Sanary : Fête Dieu, procession du Saint Sacrement et hommage au père Popieluszk - o6. juin 2010
L’Eglise et le port : Sanary sur Mer – Photographe : NC
La procession au départ de l'église
à 15h15
Lors de la grande procession, dimanche après la messe, les familles ont déposé une gerbe à l'occasion de la béatification de prêtre martyr Jerzy Popieluszko
Après la messe de 10h30, dimanche à Sanary, les familles ont effectué la grande Procession du Saint Sacrement en défilant sur le port. A cette occasion, les paroissiens et de nombreux fidèles ont rendu hommage au prêtre martyr Jerzy Popieluszko dont la béatification avait lieu aujourd'hui à Varsovie.
Le rond-point qui dessert, entre autre l'entrée du parking du port de la ville de Sanary porte le nom du prêtre polonais.
La sculpture qui y est d'ailleurs érigée représente l'eucharistie avec la calice et l'hostie en souvenir de cet aumônier du syndicat Solidarité, assassiné il y a 25 ans par la police du régime communiste.
A l'issue du défilé sur le port et en présence de quelques élus de la mairie, une gerbe a été déposée. Une minute de silence et une de prière ont été respectées.
De nombreuses sœurs carmélites de la paroisse de Sanary sont polonaises ce qui peut expliquer également cet attachement. Et les sœurs de se souvenir : "en 1984, le père Popieluszko, a été enlevé par des officiers de la milice (Sécurité intérieure) près de Varsovie. Après avoir été torturé à mort, le corps a été lesté puis jeté dans la Vistule. Il sera découvert quelques jours plus tard. Il avait 37 ans".
L' abbé Popieluszko symbolise aux yeux des Polonais la lutte commune de l'opposition démocratique et de l'Église catholique contre un régime totalitaire. Le martyr du jeune prêtre aura entraîné de nombreuses conversions, et même l'éclosion de vocations sacerdotales.
Le cortège est reparti en chantant dans les ruelles de Sanary jusqu'à l'église.
Source : Six-Four.net ; V. L., le 06 juin 2010
Du blog : Je suis d’autant plus sensible à cet évènement au sein de notre Église que l’enseignement que j’ai eu (cf. Acte de Réparation) le rejoint.
Jésus m’a bien fait comprendre que quel que soit les motifs énoncés, celui qui ne prend pas sa Croix à Sa suite ne peut être Son ami. Lui étant l’Amour aucune considération humaine ne peut primer sur Lui, car sans Lui à la source, toute relation humaine demeure vide de sens.
D’où le galvaudage de la notion d’amour au sein de la société où bon nombre de gens ne voulant pas faire l’impasse de relations affectives désordonnées, préfèrent se détourner de Lui, parfois Lui vouer une haine plus ou moins dissimulée, ou le faire entrer dans leur schéma de vie ce qui à terme devrait annihiler Sa condition Divine. Il devient alors un homme parmi les hommes, rongé au même titre qu’eux par toutes sortes d’appétits à satisfaire donc justifiant ainsi toutes sortes de perversions parfois les plus sordides.
Or c’est parce qu’il est l’agneau sans tache qu’Il peut en s’offrant au Père racheter le salut des hommes.
Aussi Lui refuser Sa pureté originelle c’est, en quelque sorte, refuser la Rédemption qu’Il offre à tous ceux qui en Lui accepte de reconnaître leur Seul et Vrai Sauveur