt de sitôt, il lui conseilla de passer sous la direction de Vincent de Paul, celui-là même que Dieu lui avait fait voir et pour qui elle sentait de la répugnance. Vers la fin de 1624, elle se mit sous la direction de saint Vincent de Paul qui s’était fait longtemps prier pour accepter[11]. Après la mort de son mari (21 décembre 1625), elle fit vœu de viduité et mena dans le monde une vie toute religieuse où elle conjuguait, avec un règlement très strict, la prière et le secours des pauvres, sans cesser d'être attentive à l'éducation de son fils. Elle s’installa rue Saint-Victor, tout près du collège des Bons-Enfants que Mme. de Gondi venait de donner à Vincent de Paul qui l’employait dans les Charités, ces groupements de dames et de filles pour l’assistance des malades dans les paroisses et les visites à domicile. En 1628, lorsque son fils fut entré au séminaire Saint-Nicolas-du-Chardonnet, elle disposa de davantage de temps pour se consacrer aux œuvres et Vincent de Paul la chargea de surveiller les Charités[12], de modifier leur règlement et de visiter celles des provinces. Elle n’eut aucun mal à persuader Vincent de Paul que les Dames associées ne pouvaient rendre aux malades les services pénibles qu’exigeait leur état, et qu’il fallait songer à réunir des personnes zélées pour se dévouer entièrement à l’œuvre sans autres devoirs et préoccupations au dehors. C’est ainsi que naquirent les Filles de la Charité.
Jusqu'à sa mort (15 mars 1660), elle gouverna les Filles de la Charité[13] pour qui elle rédigea trois règlements successifs. La cause de Louise de Marillac fut introduite sous Léon XIII (18 juin 1896) et l’héroïcité de ses vertus fut proclamée sous Pie X (1911) ; elle fut béatifiée par Benoît XV (9 mai 1920) et canonisée par Pie XI (11 mars 1934) ; Jean XXIII la proclama patronne de tous ceux qui s'adonnent aux œuvres sociales chrétiennes (1960).
[1] Frère de son père.
[2] Demi-frère de son père.
[3]Gobillon, premier biographe de Louise de Marillac, dit qu’elle naquit à Paris, mais le curé de Ferrières-en-Brie, en dressant son acte de Baptême écrivit qu’elle naquit à Ferrières-en-Brie.
[4] Nul ne sait qui fut sa mère dont aucun acte ne donne le nom.
[5] Louis de Marillac, coseigneur de Ferrières-en-Brie, puis de Farinvilliers, enseigne d’une compagnie de gendarmes aux ordonnances du roi, avait épousé, en premières noces (1584), Marie de la Rozière qui mourut en 1588 ou 1589, sans lui avoir donné d’enfant.
[6] Le mariage fut célébré à l’église parisienne de Saint-Paul ; Antoinette Le Camus, veuve de Louis Thiboust, était mère de trois garçons et d’une fille ; elle était la tante du fameux Jean-Pierre Camus, futur évêque de Belley et ami de saint François de Sales dont il répandit les œuvres. Du mariage de Louis de Marillac et d’Antoinette Le Camus, naquit Innocente (17 décembre 1601).
[7] Cette cousine, aussi nommé Louise de Marillac, était une religieuse pieuse et cultivée qui avait traduit en vers français l’Office de la Sainte Vierge et les sept psaumes de la Pénitence ; elle vait aussi composé des méditations sur toutes les fêtes de l’année et un commentaire du Cantique des cantiques.
[8] Le 2 août 1606, la duchesse de Mercœur établit un couvent de Capucines au faubourg Saint-Honoré : les Filles de la Passion.
[9] Antoine Le Gras n’étant pas noble, Louise de Marillac ne portera pas le titre de Madame, mais, comme une bourgeoise de ces temps-là, sera toujours appelée Mademoiselle.
[10] Valence, sœur du maréchal de Marillac et demi-sœur du père de Louise de Marillac, avait épousé Octavien Doni d’Attichy, surintendant des Finances de Marie de Médicis, qui mourut en 1614. Valence mourut en 1617.
[11] Tâchez à vivre contente parmi vos sujets de mécontentement et honorez toujours le non-faire et l'état inconnu du Fils de Dieu. C'est là votre centre et ce qu'il demande de vous pour le présent et pour l'avenir, pour toujours. Si sa divine Majesté ne vous fait connaître, de la manière qui ne peut tromper, qu'il veut quelque autre chose de vous, ne pensez point et n'occupez point votre esprit en cette chose-là (Lettre de saint Vincent de Paul à Louise de Marillac). Au nom de Dieu, Mademoiselle, corrigez cette faute et apprenez une fois pour toutes que les pensées amères procèdent du démon, les douces et aimables de Notre-Seigneur là (Lettre de saint Vincent de Paul à Louise de Marillac).
[12] Fondées le 8 décembre 1617.
[13] Louise de Marillac réunit chez elle (au n° 21 de l’actuelle rue Monge) une douzaine de bonne filles de village (29 novembre 1633).
Chasse contenant les reliques de Ste Louise de Marillac
- Chapelle de la Rue du Bac à Paris